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On vit avec une intense émotion la difficulté de cette institutrice en 1889. C'est lié à la difficulté de survivre dans ces campagnes, avant celle d'être heureux, ou simplement épanoui ; c'est lié à la difficulté d'être d'une femme, qui plus est, institutrice, et blessée par la vie avant de l'être (bravo Alexandra Lamy) ; c'est lié aussi et enfin à la difficulté de l'enfant pour devenir adulte. Tout cela est intensément ...
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Les débuts du 3ème siècle à Rome sont tellement fous que l'imagination n'a aucun mal à se fondre dans le paysage les folies avérées. Une aubaine pour Ridley Scott dont l'imagination déborde. On accepte donc, par exemple, de voir des animaux plus qu'inhabituels remplacer lions, taureaux et murènes dans les arènes. On accepte aussi sans sourciller l'histoire racontée par le film qui se déroule après la dynastie des Antonins.
Ridley ...
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Étrange ! Ce film est le contraire de ce qu'on en dit. Il est mieux que les précédents, qui n'étaient pas mauvais. Donc il est très bien... Sauf pour ceux qui ne mettent pas la bonne paire de lunettes - c'est essentiel pour le genre. Car le fond de l'histoire, finalement, n'est pas l'important (d'où le besoin de la bonne paire de lunettes).
D'abord, la bande sonore est excellente. Les morceaux sont choisis intelligemment en fonction du ...
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Excellents acteurs. Joyeux mais triste rappel de ce qu'est Hollywood. Superbe photo aussi. Ce dernier point (jouissif), ajouté à une caméra qui insiste sur les détails, explique, en partie, la longueur du film - en partie, parce que le scénario finit par dérailler (d'où la surprise de ce prix du scénario à Cannes) et qu'on fatigue ensuite.
C'est dommage que l'œuvre finisse par énerver autant, alors qu'on s'est régalé avec ce manager ...
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Petit film qui devient un grand film dans les mains du réalisateur et d'une brochette d'acteurs excellents. Ça pourrait être un grand ennui, puisqu'il s'agit d'un procès, mais il s'agit surtout d'un homme, d'autres hommes aussi, de femmes... Personne n'est carré comme l'encadrement d'une fenêtre ! L'homme doute par définition (s'il est sainement constitué).
"Ce sont nos secrets qui nous tirent vers le bas" dira l'un (qui ne croit pas si ...
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On lit quelqu'un quelque part qui retrouve dans ce film le génie de Parasite, quelqu'un d'autre ailleurs celui de Pulp Fiction, d'autres enfin qui n'ont rien vu de pire, et qui conseillent de le fuir. Ce film attire tous les commentaires - la faute à la Palme d'Or ? En fait, on aurait aimé le voir avant le festival de Cannes.
L'histoire n'est pas extraordinaire, c'est-à-dire quelle est ordinaire vu le sujet et le contexte. Elle dure deux ...
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La couleur du film est annoncée d'entrée, sans préambule. Tout sera violent, les scènes, les sentiments, les dits et les non-dits. Violence de l'intro, incarnée par François Civil. Dès le début, on sait aussi qu'on sera dans la musique, que l'émotion sera à l'égal de ce qu'on ressentait avec chaque épisode de la série américaine Cold Case : son insidieux qui nous enchante, ou qui nous piège (ou qui nous abrutit). The Cure, Prince, ...
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Le visuel, le léché de la filmation, est mémorable, dès la première seconde. Ça inclut les acteurs, leur direction. Ce sera notre drogue pour tenir en place !
Car c'est un film embarrassant. On en sort la tête pleine et l'estomac plein. Lourd à digérer, trop de messages. Trop encombrant pour être rangé quelque part. Il visait sûrement un très large public pour assurer sa rentabilité. Mais il est clairement destiné à un genre ...
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Superbe intro. Michaël Youn donne tout pour bien montrer que le monde (celui qu'il incarne) mérite (au mieux) d'être moqué, (au pire) détruit. Il rêvera longtemps de ses montres "à mouvement tourbillon" quand l'heure sera juste celle de la survie... Ça nous fera rire d'ailleurs, comme la dinguerie du début.
Mais l'élan de départ s'essouffle quand la catastrophe est passée et installée. Disons que le film est finalement un film sur ...
