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Bizarrement, j'avais bloqué sur le coté dark et dérangeant présumé du quasi huis clos de ce trio hors normalité, trimbalant chacun leur pathos et je m'attendais à passer 2 heures 20 contracté dans mon fauteuil, à voir défiler toute la symptomatologie psychiatrique du DSM IV.
Au final et quelqu'en soit l'issue, on retiendra surtout le message d'espoir, l'idée d'une stabilité psychique construite par le trio improbable psychose-nevrose-depression, presque d'une unité identitaire ou comment la complétude des mal-être assied les personnages en équilibre, génère un tension entre comédie et drame sans qu'on puisse jamais présumer de la bascule - sauf à un moment clé qui dirige maladroitement le spectateur vers le troisième acte.
On note le traitement particulier des figures masculines (quel oeil Mister Troil !) dont le personnage de Steve n'est pas.
Alors, sans doute le jeu du cadrage - original, et celui sur le son sont un peu gros - on ne peut sans doute pas écarter de telles ficelles du haut d'un ego dodu de 25 ans - mais le jeu de lumière et la BO rattrapent le coup.
Coup de maitre, il faut bien le reconnaitre et il faut espérer pour le 7ieme art que Dolan réussira à ne pas faire du Dolan pendant ses 50 prochaines années de carrière : la lassitude viendra vite si la thématique du "me, myself and I" autobiographique ne cède pas la place à l'intéret pour l'autre.
Au fait, à propos de "Tom à la ferme", je concluais : "Il faut en faire l'expérience, pour flamber au café du commerce quand d'ici deux ou trois films, Xavier Dolan fera péter les high-score." Pas deux ou trois ; juste un.
Au final et quelqu'en soit l'issue, on retiendra surtout le message d'espoir, l'idée d'une stabilité psychique construite par le trio improbable psychose-nevrose-depression, presque d'une unité identitaire ou comment la complétude des mal-être assied les personnages en équilibre, génère un tension entre comédie et drame sans qu'on puisse jamais présumer de la bascule - sauf à un moment clé qui dirige maladroitement le spectateur vers le troisième acte.
On note le traitement particulier des figures masculines (quel oeil Mister Troil !) dont le personnage de Steve n'est pas.
Alors, sans doute le jeu du cadrage - original, et celui sur le son sont un peu gros - on ne peut sans doute pas écarter de telles ficelles du haut d'un ego dodu de 25 ans - mais le jeu de lumière et la BO rattrapent le coup.
Coup de maitre, il faut bien le reconnaitre et il faut espérer pour le 7ieme art que Dolan réussira à ne pas faire du Dolan pendant ses 50 prochaines années de carrière : la lassitude viendra vite si la thématique du "me, myself and I" autobiographique ne cède pas la place à l'intéret pour l'autre.
Au fait, à propos de "Tom à la ferme", je concluais : "Il faut en faire l'expérience, pour flamber au café du commerce quand d'ici deux ou trois films, Xavier Dolan fera péter les high-score." Pas deux ou trois ; juste un.