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Le tandem Warner/DC semble avoir trouvé la formule magique pour attirer le public dans les salles : faire simple, voire banal, mais de manière assumée et efficace. Shazam! poursuit donc la voie initiée par Aquaman en se présentant à nous comme un divertissement super-héroïque tenant la route et étant diablement fun, au grand dam des défenseurs de Zack Snyder.
Sebastien Decocq
Sebastien Decocq
Partant sur son envie de rendre hommage à Jean-Pierre Melville tout en voulant créer une toute nouvelle mythologie SF, le réalisateur Rupert Wyatt se prend les pieds dans son ambition démesurée et livre avec Captive State un film manquant cruellement d’écriture.
Sebastien Decocq
Sebastien Decocq
Avec l’adaptation du classique de Disney de 1941, Tim Burton se rapproche un peu plus du ciel et y retrouve sa grâce. Réuni avec sa magie, il va à contre-courant du film dont il est tiré jusqu’à en dénoncer les travers. L’un des premiers films Disney contre Disney. Et au milieu de tout ça, Dumbo décolle et atteint un onirisme terriblement mouvant. Visiblement, les éléphants roses sont toujours capables de danser.
Roberto Garçon
Roberto Garçon
Habituée du cinéma, l’Allemande Eva Trobisch signe à 35 ans son premier long métrage, Comme si de rien n’était, qui traite intelligemment des rapports de force et de pouvoir et de leurs conséquences.
Beatrice Delesalle
Beatrice Delesalle
Synonymes de Nadav Lapid ne cesse de marcher sur un fil où la construction identitaire côtoie avec véhémence la renaissance et la perdition. Un homme s’enfuit d’Israël pour la France et se retrouve sans rien, nu comme un ver dans un luxueux mais vide appartement de Paris. Alors qu’on vient de lui voler toutes ses affaires, un jeune couple (Émile et Caroline) va lui venir en aide et va l’accompagner dans sa quête.
Sébastien Guilhermet
Sébastien Guilhermet
De nos histoires d’amour, de nos passions et de nos ruptures, subsistent des souvenirs. Ils forment un récit qu’on s’approprie et qu’on se raconte loin de l’être aimé. Enveloppé dans une comédie romantique teintée de fantastique, Mon Inconnue interroge notre (in)capacité à écrire nos propres histoires. Finalement le dernier film de Hugo Gélin se regarde comme on se remémore nos amours passés.
Roberto Garçon
Roberto Garçon
Anne Fontaine est une cinéaste prolifique à l’œuvre protéiforme qui met en scène de beaux portraits de femmes, souvent très réussis. Pour Blanche comme neige, une adaptation du conte des frères Grimm, et malgré une orchestration impeccable, elle souffre d’un scenario un peu trop léger qui aboutit sur un film pas suffisamment solide où les exploits érotiques de sa protagoniste tiennent lieu de point d’orgue.
Beatrice Delesalle
Beatrice Delesalle
Plombé par ses envies d’horreur « grand public », Simetierre version 2019, est un ratage quasiment complet, tant il ne parvient jamais à créer le moindre frisson, ni même à s’approprier correctement les formidables thématiques du roman de Stephen King.
Frédéric Perrinot
Frédéric Perrinot
Claire Burger officie en solo pour C’est ça l’Amour, un film dans la lignée de Party girl, le précédent : dans l’émotion sans jamais être larmoyant, sensible et drôle à la fois. Il confirme le talent de la Forbachoise.
Beatrice Delesalle
Beatrice Delesalle
Dans Serenity, le thriller de Steven Knight, Matthew Mc Conaughey retrouve sa barbe de trois jours vue dans Mud sur les rives du Mississippi, J Nichols, 2012) et sa collègue spationaute d’Interstellar pour partir à la pêche. Une journée somme toute normale.
Un plan signature, ça vous branche ? Non non, restez… Je ne fais pas de drague lourde, je vous propose juste de revoir des plans iconiques pendant près de deux heures, disséminés ...
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Dans Los Silencios, la réalisatrice brise toutes les frontières, du Brésil à la Colombie, du monde des vivants à celui des morts, et de la réalité à la fiction. Tout s’entremêle pour offrir un film original et profond.
Ce qui frappe immédiatement l’oeil lorsqu’on se plonge dans le film, c’est sa jolie composition scénique. Aussi bien dans le choix des formes mises en avant que dans l’équilibrage des couleurs qui soulignent ...
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Le nouveau film de la cinéaste Fabienne Godet, Nos Vies formidables, irradie de la beauté des personnages qu’elle met en scène, des toxicomanes accidentés de la vie qui essaient de s’en sortir tous ensemble.
