Films
SériesEmissions
Très belle surprise que ce Bécassine ! Casting impeccable, direction d’acteurs remarquable, des plans d’une beauté solennelle... L’histoire d’un rêve remplacé par un autre, le bonheur dans la singularité.
Seulement deux longs métrages à son actif et déjà une patte qui en impose... Laslo Nemes fait partie de ceux qui s'approprient l'Histoire pour créer une œuvre cinématographique.
Après Le Fils de Saul, Oscar du meilleur film en langue étrangère en 2016, le cinéaste hongrois est donc de retour avec Sunset. Le récit a lieu à Budapest, en 1913. Irisz Leiter rêve de travailler dans le célèbre magasin de chapeaux, autrefois tenu par ses ...
Lire plus
Lire plus
Sans surprise, on retrouve ce qui fait le cinéma de Lanthimos : vulgarité, complaisance dans l’humiliation de ses personnages, effets stylistiques inutiles (le fish-eye pour essayer de nous faire croire que c'est révolutionnaire dans un film d'époque). C’est un peu le pétomane qui aimerait nous faire croire qu’il est Mozart... Mais n'a pas le talent de Stanley Kubrick ou Milos Forman qui veut !
Seules Emma Stone et Olivia Colman ...
Lire plus
Lire plus
Du grand Sergio Leone et du grand De Niro ! Il était une fois en Amérique est une synthèse de ce que l'on voit de moins en moins au cinéma de nos jours : de beaux regards sur les protagonistes, de la violence pour illustrer les propos sans en abuser, une véritable évolution, et surtout une vraie histoire !
Retrouvez l'ensemble de nos critiques ciné sur Be French !
Retrouvez l'ensemble de nos critiques ciné sur Be French !
On a souvent eu des films qui montraient beaucoup mais ne racontaient rien. Ici, c'est l'inverse : seulement deux pièces servent de cadres filmiques mais l'habilité du scénario, ainsi que le travail sur le son, nous font voyager par une multitudes de situations et d'émotions. Pour un premier long, Gustav Moller réussit un coup de maître, grâce à un thriller prenant, divertissant, mené avec une redoutable intelligence d'écriture. Un film ...
Lire plus
Lire plus
Quatorze ans après le premier opus, la famille la plus populaire du monde des super-héros est de retour ! Et là, pas de Marvel Studios ou autres Warner Bros. à la baguette… Un bon vieux Pixar, avec ses qualités créatrices et d'animations incomparables ! Comme en 2004, c'est Brad Bird, appuyé à la production par John Lasseter (Toy Story, 1001 pattes), qui s'occupe de mettre en scène cet incroyable univers. Chose plaisante, surtout ...
Lire plus
Lire plus
Quelque part entre l'univers du jeu vidéo The Last of Us et le concept de Don’t Breathe, John Krasinski (également vedette masculine du film) s'essaie au cinéma de genre. On est bien loin de l'époque où son personnage de Jim Halpert développait une flegme hilarante dans la génialissime série The Office. Là, c'est totalement l'exercice de style : film fantastique, sans dialogues et sans budget. 20 millions de dollars, pour Paramount ...
Lire plus
Lire plus
Malgré vingt bonnes minutes en trop et une tendance à appuyer fortement sur le symbolisme, ce Black Panther tient ses promesses ! En temps que film d’action, à l’univers original et à la réalisation bien menée, rien n'est à redire. Une fois de plus, Ryan Coogler prouve qu'on peut compter sur lui, menant tambour battant un casting plaisant et des dialogues percutants !
Phantom Thread, chef-d'oeuvre d'un classicisme à la beauté époustouflante. La musique, composée par Johnny Greenwood, embaume somptueusement les costumes exceptionnels réalisés par Mark Bridges ! Après le très décevant Inherent Vice, Paul Thomas Anderson livre ici un vrai film de cinéaste, avec un réel point de vue dramatique. Le réalisateur prouve encore une fois son talent de conteur avec cette histoire si particulière, coincée ...
