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Personnages complexes, dualité, ambivalence, secrets, nons-dits, sexualité enfouie, désirs, temps qui passe, nature envahissante on l'on peut se confondre ... On retrouve les thèmes chers à François Ozon en pensant aux films qui on faits sa renommée comme 8 Femmes, Swimming pool, Le Refuge ou Sous le sable.
Cette fois l'histoire de deux amies dans l'automne de leur âge, au passé trouble, s'unissent dans des épreuves qu'elles ont parfois ...
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Sec et abrupt certes mais surtout généreux et émouvant, on sort de ce documentaire bouleversé. En retenant ces mots toujours pensés, réfléchis et percutants de l'écrivaine se fracassant sur l'ignorance, la honte et la lâcheté.
Ce qui pourrait être un terrible fait divers évoqué autour du manque, de la privation, de l'attirance pour l'inconnu et de la maternité. Superbe moyen-métrage qui déjà augure des thèmes chers au réalisateur.
Malgré des baisses de rythme, ce survival urbain est frais et souvent très drôle. Le réalisateur alterne brillamment les passages désopilants avec des scènes plus sombres et dramatiques.
Si la mise en scène n'a pas la maîtrise et l'élégance de l'original, on peut s'amuser de l'aspect fun et humoristique sur l'ensemble de cette suite où Sharon Stone semble se délecter de remettre le couvert dans son rôle de vamp.
Passé le mécanisme d'emprise évanté, le film s'étire en longueur dans un pénible face à face outrancier. Reste la conviction de Rouve et le jeu habité de la jeune héroïne.
Lisse, désincarné et inutilement bavard, mal joué .... Comment le réalisateur Gordon Green a t-il osé se lancer dans une suite directe et revendiquée comme telle, au chef d'oeuvre de William Friedkin ?
Habitué à se lancer dans des suites de grands titres de l'horreur, Green avait pourtant réussi sa version d'Halloween.
Habitué à se lancer dans des suites de grands titres de l'horreur, Green avait pourtant réussi sa version d'Halloween.
Une jolie et touchante chronique qui suit les désillusions d'un jeune couple réuni lors d'un mariage arrangé, elle en attente d'un enfant, lui homo infidèle. Bien filmé et bien joué, malgré une ou deux scènes artificielles, on relèvera aussi les belles apparitions de Zahia dans le rôle de la délicate voisine bonne copine et de Lubna Azabal qui campe la mère rocknroll de la jeune mariée.
Un huis clos pur et émouvant, sans artifices, à l'interprétation idéale, qui questionne le rôle de l'art dans notre société. Un beau moment de partage.
Terrible manque de rythme affaibli par des gags éculés platement filmés. Le scénario étant inexistant, il reste à apprécier le jeu de Jonathan Cohen, de sa bande de gendarmes et de Catherine Deneuve.
Produit par Mattel, la maison mère de Barbie, l'hérôïne s'affranchit pourtant rapidement de son schéma de vie de poupée parfaite "plaire, consommer, réussir", dans un petit microcosme fait d'apparence et de bonheur forcé où le doute, la mélancolie et la fatigue sont proscrits.
L'envie d'une incursion dans le monde réel lui laisse pourtant un goût mitigé car elle découvre que là aussi il y a des stéréotypes autres, qui ne jouent ...
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3 jeunes de banlieue nous embarquent dans une expérience intersidérale joyeusement décalée et poétique. Vraiment drôle
Malgré quelques surlignances pas nécessaires, le film marque par ses partis pris visuels et sonores qui lui donne tout intérêt. On ne peut que admettre la maîtrise et l'implication du cinéaste et les moralistes qui ont égratigné le film oublient que ce n'est "que" du cinéma.
Un thriller palpitant omnibulé par la présence machiavélique de Greta Isabelle Huppert qui ne laisse que peu de répit à sa jeune proie totalement sous l'emprise Le mécanisme du piège est irrésistible et riche en rebondissements.
Le film a mal vieilli et les gags sont lourds. Mais Valérie Lemercier est tellement excellente que dans les scènes où elle apparaît on rit volontiers.
Citer de clins d'oeil les films de Tobe Hooper et des films porno célèbres des années 70 soit, mais pomper allégrement sur les récents The visit, The Relic et Abuela, "X" finit par ressembler à une coquille vide. Le style vaguement branché du film tente de cacher la misère mais là où il faudrait rire on ne rit pas et là où il faudrait être terrorisé on ne sursaute même pas. Mais le gros souci reste le fait que le film dure trop ...
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Corey, un jeune babysitter tourmenté, devient responsable d'un homicide involontaire. Persécuté et harcelé par la communauté, il va croiser la route de Michael Myers que tout Haddonfield croit volatilisé. Par un mécanisme d'emprise et de fascination, un pacte inattendu va se nouer peu à peu entre les deux hommes.
Un nouveau chemin de croix pour Laurie qui croyait enfin venir le temps de pouvoir se reconstruire.
Une conclusion de la saga ...
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Magnifique film, généreux et bouleversant, autour d'un quatuor de protagonistes que tout oppose socialement mais unis par l'entraide pour la plus belle des raisons.
Malgré des petites longueurs (le film aurait gagné à ne durer qu'une heure 30), le charme opère complètement. La drôlerie et la finesse des dialogues fait mouche à chaque scène. Ce triangle amoureux entre batifolage et tâtonnements est une bouffée d'un air frais hors des terrains balisés de la morale ou des conventions.