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Émouvante évocation de la sexualité masculine et, à la marge (ou plus), celle de la création artistique.
Pour beaucoup, Théo Christine c'est Suprêmes (2021), superbe en JoeyStarr ; Victor Belmondo c'est encore personne ; Gaël Morel c'est Les Roseaux Sauvages de Téchiné (1994), acteur. Aujourd'hui, ce dernier filme Théo et Victor. Ses trente dernières années lui permettent de filmer le mieux et le pire en matière d'amusement, de ...
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On est tenté par une comparaison avec le film Emilia Pérez qui sort (presque) en même temps, sur le plan du concept cinématographique (usage de la comédie musicale dans le déroulement du film). Effectivement, l'un est génial, l'autre non.
Joker n°2 n'est ni une comédie musicale, ni un thriller, ni une histoire d'amour, ni une aventure de super-vilain de DC comics. Il n'a aucune accroche, il ne crée ni émotion ni questionnement, il ...
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Ne revenons pas sur sujet du film, tout est dit dans le synopsis, il n'y a pas de mystère. Ni sur la polémique venue du prix à Cannes, ce serait honorer la personne qui en est à l'origine. Parlons de pourquoi le film serait un chef-d'œuvre.
On ne découvre pas la question trans, devenue banale, on découvre la réponse apportée, selon le film - lequel est centré sur son sujet, sans en sortir (il n'y a pas de digression). Cette réponse ...
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Le film intéresse d'abord, puis on s'en désintéresse. On comprend (à tort ou à raison) qu'on s'interroge sur l'origine du mal (dehors ou en soi) et sur sa façon de procéder (nous "faire entretuer" par exemple, dira la mère). Puis on ne comprend plus trop ce qu'on veut nous faire comprendre, ou sentir.
Sans doute que les auteurs avaient une idée bien précise, mais il nous a semblé qu'ils manquent de suite dans les idées. Faut-il voir ...
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C'est pas ça. C'est pas un thriller. En fait, si : dans la première moitié, le film est un thriller. Surtout parce qu'il est annoncé comme un film d'horreur... Tout simplement parce que celui qui s'annonce comme le dingue est hyper bruyant et hyper accéléré. Rien que ça c'est angoissant, et l'on sent qu'il faut fuir ! Quand il dit que "l'élevateur de la scapula est tendu" en prétendant masser le cou de son invitée, on croit déjà ...
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Ce film est une veritable suite du film de 1988. Investissez 2€ pour voir ce dernier en VOD. Vous serez étonné. Des acteurs rejouent aujourd'hui leurs rôles de jadis, notamment le rôle titre (Michael Keaton), ou la gamine gothique d'il y a trente-cinq ans, qui a trente-cinq de plus et qui voit bien sûr toujours les fantômes (Winona Ryder). -Vous verrez au passage comme certains acteurs jouaient mal à l'époque, notamment Alec Baldwin ...
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On va voir Night Shyamalan, dont on ne retient que le prénom (si c'en est un), qui rappelle la nuit, l'obscurité, le mystère, pour voir justement. Voir ce que devient l'auteur de Sixième Sens (1999).
On voit d'ailleurs sa tête puisqu'il joue un petit rôle rapide dans le film. On voit surtout sa fille qui a le beau rôle. Mais le rôle le plus improbable, en dehors des moments où elle chante, puisqu'elle chante en effet, pour le rôle et ...
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Chapeau à ce réalisateur belge de 30 ans dont c'est apparemment le premier long métrage. Ce film est bien construit, bien introduit, bien conclu. On n'a aucun problème de compréhension (c'est un plus dans la masse des auteurs qui pensent qu'on intéresse en complexifiant).
D'ailleurs ce n'est pas un film pour le cerveau. Il n'y a pas le message universel à transmettre. Même si l'action se déroule pendant une manif de Black Lives Matter ...
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Le scénario est un peu trop compliqué, voire obscur, pour que le film atteigne vraiment ce qu'il ambitionne (un thriller de science fiction horrifique). Globalement, il est classique (survivre !). Mais l'abondance des situations / rebondissements est néfaste quand on ne les comprend pas bien. C'est ainsi qu'on ne comprend pas trop comment la survivante survit à la fin. Et c'est sans parler de choses plutôt ratées (ridicules) comme la chose ...
