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« Daddio », le premier film de la réalisatrice Christy Hall, est une discussion entre une cliente et son chauffeur de taxi qui se transforme en séance chez un psy pour le plus grand plaisir du spectateur qui ne voit pas le temps passer. Les deux personnages, filmés en gros plan, montrent toute la palette de leur jeu et donnent l’impression, fausse, d’un dialogue ininterrompu. Personnellement, j’ai pris le taxi à 3 reprises à New York ...
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On connait peu ce qui se passe dans un conclave. Cette proposition fictionnelle n’est donc pas basée sur la réalité. Dans la réalité, cela doit être encore pire ! Pourtant, ici, c’est un vrai jeu politique d’accession au pouvoir où tous les coups sont permis et le pape, bien que 1er représentant de l’église catholique n’en reste pas moins un homme dont la probité n’a pas été parfaite, loin d’en faut. Le scénario fait ...
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Cette co-production lettone / belge / française sans dialogue est très belle et traduit une très belle observation de notre environnement par le réalisateur. Je reverrai « Flow » avec plaisir, pourquoi pas avec mes futurs petits-enfants, nièces ou neveux. Enfin, un film sans aspects négatifs (ni méchants, ni violence), uniquement la nature et les interactions des animaux avec elle.
Un biopic mégalo, produit par Pharrell Williams lui-même, mais sincère avec une réalisation originale en Légo. On en apprend un peu sur l’homme, beaucoup sur l’artiste et sur ses créations mais cela manque de profondeur. Et il faut savoir raison garder sur la portée de ce film, Pharrell Williams n’a pas eu la carrière internationale et l’aura de Charles Aznavour.
Pour cette suite, le budget a augmenté et les frissons avec. C’est mieux (plus efficace et équilibré) que le premier, on est pris par l’histoire même si, après la séance, en y repensant, il y a quelques zones d’ombre dans le scénario. On doit l’intérêt du film à un scénario plus abouti, à une interprétation inspirée et à quelques scènes mémorables.
Un moyen métrage d’animation sur une amitié autour du métier de mangaka, dessinateur de manga. C’est frais et beau mais cela manque un peu d’épaisseur.
Sobre sur la forme avec un noir et blanc et un format carré inhabituels, « Tatami » est percutant sur le fond. L’obscurantisme est mis à mal par ce film audacieux. Alors que de nombreux pays poussent leurs athlètes à dépasser leurs limites pour gagner, d’autres les incitent à perdre pour d’obscures raisons politiques en utilisant les pires moyens de pression, sans assumer ces « blessures diplomatiques ». Ici, c’est l’Iran qui ...
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Petit film indépendant new-yorkais, “Good One” est une fine observation de la nature et des êtres humains. On y apprend que ce n’est pas une bonne idée de mélanger amis et famille pour une activité, encore plus quand il s’agit d’une randonnée en pleine nature où il n’y a pas d’échappatoire. Malheureusement, le film manque de rythme, peut-être pour coller à cette longue, très longue balade dans les Catskills.
Ce documentaire prouve qu’il est possible d’enseigner différemment aux élèves en 2024. Cela nécessite une remise en question et un gros investissement des professeurs et d’étroites relations du triplet famille / élève / professeur. Le film part du constat que les élèves de nos jours sont différents de ceux d’hier, que l’environnement a changé (familles monoparentales, davantage de distractions, d’absentéisme) et qu’il ...
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C’est l’une des premières fois où il m’est aussi difficile de donner une note à un film. En effet, jusqu’à la moitié du film, on frôlait la perfection, c’était rythmé et suffisamment intriguant pour tenir en haleine le spectateur. Puis, patatras, le film s’étire en longueur et part dans une direction très prévisible. Ce long dénouement rompt avec le traitement de la première partie du film. Mais, le message passe et, dans ...
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« ConceptMovie » sur le fait de poser une caméra fixe et de faire évoluer les scènes devant celle-ci, « Here » n’est pas que cela. C’est très profond et l’évolution du temps et des mœurs est bien renduespoiler: (les contrôles routiers d’hommes noirs aux USA, c’était quelque chose qui se préparait dès l’obtention du permis, l’évolution au fil du temps des séparations dans les couples, etc.)
. C’est ...
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Quel scénario ! Tellement bien construit, réaliste et adulte, le traitement de ce film indépendant américain est tellement différent de ce qu’en auraient fait les studios hollywoodiens. D’ailleurs, le parallèle entre « Pretty Woman » et « Anora » vaudrait d’être étudié. « Anora », le film … pas le personnage, se décompose en plusieurs parties bien distinctes. L’une d’elle réveille en moi des souvenirs de certains ...
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C’est frais, original et décalé comme pouvait l’être le précédent et premier film du réalisateur, « Un beau voyou » (2019). C’est surtout très rythmé comme le laisse entendre le titre et très bien joué des premiers aux très nombreux seconds rôles, tout le monde joue parfaitement sa partition très dialoguée. En plus, il y a quelques scènes très bien mises en scène. Bravo à Lucas Bernard de renouveler ce genre de la comédie romantique, assez éculé.