The Social Network
Une voiture qui sillonne des routes isolées, un portail haut qui donne sur une bâtisse imposante, bourgeoise, et un passager taciturne avec un sac pour tout bagage : telle était l’ouverture du film la ...
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Wolfgang Fischer fait preuve d’une grande intelligence pour réaliser son film Styx, dans lequel il mêle réalité et fiction à la manière d’un très beau documentaire, sans jamais en être un. Interroger les consciences individuelles sur un sujet aussi important que l’exil est parfois difficile, mais il parvient à maîtriser son propos malgré quelques failles de réalisation.
Gwennaëlle Masle
Gwennaëlle Masle
Les doutes qui planent, les visages qui se cherchent et les regards qui vaguent, le cinéma sait parfois mieux suggérer que montrer. Dans Mon Meilleur ami, que ce soit la construction du film ou les acteurs eux mêmes, il en ressort de très belles scènes lorsque l’ambiance flotte sur les deux protagonistes alors que lorsqu’elles sont plus frontales, le film perd en intensité.
Gwennaelle Masle
Gwennaelle Masle
Avec Us et après Get Out, Jordan Peele tire sa deuxième cartouche estampillée « film d’horreur ». Sans vraiment réussir à faire mouche il livre un film esthétiquement réussi mais maladroit dans son écriture.
Serge Théloma
Serge Théloma
L’homme qui a surpris tout le monde de Natalya Merkulova et Aleksey Chupov fait une arrivée discrète dans nos salles ; le film est pourtant riche, très bien mis en scène, et nous permet d’entrevoir des travers de la Russie d’aujourd’hui, mais aussi sa beauté.
Beatrice Delesalle
Beatrice Delesalle
Sous couvert d’introduire au sein du MCU l’arme ultime qui vaincra Thanos dans le très attendu Avengers : EndGame, Captain Marvel est surtout l’occasion pour la firme à Kevin Feige de continuer dans le sillage de Black Panther et d’assumer, si ce n’est revendiquer, la portée symbolique de ses films. Ici, toutefois, point de cause noire à embrasser mais bien celle du féminisme. En résulte un divertissement roublard et techniquement ...
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Les Etendues imaginaires de Yeo Siew Hua est un très beau film, film qui fait idéalement manœuvrer ses rêveries avec sa plongée documentaire dans un Singapour industrialisé à outrance, en perpétuelle transformation et qui se voit inondé par d’innombrables âmes en peine.
Sebastien Guilhermet
Sebastien Guilhermet
Après son célèbre LOL qui avait fait plus de 3 millions d’entrée au Box Office, la réalisatrice Lisa Azuelos revient avec son septième film. Mon bébé déjoue les pièges d’une comédie trop facile pour proposer une belle histoire sur les liens réciproques entre une mère et ses enfants.
Gwennaëlle Masle
Gwennaëlle Masle
Surfant sur une vague déjà amorcée depuis un moment, et légèrement hypocrite, Rebelles met en scène des femmes qui ne se laissent pas abattre par la vie, quitte à prendre les hommes un peu trop pour des imbéciles et à desservir son propos. Cependant, dans une optique à la Tarantino ou un peu cartoonesque, le film a un côté jouissif, qui fait plaisir à voir. Espérons simplement que cette tendance à vouloir vendre un film simplement ...
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Dans son dernier film, Les Eternels, Le cinéaste et député chinois fraîchement élu Jia ZhangKe reste vigilant et critique par rapport à l’évolution de son pays et de son impact sur la trajectoire des hommes, en l’occurrence de celle d’une femme, Qiao, magnifiquement interprétée par la sienne, l’impeccable Zhao Tao.
Critique à lire sur Le MagduCiné.
Beatrice Delesalle
Critique à lire sur Le MagduCiné.
Beatrice Delesalle
Nous sommes en 1983 et la comédie familiale qui sort ce mercredi est si transgressive ! Pete (Mark Walhberg) et Ellie (Rose Byrne) rénovent des maisons et se voient pousser des envies de famille par la grâce d’une improbable succession de vannes lourdes : elle ne sait pas si elle veut des enfants, lui se trouve trop vieux pour en avoir. Alors, sacré blagueur, il lui propose d’en adopter un âgé déjà de cinq ans pour antidater sa ...
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Les films d’époque sont en vogue ces temps-ci. Après le remarqué et acclamé La Favorite, Marie Stuart, Reine d’Écosse débarque et propose un biopic tout aussi généreux en terme de décors et de costumes surannés. Pour un premier film, la réalisatrice Josie Rourke accouche d’une œuvre assez inoffensive mais loin d’être inintéressante dans ses thématiques mettant la femme au premier plan.