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On connait le genre Deadpool. On aime ou l'on déteste. Et là, ceux qui aiment le "jacasseur" mal embouché adoreront ; les autres n'iront pas voir ce dernier opus. Peu à dire de plus sur le personnage. Ce qui est notable et digne de commentaires, c'est la réalisation du film. C'est original et monumental.
On fait les fonds de tiroirs et les fonds de poche, avec de nombreux super-héros plus ou moins oubliés depuis quinze ou vingt ans. Les ...
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On a l'impression en sortant de s'être enfilé tous les épisodes d'une mini-série, sans voir le temps passer. "On ne peut pardonner qu'à ceux qui demandent pardon", entendra-t-on. Mais comme tous les traîtres se cachent, cette histoire de vengeance est évidemment compliquée et longue. Film passionnant donc, qui nous en met plein la vue (les images), plein les oreilles (les dialogues), plein le cerveau, le cœur, l'estomac, selon où chacun ...
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On a un peu peur d'aller voir ce film, non pas la peur d'être méchamment impressionné par les tornades, mais la peur de voir un navet comme déjà vu et revu. Et l'on a tort. C'est finalement un film intéressant, et même émouvant.
Passons sur les effets spéciaux, réussis. On est plusieurs fois emporté par une tornade. Pas encore à la place d'une personne emportée (c'est pour une prochaine fois), mais plusieurs fois on est à la place ...
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Qui est cet Adam Bessa, l'acteur (principal) ? Qui est ce Jonathan Millet, le réalisateur ? Les deux méritent le détour (et plus que le détour). Il faut voir ce film pour eux, qui mettent en scène cette enquête dont on n'imaginait pas le cheminement sensoriel. La tristesse et la tendresse incarnée de l'un (l'acteur). Le décorticage lent et fiévreux de l'autre (le réalisateur).
L'histoire n'est pas seulement ce que le synopsis nous dit ...
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Le film est peut-être flamboyant, mais il est absolument lassant. Pour ne pas dire énervant quand, au bout de trois heures, un feu d'artifice d'images concluent, résument, prévoient (on ne sait pas trop)... alors même qu'on ne sait pas ce que deviennent certains personnages. Trop de personnages d'ailleurs, trop d'allées et venues entre l'Arizona, le Montana, le Wyoming, le Kansas. Trop de sauts dans le temps...
Mais certaines compositions ...
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Le dessin n'est pas super. On est à des lieux d'un Disney plein de douceurs rondes et savamment teintées, genre Cendrillon ou Le Roi Lion. Le dessin mis à part, on est également à des lieux d'une histoire universelle, accessible à tout âge, et intéressante pour tous. En fait, l'œuvre est un documentaire où l'on vulgarise ce qui se passe (peut-être) dans le cerveau, les personnages du film étant les émotions. -Il vaut d'ailleurs mieux ...
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Les effets spéciaux employés pour ces extraterrestres sont super, et peuvent faire flipper les gens sensibles (à leur pullulation soudaine, leur vélocité hystérique, leur hypersensibilité au moindre bruit). Le fait qu'ils s'annoncent avec des bruits de dentiers qui claquent en rajoute - bien que ce simple fait devrait suffire pour qu'ils s'entredévorent (selon notre indécrottable logique de spectateur !).
Il y a de l'émotion avec ces ...
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Film charmeur. Le problème, c'est qu'on s'ennuie un peu trop. Le charme, c'est le cocasse qui vire au drame, c'est le tragique qui vire au ridicule (plus deux ou trois choses ordinaires) -lisez le synopsis, qui spoile copieusement ! Le problème, c'est qu'on s'attend à ce que les arcs narratifs de cette demi douzaine d'histoires se rejoignent, mais ils ont du mal à se rejoindre, sauf ceux qui sont noués dès le début (comme l'animateur TV ...
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C'est loin d'être "un film de motards". C'est plus un film d'amour. Et autant un film sur l'amitié. Il y a beaucoup d'émotion. C'est aussi un film avec des messages auxquels on ne s'attend pas vraiment. Le film questionne sur le bonheur. Sur l'histoire, il nous pousse à croire qu'après l'âge d'or (des seventies et des bikers), c'est le gang qui domine (lequel naît à partir d'un acte de lâcheté). On nous montre aussi un biker qui parle ...