John Woo a dénaturé son propre film avec ce remake. Les effets spéciaux sont bien meilleurs que l’original, la ville de Paris où l’action a été transposée dans cette occidentalisation du film est très bien filmée mais le problème, c’est le scénario ! Et qu’est-ce qui est le plus important, les effets spéciaux et le décor ou le scénario ? Ici, finie l’histoire d’amour entre le tueur et sa victime collatérale – pourtant ...
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Résumer « Au Boulot ! » en une punchline d’émission racoleuse de télévision serait : « Une personne futile plongée dans un film utile ». En effet, ce documentaire démontre facilement que nos « élites » (chroniqueur de télévision, politiciens ou présidents de société) ont une méconnaissance criante de ce qu’ils croient connaître et dont malheureusement ils parlent à tort et à travers : le monde qui les entoure. Et toutes ...
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Film très sympathique qui mélange enquête policière et découverture des « joies » de la famille pour un vieux garçon célibataire et accessoirement flic sous couverture. C’est le marqueur d’une époque – le début des années 70 – avec un duo Michel Constantin / Mireille Darc, mention spéciale pour le gosse de 9 ans joué par Hervé Hillien, des seconds rôles d’envergure (Michael Lonsdale, Venantino Venantini, Robert Dalban, ...
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Ce road-movie est un catalogue de discussions avec les gilets jaunes les moins radicalisés. Je veux dire par là que les personnes interviewées sont les plus présentables du mouvement, les « vrais » Gilets Jaunes, l’âme du mouvement mais pas ceux de la frange la plus dure qui a tout cassé et qui étaient aussi assez nombreux. Cela manque donc de variété et de représentativité de l’éventail de ce mouvement populaire. Cela aurait pu ...
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Le film traite, avant tout et avec brio, de ce que signifie être juré de nos jours : des a priori de chacun, de la morale de chaque individu, de son vécu, de la place que l’on donne à cet acte altruiste par rapport à sa vie quotidienne chamboulée, de l’importance des faits, des preuves, des absences de preuve formelle et de la place toute personnelle qui est donnée à chaque catégorie. Dire que la justice des démocraties repose sur ...
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Elyas est bâti sur une réalité – les mariages forcés de jeunes filles mineures - malheureusement toujours d’actualité de nos jours dans certains pays. Efficace comme peuvent l’être les films d’action de Florent-Emilio Siri (je pense en particulier à l’un de ses premiers films, « Nid de Guêpes » (2002)) avec, en rôle principal, un Roschdy Zem, comme toujours, épatant et criant de réalisme, le film remplit son rôle de ...
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Je connaissais, comme tout le monde, Donald Trump, l’homme politique et l’homme des affaires, l’optimisateur fiscal borderline, l’homme des conquêtes sexuelles et de leur rétribution, l’hommes des mensonges aussi. On découvre ici son ascension et l’apprentissage de ses méthodes et les 3 fameuses règles : attaquer, nier les faits et se déclarer vainqueur même dans les défaites. Vous l’aurez compris, chez lui, peu importe les ...
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Film particulier car tourné comme le road-movie pédestre d’un vidéaste amateur, il contient de nombreuses longueurs mais on a de la tendresse pour ces simples d’esprit mi-ivrognes, mi-rêveurs qui vont jusqu’au bout de leurs rêves. Malheureusement, même les meilleures intensions ne suffisent pas à faire un film et cette première œuvre (et dernière pour l’instant 19 ans après) d’Edmond Bensimon ne restera pas dans les annales.
Découvert en Avant-Première lors de la 17ème édition du Festival du Film Coréen à Paris (FFCP pour les intimes), « Hunt » est une très bonne surprise pour un film d’espionnage. Il y a beaucoup d’action et de moyens mais surtout, si on compare aux films américains actuels, un scénario XXL plus que touffu qui n’hésite pas à dénoncer la situation politique de l’époque en Corée du Sud. Pour un premier film, celui de Lee ...
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J’avais apprécié « Patients » et beaucoup aimé « La Vie scolaire », les deux premiers films des deux réalisateurs, mais, là, on n’est plus dans la même catégorie, on a changé de dimension ! On est face à une œuvre majeure où tout est réuni : un scénario biger than life et qui ne cache pas les failles du chanteur, une interprétation magistrale de Tahar Rahim, le maquillage, les décors, la mise en scène avec des transitions ...
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Vu dans le cadre des 420 avant-premières simultanées dans 4 pays (France, Belgique, Suisse et Luxembourg) avec échanges en Visio avec l’équipe du film. « L’Amour ouf » mélange très adroitement la comédie romantique avec l’environnement de gangsters. C’est aussi une remise au goût du jour de « Grease » (1978), la rencontre des opposés dans le cadre du lycée mais pas que… C’est aussi des milieux sociaux différents, dans ...
