Gordon S.
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3,5
Publiée le 25 avril 2018
Red Sparrow ... Critique compliquée ... Comme le scénario du film, ou plutôt devrais-je dire, comme sa construction.
Rapidement : une danseuse étoile voit sa vie brisée suite à une vilaine blessure sur scène au Bolchoi. Suite à sa convalescence, elle se retrouve confrontée à un choix dantesque : obéir à son oncle (qui n'est rien de moins de l'un des plus grands pontes des services secrets russes) et ainsi conserver son appartement et les soins prodigués à sa mère, ou abandonner le dit appartement qui lui est gracieusement offert par le Bolchoi, ainsi que les soins apportés à sa mère.
Le spectateur se retrouve donc rapidement embarqué dans une histoire d'espionnage, avec un schéma assez classique : l'héroïne vit sous une épée de Damoclès, avec une très nette envie de revanche, elle suit une initiation à sa nouvelle vie dans un Poudlard lugubre et anxiogène au possible avant d'être lâchée dans la nature sans tambour ni trompette. On passe donc sur la phase "montée en compétence" ainsi que celle de "contrôle des compétences". On va dire qu'elle est naturellement excellente, et comme tonton est l'un des grands patrons du bouzin, elle est forcément fiable, en tout cas dans un premier temps.
L'objectif est donc d'identifier une taupe qui passe des informations à l'ouest et qui parvient à conserver son identité parfaitement secrète. Cette taupe n'a confiance qu'en un seul et unique agent de la CIA et refuse de travailler avec qui que ce soit d'autre. Mission pour Jennifer Lawrence : approcher l'agent de la CIA, le convaincre, voire le séduire de sa volonté de passer elle-même à l'ouest et lui soutirer le nom de la taupe en question.
On enchaîne les situations de crises extrêmes, avec parfois une violence énorme et les twists toujours plus tordus et parfois ... inexplicable.
Exemple : je n'ai toujours pas compris pourquoi la ta