Lire plus
Lire plus
Bravo à ce surprenant Call Me By Your Name, et ses premières minutes de génériques qui annoncent déjà la couleur ! Il y a quasiment tout dans ce film : des acteurs appliqués, une réalisation impeccable, la campagne italienne, la douceur de l'été, la nostalgie de la musique des années 80, les premiers émois amoureux, les premières déceptions, le désir, la haine, la mélancolie, les relations familiales... Chaque plan de Luca ...
Lire plus
Lire plus
Des tournages effectués avec Noah Baumbach, Greta Gerwig en a gardé la simplicité et la beauté de ses plans tout en retenue. Saoirse Ronan se montre à l'aise sous les traits de Lady Bird, même si on s'attendait à un personnage plus rebelle dans sa manière d'agir. La poésie du film réside dans sa sincérité : comment mépriser la ville de notre enfance, puis idéaliser la capitale, pour finalement regretter avec nostalgie des coins que ...
Lire plus
Lire plus
Coincés entre la performance rythmique de Birdman et les blagues de Serial Noceurs, Nakache et Toledano ont du mal à créer un film qui leur est propre. Heureusement, la faible de mise en scène est comblée par un Jean-Pierre Bacri exceptionnel et un Vincent Macaigne toujours aussi fantasque !
Avec un Lion d'Or et deux Golden Globes au palmarès, La Forme de l'eau est annoncé comme l'un des grands prétendants aux Oscars. Reste maintenant à savoir si ces prix récompensent l'idée défendue par le film ou sa réelle qualité artistique…
Ceux qui ont exploré l'oeuvre de Guillermo del Toro ont compris la fascination du cinéaste pour la monstruosité. Mais celle-ci ne se cache pas toujours là où l'on croit. Dans La Forme de ...
Lire plus
Lire plus
Trois points sont à sauver dans ce 8eme opus :
1) La course au mythe et à la reconnaissance : échecs et incertitudes de Kylo Ren et Poe Dameron / 2) Des combats spatiaux fluides et habilement mis en scène / 3) Des femmes qui s'imposent comme les vraies héroïnes de cette nouvelle rébellion. Pour le reste, tout n'est qu'approximations scénaristiques, ressorts comiques désuets, symboliques grandiloquentes, et multiplication de regards ...
Lire plus
Lire plus
Gone Girl est un thriller bien écrit, parfois acide, maîtrisé au millimètre, et porté par la remarquable Rosamund Pike. Maîtrisé oui, mais peut-être un peu trop justement. L’esprit trop lisse du film et de ses différents personnages ne nous emportent pas vers quelque chose de plus fort, de plus torturé, comme l’ont pu être ses précédents films. Fincher pouvait pourtant prétendre à cela et c’est d’ailleurs ce qu’on ...
Lire plus
Lire plus
Si son scénario et les idées défendues semblent parfois instables, It Comes At Night surprend par son ambiance, sa mise en scène et sa photographie. Déjà intéressant dans Krisha, Trey Edward Shults prouve qu'il sait manier une caméra et diriger des acteurs à la perfection.
La grande force du film c'est à la fois son casting et la véracité. Les deux sont intrinsèquement liés puisque c'est le choix judicieux du casting qui amène une certaine authenticité aux personnages. Nakhane Touré, qui joue Xolani, est chanteur à l'origine. John Trengove l’a rencontré deux ans auparavant et a écrit le rôle en pensant à lui. Tout le reste du casting est aussi porté par des acteurs non-professionnels ...
Lire plus
Lire plus
Ghost in the Shell, film réalisé par Rupert Sanders d'après l'adaptation du manga de Masamune Shirow. Si bien sûr le film est l'adaptation du livre, Sanders s'est fortement inspiré de l'anime culte de Mamoru Oshii, réalisé en 1995, allant même jusqu'à reprendre certaines scènes en prises de vues réelles.
Un film au casting international : Scarlett Johansson incarne évidemment “le Major”, une actrice qui à travers ce film continue ...
Lire plus
Lire plus
Ouvert la nuit est l'archétype du film inégal. En effet, si de bonnes idées paraissent à certains moments, elles sont souvent annihilées dans les séquences suivantes. Par exemple, utiliser Michel Galabru ou Yoshi Oida dans des rôles caricaturaux et vraiment drôles c'est bien, mais lorsqu'Edouard Baer interprète une caricature de lui-même, ça devient tout de suite plus compliqué. Tout simplement, on n’arrive pas à croire ...