Jules Chambry
Critique à lire sur Le Magduciné
Jules Chambry
Critique à lire sur Le Magduciné
Celle que vous croyez c’est la jolie surprise qu’on n’attendait pas. Juliette Binoche a rarement été aussi magnifique et juste que dans ce film. Safy Nebbou fait une comédie intelligente et riche sur l’époque moderne, la place de la femme dans cette société normalisée et confirme que ce début d’année 2019 est une grande réussite pour le cinéma français.
Critique à lire en entier sur Le MagduCiné
Gwennaëlle Masle
Critique à lire en entier sur Le MagduCiné
Gwennaëlle Masle
Alors qu’il est déjà en train de tourner son prochain film Matt & Max, huitième en date, le prodige québécois livre enfin Ma Vie avec John F. Donovan, après une longue attente et quelques péripéties. Le film n’est pas franchement à la hauteur de Laurence Anyways ou du très beau Mommy mais pourtant, l’émotion qui se dégage de ce dernier film, dont la dimension presque autobiographique fascine, est d’une grande puissance. ...
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La meilleure blague de Sang Froid est d’avoir appelé son héros Coxmam (traduit Darman en VF). Voilà le niveau à laquelle est contraint Hans Petter Moland, dont les réalisations norvégiennes étaient pourtant mordantes. Il a néanmoins pu filmer certaines scènes d’action de façon à faire de son premier film américain un exutoire qui réjouira les fans de Liam Neeson.
(Critique à lire sur le site.
Julien Dugois
(Critique à lire sur le site.
Julien Dugois
Non , l’empire américain n’a pas chu, et le dollar est plus royal que jamais. Le dernier film de Denys Arcand, la Chute de l’empire américain, le montre avec beaucoup de drôlerie sarcastique et un brin de cynisme. Retour gagnant d’un cinéaste toujours dans l’actualité. (Lire la critique sur le site
Béatrice Delesalle
Béatrice Delesalle
Sous couvert de narrer l’incroyable ascension au pouvoir de Dick Cheney, plouc arriviste qui deviendra vice-président de l’administration Bush, Vice est davantage l’occasion pour Adam McKay, après The Big Short et sa radiographie du pouvoir corrupteur de l’argent, de sonder les maux de l’Amérique et sans doute celui le plus révélateur : son gout pour l’amoralité & le vice. En résulte, un opéra tragi-comique fun, ironique ...
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Grâce à dieu de François Ozon, est une oeuvre passionnante, riche, qui ne cesse de chercher la lumière dans la pénombre du mal. En pleine période MeToo et des agissements de la Ligue du Lol, le film d’Ozon sonne comme un magnifique plaidoyer à la prise de parole des victimes face au silence et à leur unité derrière l’omerta d’une société parfois aveuglée par ses moeurs et sa peur de sortir des rangs. (Lire la critique sur le ...
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Toute la promotion de Destroyer tourne autour de la performance de son actrice principale, et ce n’est que justice : son jeu est ce qu’il y a de plus réussi dans ce film moyen et banal. (Lire la critique sur le site
Hervé Aubert
Hervé Aubert
Dans le monde étrange de Jessica Forever, où les figurants sont aussi introuvables que les expressions sur le visage des acteurs, il est légitime de se demander qui sont ces jeunes qui s’entrainent entre eux au maniement des armes. Pas de chance : les réalisateurs n’ont, semble-t-il, jamais eu l’idée d’apporter une réponse cohérente à cette question. (Lire la critique sur le site
Julien Dugois
Julien Dugois
Steven Soderbergh s’acoquine avec Netflix pour signer avec High Flying Bird un pamphlet violent sur la réappropriation culturelle et créative des magnats, où il y mêle la sève de son cinéma entre l’étude sociologique des rouages d’une entreprise et un militantisme éclairé au sein d’une habile variation du film de casse. Abscons mais grisant.
Fréderic Perrinot.
Fréderic Perrinot.
Ralph 2.0 est une oeuvre schizophrène, qui alimente deux sentiments bien distincts. Il y a premièrement, un sentiment assez horrifié devant tant de publicités, devant tant de placements de produits, devant un film qui nous harcèle de marques comme si l’on rentrait dans un centre commercial Disney sous la contrainte. Ralph 2.0 est l’anti Ready Player One, qui lui aussi empilait les références mais en honorait la symbolique.
Sebastien Guilhermet.
Sebastien Guilhermet.
Paradoxale est la cohabitation entre la mise en scène de Carlos Reygadas, immense, ésotérique et remplie d’idées sensorielles parfois incongrues, avec l’intimité minuscule et humaine du sujet: celle du couple. Mais ce couple, qui semble si harmonieux au tout début, comme le montre son opulence sociale, matérialise parfaitement les qualités et stigmates de Nuestro Tiempo: l’égo de son cinéaste.
Sebastien Guilherme
Sebastien Guilherme