Si les histoires de coeur et le malheur surfait du personnage principal n'intéressent guère, on fond devant les apparitions délicieuses d'Isabelle Adjani et le jeu muet tout en nuances de Stefan Crepon dans le rôle de l'homme à tout faire.
Une suite décevante au H2018 qui en rajoute dans les scènes gore tout en jouant sur le tableau de la comédie. Hélas l'effet perd de sa crédibilité et tout est surligné et surjoué. Le film s'enfonce même dans une bouffonnerie trop prétentieuse pour être amusante. Dommage car le précédent opus possédait une noirceur et un retour aux sources intéressants.
On a beaucoup parlé sur ce sulfureux thriller des 90s, ce qui en a fait le film le plus connu de Verhoeven, le "hollandais violent" comme on le surnomme. Sous estimé par la critique, il est pourtant parfaitement échaffaudé. Basic Instinct, sophistiqué dans sa forme, est un bon condensé des thèmes qu'affectionne le réalisateur. La tension sexuelle entre Tramell et Nick transperce l'écran et les scènes de filatures sont filmées avec ...
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Des idées mais trop d'effets plombent un peu les sensations. Dommage car ce film aurait fait merveille tourné dans les années 80 avec un visuel plus brut.
Toutefois ça reste un bon divertissement pour ados.
Toutefois ça reste un bon divertissement pour ados.
Le film tout entier repose sur le talent de Karin Viard. Car il faut bien le dire pas grand chose à se mettre sous la dent. On est loin de la qualité du Péril jeune ou de Chacun cherche son chat qui nous charmait par son ton audacieux et créatif.
Les comédiens ont font des tonnes et l'intrigue cumule les poncifs et les lieux communs. Sous couvert d'une comédie branchée, c'est exaspérant.
Un engrenage redoutable tout en non-dits et en petites humiliations où l'envie et la jalousie jouent le rôle de catalyseur. Interprétation impeccable au service d'un thriller haletant.
Un tueur en série sévit lors d'un carnaval d'Halloween.
A l'instar du tueur de Scream ou de Mortelle Saint-Valentin, bien malin qui peut deviner l'identité du tueur avec ses fausses pistes et ses personnages ambivalents. La force de Hellbent réside dans l'idée intéressante que le tueur a un physique avantageux et du coup trouble, charme, plus qu'il n'effraye dans son sillage qui plus est dans une fête gay où la séduction est de mise.
A l'instar du tueur de Scream ou de Mortelle Saint-Valentin, bien malin qui peut deviner l'identité du tueur avec ses fausses pistes et ses personnages ambivalents. La force de Hellbent réside dans l'idée intéressante que le tueur a un physique avantageux et du coup trouble, charme, plus qu'il n'effraye dans son sillage qui plus est dans une fête gay où la séduction est de mise.
Fun, gore, jouissif et drôle, que demander de plus pour un divertissement parfait pour un samedi soir à minuit. Les effets spéciaux garantis sans numérique sont remarquables et fichent bien la trouille. En plus la mise en scène, les cadrages, les couleurs sont superbes.
Un très beau portrait, délicat et attachant, qui a la qualité d'avancer avec un regard simple et une mise en scène limpide. D'avoir été au plus près de l'intimité de Sasha et sa famille, de son combat, ne peut que donner l'envie de l'encourager et la soutenir.
La performance de Leonardo Du Caprio est à saluer dans ce rôle de trappeur aux abois qui trouve des ressources insoupçonnées pour sa survie et sa quête de sens en nature hostile. On peut en revanche être moins conquis par une mise en scène répétitive, soulignant le moindre effet technique et empesée par des effets spéciaux pas toujours bien sentis.
Ce thriller psychologique, très typique des 90's peut prêter à sourire dans ses outranceset ses invraisemblances. Mais on ne peut nier le caractère très flippant de la transformation d'Hedra.
Sous la lumière aveuglante des Baléares, un film d'épouvante angoissant à la mise en scène sèche et réaliste. Assez proche dans sa forme aux Oiseaux d'Hitchcock et à La Dernière Maison sur la gauche de Wes Craven. Le thriller gore Eden Lake, en 2008, reprend un peu le même thème, sous une forme différente, d'enfants qui se retournent, sans raison apparente, contre des adultes.
Remake du classique, 30 ans après : on trouve un produit efficace, sincère et astucieux par le réalisateur Marcus Nipsel, auteur entre autre du video clip "XXL" de Mylène Farmer. Une relecture interessante du mythe, moins dérangeant mais plus gore et tout aussi malsaine.
Le trio de jolies dames possède suffisamment d'abbattage et de verve comique qu'elles n'ont pas à se forcer pour habiter "Larguées" d'un charme et de situations irrésistibles. Pour créer autour du film un divertissement de qualité autour de l'âge et de la séduction, les rapports enfants- parents. Bien au-dessus du lot habituel des comédies françaises actuelles du fait du talent des interprètes principales : les 2 Camille C, l'une en ...
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Fétichiste et baroque, traque haletante au coeur du monde corseté de l'opéra. Plus crue dans sa violence que les précédents film de Dario Argento.
Ce sorte de Full Monty version dépressive a été le succès surprise de l'année 2018. On se demande bien pourquoi. Mal filmé, scénario faible, personnages mal définis, clichés à la pelle, on retiendra seulement Philippe Katerine, lunaire et poétique. Bref, un naufrage presque total.