Lire plus
Lire plus
The Birth of A Nation, réalisé par Nate Parker retrace la vie de Nat Turner (interprété par Parker lui- même), un esclave qui mena une rébellion sanglante en 1831 contre les maitres blancs possesseurs d’ébène de Southampton County en Virginie. Turner était décrit à l'époque comme un criminel sanguinaire. Son action révolutionnaire a malheureusement mené les autorités à voter des lois encore plus restrictives ...
Lire plus
Lire plus
Dans La Flûte enchantée de Mozart, l'aria de la Reine de la Nuit est devenue l'une des plus cultes de la musique classique, non-seulement pour la technique parfaite qu'il faut avoir pour la chanter, mais aussi par sa force lyrique et narrative, sa noirceur et sa colère. Je me suis toujours demandé si quelqu'un arriverait à restituer réellement cette grandeur à l'écran, que ce soit dans un film, une production retransmise à la ...
Lire plus
Lire plus
Enigmatique projet que le nouveau film de François Ozon. Dans la plus grande discrétion, le réalisateur sort, à peine deux ans après Une nouvelle amie, Frantz, drame historique en noir et blanc mené par Pierre Niney et la quasi-inconnue Paula Beer. Le duo marche à merveille et le film s'avère être une belle romance, émouvante, symbole d'une époque charnière entre deux évènements funèbres pour l'Europe et l'Histoire. Car dans Frantz ...
Lire plus
Lire plus
Bertrand Bonello, réalisateur de l’Apollonide ou plus récemment de Saint-Laurent, souhaitait intituler son film Paris est une fête, rappelant le célèbre livre d’Ernest Hemingway qui connut une renaissance après les terribles attentats du 13 Novembre 2015. Finalement le film aura pour titre Nocturama, inspiré du roman Glamorama de Bret Easton Ellis, perdant peut-être de sa dimension politique pour laisser place à un thriller glaçant, ...
Lire plus
Lire plus
Il faut se l'avouer, Ariel Schulman et Henry Joost usent parfois d'artifices un peu convenus et restent limités dans leur mise en scène. Emma Roberts, paraît elle aussi un peu trop gentille pour incarner ce personnage emprisonné par un jeu diabolique "new generation". Toutefois, Nerve jouit d'un scénario bien écrit et d'un rythme non-négligeable, emportant le spectateur dans un conte numérique, comme si Jean de La Fontaine avait tenté de ...
Lire plus
Lire plus
Quelques mois après l’échec de Batman V Superman : L’aube de la Justice, Warner Bros remet le couvert avec Suicide Squad ! Le film était d’ailleurs reparti en tournage afin d’ajouter plus de « fun », d’après les souhaits de la production. Mais quel fun ? Et où a disparu toute l’audace qui caractérisait les films Warner-DC il y a quelques années ? Parce que si c’est pour nous pondre une production dont les ressorts ...
Lire plus
Lire plus
Depuis plusieurs mois, The Witch était présenté outre-atlantique comme le film événement, celui qui devait redonner un nouveau souffle au genre fantastique. Car au milieu de The Boy, The Door, ou encore Annabelle, un nouveau titre accrocheur aux allures de gags déjà bien réchauffés n'apparaissait pas comme une formidable nouvelle, surtout quand le film d'horreur n'a su nous enthousiasmer dernièrement qu'avec le très « carpanteresque ...
Lire plus
Lire plus
Quelques jours avant le début de ce 69ème Festival de Cannes, Liv Corfixen, la femme de Nicolas Winding Refn, sortait un documentaire présentant les angoisses du cinéaste à l'approche de la projection cannoise du film Only God Forgives en 2013. Éternel insatisfait, le réalisateur danois y exprimait ses craintes face à la réception du public, face « aux regards jetés » sur son œuvre. Car Winding Refn (dans sa manière de signer son ...