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Un film de genre français qui commence lentement puis s’installe une belle ambiance et une interprétation du psychopathe (le méconnu Joaquim Fossi) qui fout les jetons. Par contre, l’interprétation d’Asia Argento, elle, n’est pas du tout convaincante, trop dans l’exagération. Le film est un peu pauvre scénaristiquement surtout si on le compare à un film comme « Le Gangster, le flic et l’assassin » (Akinjeon, 2019).
Il y a eu pas mal de films dont l’action se passe dans un train depuis « Le Cerveau » (1969) jusqu’à « Bullet Train » (2022) en passant par « Piège à grande vitesse » (Under Siege 2: Dark Territory, 1995), « Snowpiercer, Le Transperceneige » (Snowpiercer, 2013) et « Dernier Train pour Busan » (Busanhaeng, 2016). Autant le dire tout de suite, « Kill » n’est pas le meilleur, loin s’en faut, au niveau du message véhiculé, ...
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Une histoire originale, comme Jacques Audiard en a le secret, très bien réalisée et chorégraphiée (les séquences de comédie musicale sont celles que j’ai préférées) mais quelques baisses de rythme et invraisemblances sur la fin.
Ce film à sketchs n’est pas vraiment une promotion du loto tant les conséquences d’un gros gain, telles que montrées ici, ne sont pas forcément celles espérées. Chaque histoire est rythmée et on passe un bon moment à suivre ces différentes visions de ce changement accéléré de vie. Tous les acteurs sont parfaits dans leur rôle. Après, ce n’est pas la comédie du siècle, ni de l’année, mais elle a le mérite d’être bâtie ...
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« Vivants » est un film très intéressant sur le métier de journaliste-reporter d’image et les personnes qui le font et très bien interprété par une belle équipe d’actrices et d’acteurs (au passage, très belle affiche avec la photo de groupe en situation et les photos individuelles des protagonistes) mais on regrette que le film n’aille pas plus loin dans la dénonciation : le scénario montre le métier, le travail d’équipe ...
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Ce thriller se laisse regarder mais est malheureusement très prévisible jusque dans son dénouement. Il y a des films
qui apportent davantage aux spectateurs que d’autres et je ne saurai trop vous conseiller de plutôt privilégier le précédent film d’Yvan Attal, réalisateur : « Les Choses Humaines ».
qui apportent davantage aux spectateurs que d’autres et je ne saurai trop vous conseiller de plutôt privilégier le précédent film d’Yvan Attal, réalisateur : « Les Choses Humaines ».
On nous refait le coup de « In The Mood for Love » (2000) mais n'est pas Wong Kar-Wai qui veut. Pourtant, j'avais bien aimé le précédent film du réalisateur Abderrahmane Sissako, « Timbuktu » en 2014. Mais ici, l'histoire manque de fond et on se lasse vite de ces petits gestes au ralenti. spoiler: Pourtant, il y a quelques tentatives dans les dialogues pour dénoncer les préjugés des chinois sur les africains mais qui ne vont pas assez ...
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Une comédie sur l’envers du décor du Cinéma, ce n’est pas si courant pour que l’on s’y intéresse et j’ai pris du plaisir à la regarder en séance de rattrapage car, au vu de son budget, de son casting et de son box-office français - 88 397 entrées en première semaine et 194 727 sur l’ensemble de son exploitation en salles -, on peut dire qu’elle n’a pas trouvé son public. Peut-être est-ce dû à son affiche pourtant ...
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J’ai beaucoup aimé l’effort réalisé au début du film pour « planter le décor » de la colonie et le contexte de l’arrivée des personnages dans la station spatiale. J’ai aussi beaucoup aimé les androïdes, l’original campé par Ian Holm, même après sa mort, grâce à l’intelligence artificielle, et le nouveau très bien interprété par David Jonsson. Mais après, les deux scénaristes sont en roue libre et n’apportent rien ...
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J’ai adoré le concept du piège - le pitch – et de suivre pour une fois l’action au niveau du Serial Killer. J’ai aussi bien aimé la façon de représenter les méga-concerts. Mais, le film a un scénario un peu trop basique et non dénué d’invraisemblances pour tenir la durée : il démarre ainsi un peu trop lentement puis le rythme s’améliore avant d’avoir un peu trop de rebondissements (fausses fins). Surtout son casting, à ...
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Le sujet des violences conjugales est bien traité et l’histoire de l’héroïne se suit avec plaisir : les allers-retours présent / passé sont très bien intégrés. Néanmoins, il y a quelques invraisemblances et un côté un peu trop grand public qui empêchent le film de viser plus haut.
Hyper-chargé, ce film ne trie pas et nous en offre beaucoup pour 127 minutes de métrage, y compris des making-of de l’ensemble du MCU dans le générique final. J’ai bien aimé certaines séquences mais malheureusement, c’est inégal, l’excellent côtoyant le moins bon et surtout c’est bien trop long. J’avais été partagé en voyant le premier volet de la saga et j’ai le même sentiment face à ce 3ème volet. A noter qu’il y a ...
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