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Horreur ? Non, on n'a pas peur. Thriller ? Non, le film semble interminablement long. Mais fantastique, oui, sauf que ce n'était pas l'objectif de la réalisatrice (on se demande à quoi lui sert d'être la fille à son papa, l'auteur de l'excellent Sixième Sens en 1999).
L'introduction est pourtant très bonne. On est impatient d'en savoir plus. Puis, une nana, qui ne peut pas faire son deuil depuis 15 ans, dit à son perroquet : "tu ne ...
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Rien de nouveau à Miami, ni chez les bad boys, ni chez les vrais méchants, jusqu'au vieil alligator qui veille sous l'eau. Cartels, drogue, FBI, corruption, fausses accusations, traques et carnages de ouf. Le scénario du film rebat les cartes. Mais l'arc narratif est le même : les deux compères, leurs familles, et notamment le fils de l'un d'eux.
Justement, la fraîcheur est apportée par ce dernier personnage qu'on remarque d'emblée (on ...
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C'est un film intimiste ! Tout se passe entre une demi douzaine de personnages, dont ce couple qui débarque à la douane américaine. Tout se passe quasiment entre quatre murs. On fouille la vie de ce couple.
C'est la caméra qui fouille en premier. C'est là qu'on reconnaît l'art des auteurs (qu'on ne connaît pas mais qu'on félicite). Car les images, le scénario et les dialogues créent le doute, l'interrogation, l'agacement, la colère, ...
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On se sait pas trop comment penser quand on sait que le jeune acteur qui fait le bête, et qui est le premier à disparaître, est aussi celui qui a disparu en vrai il y a quelques mois, de tristesse après le décès de son père, apparemment (Angus Cloud). Comme quoi un rôle dans un film n'empêche rien.
On n'a d'ailleurs guère envie d'en dire plus parce que ce film est très moyen. Il est très bon pendant une heure (mise en scène et ...
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On devient addict dès qu'on a vu l'opus 1. Dune touche les sens. L'opus 2 n'est qu'une variante du produit, prise dans un autre contexte (celui où l'on se demande si le messie est le messie - et questions connexes). L'addiction résulte des personnages principaux : la musique en premier lieu, rythme, force et fréquences ; les images ensuite ; l'histoire et les acteurs enfin (dont on n'a rien à dire de plus que ce qu'on a déjà dit sur l'opus ...
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Furiosa, c'est le "troisième acte" - clin d'œil au "deuxième acte" de Quentin Dupieux. C'est un temps du futur où tout est cassé dans le monde - le deuxième acte a déjà bien montré les embrouilles dans notre société ! Quand tout est cassé, il y en a qui ont encore cette volonté de puissance, et d'autres qui savent canaliser leur sauvagerie. Sacrée humanité !
Les protagonistes du film de George Miller sont de cette trempe, y ...
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Petit film original. Et amusant. Mais il ne fera pas rire tout le monde (ceux qui s'endormiront notamment). D'ailleurs, on croit comprendre qu'il finit mal, en vrai, preuve que c'est une farce sans en être une. C'est une méditation ?
On se sert des acteurs pour émettre des messages sur l'état du monde, c'est-à-dire l'état des gens en premier lieu. C'est un petit inventaire des plus belles âneries, les exagérations les plus évidentes, la ...
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Garfield hates mondays : c'est comme ça qu'on aurait pu intituler ce film (Garfield déteste les lundis). Le titre qu'on lui a trouvé en français semble un peu nul. Mais finalement, non.
Ce film est une fable philosophique. Comme toutes les fables, elle n'est pas destinée à ceux qui ont compris la morale de la fable. Ou alors ils risquent de s'ennuyer (s'ennuieront aussi ceux qui n'aiment pas la fiction, ni réfléchir au ciné). Quant au ...
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On a la nausée en sortant de ce film (il est plein de scènes horribles, horreurs en action ou résultats d'horreurs à imaginer). Mais on n'a pas eu peur. Du moins en apparence... Il y a pourtant de quoi avoir peur : dans ce film, celle des personnages est créée par la propagation incontrôlée (insoupçonnée même) d'un mal, un mal précis, celui d'origine diabolique, donc du Mal en personne (bien que non personnifié puisqu'il vaque et se ...
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