Lire plus
Lire plus
Le grand gourou Alejandro Jodorowsky était présent sur la Croisette pour présenter Poesia Sin Fin, la suite directe de La Danza de la Realidad. Comme il y a trois ans, Jodorowsky convoque son univers fantasque dans une autobiographie fabulée, dans laquelle ses deux fils interprètent son propre rôle. Hommage au spectacle, à la poésie, au théâtre, à la vie, au pardon, Poesia sin fin est un touche d'air frais dans un cinéma, peut-être ...
Lire plus
Lire plus
Ma'Rosa de Brillante Mendoza (Prix d'interprétation féminine pour Jaclyn Jose) propose un drame tantôt frénétique, tantôt indolent, mais avec un point de vue intéressant sur la vie des populations pauvres à Manille. Si la seconde partie du film s'affaiblit par un procédé répétitif et une narration un peu convenue, les premières 45 minutes proposent une mise en abîme virevoltante et un huis clos prenant, dignes d'un grand film hollywoodien.
Le VRAI navet de Cannes 2016 ! L'Étron d'Or revient sans conteste à Sean Penn pour The Last Face, pathétique histoire d'amour entre Javier Bardem et Charlize Theron (on est triste) au milieu des guerres africaines depuis un camp de Médecins sans frontières. À travers une réalisation clipesque bercée par un composition artificielle de Hans Zimmer, le réalisateur d’Into the Wild compile les liens de mauvais goûts, entre scènes d'amour ...
Lire plus
Lire plus
Belle réussite plastique et poétique, Ma Vie de Courgette a bouleversé les spectateurs cannois ! Dans un film d'animation, écrit par Céline Sciamma à partir du roman Autobiographie d'une courgette de Gilles Paris, Claude Barras livre une œuvre unique, alternant le plus grave et le plus enjoué. En effet, Ma vie de Courgette aurait pu être un film larmoyant sur un orphelinat (dans lequel se trouve bien sûr une enfant battue, un fils de ...
Lire plus
Lire plus
Avec L'économie du Couple, Jochim Lafosse réalise un film banal, pourtant porté à bout de bras par Bérénice Béjo et Cédric Kahn, avec la complicité des deux petites filles interprétant leurs enfants. Sur une construction ronflante, un scénario vu et revu, sans séquences marquantes (si ce n'est une danse sur Bella de Maître Gims, c'est vous dire !), L'économie du couple est clairement oubliable… En témoigne cette fin, où une ...
Lire plus
Lire plus
Couronné d'une Palme d'Or, le nouveau film de Ken Loach réussit là où La Loi du Marché échouait. Il s'avère que I, Daniel Blake ajoute du rire et de l'humanité là où le film de Stéphane Brizé n'était qu'une suite de scènes plates censées révéler une réalité sociale faussée par sa mise en scène. Si tout n'est pas parfait et que certaines scènes sont un peu faibles, Ken Loach propose une odyssée humaine dans laquelle un ...
Lire plus
Lire plus
Jeff Nichols, l'homme qui devait sauver le cinéma d'auteur américain, chute de haut avec Loving ! Alors qu'il proposait quelque chose d'innovant dans Take Shelter ou Mud, Nichols livre ici un film conventionnel, un biopic formaté pour les Oscars, à la mise en scène ultra-classique. Aucune surprise, aucun sursaut d'orgueil du côté de la réalisation, et une BO grandiloquente… Même Joel Edgerton (très juste) n'arrivera pas à donner la ...
Lire plus
Lire plus
The Transfiguration de Michael O'Shea, première réalisation ratée, tente d'allier film de genre et romance adolescente sans réussir à atteindre la pureté et le discours véhiculé par Morse. Pur cliché Sundancien, The Transfiguration ne ravira même pas les fans des histoires de vampires…
Pour Maren Ade et son Toni Erdmann (grand favori du public cannois et des critiques), nous n'avons toujours pas compris l'engouement qu'il soulevait. Les singeries d'un père (interprété par Peter Simonischek) tentant d'éclaircir le quotidien désolant de sa fille, ne suffisent pas à sauver 2h40 de vide, d'ennui, et d'idioties boostées au rire gras. Lorsque Fassbinder rencontre Patrick Sébastien, on tente tant bien que mal de crier au génie…