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La franchise n’a rien perdu de son identité graphique mais ce quatrième « Moi, Moche et Méchant », qui voit la famille Gru s’agrandir, souffre clairement d’un souci d’écriture. Tournant autour d’une vieille rivalité lycéenne franchement ridicule, le scénario s’éparpille aux quatre vents, ne sachant sur quel pied danser. On s’attend d’ailleurs à un affrontement entre les Minions et les légions de cafards de cet ennemi ...
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La promesse qui prévaut au début de « Event Horizon » s’effiloche plus rapidement qu’avance ce film de SF horrifique. En même temps, quand c’est signé Paul W. S. Anderson, on ne peut pas s’attendre à un miracle.
Un vrai film familial et récréatif. Pas du grand cinéma bien sûr mais du cinéma qui n’a pas d’autre prétention que de nous divertir et de nous faire rire. Les acteurs en sont conscients et ne trichent pas.
Violet va t-elle arriver à pousser la chansonnette en public ? Telle est la question qui m’a taraudé durant une looooongue centaine de minutes bien niaises. La réponse est tout au bout… d’un inexistant suspense. Une maigre consolation toutefois: la musique est bonne.
Le public ne s’y est pas trompé : l’histoire a beau être simple, un peu répétitive et prévisible, elle est mise en scène avec tellement de tendresse et de sincérité qu'il s'est déplacé en masse en salles pour faire de « Un P’tit Truc en Plus » le carton français de cette année 2024. Pari gagnant pour Artus, doublé d’un joli pied de nez à tous ces producteurs qui n’ont pas cru à sa comédie, ni à ses personnages si attachants.
Ça commence comme un « Mission: Impossible » avant d’entamer une irréversible chute libre. Mal ficelé, mal dialogué, mal joué, le trio gagnant d’un énième film d’action Netflix inutile et jetable.
Le soutien de plusieurs figures du « Ghostbusters » original à cette nouvelle génération de chasseurs n’apporte rien, si ce n’est de jouer la carte de la nostalgie. Pour le reste, cette paresseuse « Menace de Glace » a les mêmes défauts que le précédent (« l'Héritage »). Pas terrible donc…
Je coche les décors, les costumes, les maquillages, l’aspect décalé du film et l’interprétation de Louise Bourgoin. Et pourtant, cette adaptation de l’univers de Tardi orchestrée par Luc Besson ne m’a pas vraiment laissé un souvenir impérissable, loin de là. J’explique cette apathie par le fait que je ne suis tout bonnement jamais rentré dedans.
Si trépidante soit-elle au niveau du rythme et de son montage, cette comédie à la distribution pourtant relevée, n’est pas vraiment ce qu’a fait de mieux Jean-Paul Rappeneau. L’invitation au voyage est alléchante mais elle tourne court.
En 7-8 minutes, tout est déjà en place, ou presque, mais Thomas Cailley en rajoute 120, parfaitement maîtrisées et en corrélation totale avec l’audace de cette histoire de mutations. Film multi-genres non défini, « Le Règne Animal » s’appuie sur des effets spéciaux, des maquillages, une photographie et une musique qui contribuent pleinement à sa fertilité. Plaçant l’humain au cœur du récit, le scénario repose sur la ...
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Alain Delon débute la décennie 80 devant la caméra de Jacques Deray, avec « Trois Hommes à Abattre », un thriller carré sans être ouf, bien interprété et à la fin pour la moins brutale.
En 1970, trois films, et pas des moindres, épousent la cause des indiens : « Little Big Man », « Soldat Bleu » et « Un Homme Nommé Cheval ». Ce dernier, réalisé par Elliot Silverstein témoigne d’une grande rigueur dans la reconstitution des us et coutumes de la culture amérindienne, dont de saisissants "voeux du soleil", et offre à Richard Harris, l’un de ses plus grands rôles.
Ce pâle remake de « Les Grands Fonds » n’a que peu d’intérêt si ce n’est quelques jolies prises de vues sous-marines et les plastiques de Paul Walker, pour les filles, et de Jessica Alba, pour les mecs.
Le voyeurisme est au centre de ce grand classique d’Alfred Hitchcock au décor unique, plaçant le spectateur dans la même position que celle de James Stewart. Malgré quelques longueurs, la mise en scène est parfaitement maîtrisée et les 15 dernières minutes rattrapent bien le décollage tardif du suspense.
Le premier m’avait vraiment bluffé. Du coup, j’ai été un peu moins surpris par celui-ci. Pas fan du multivers, le scénario m’a quand même séduit par sa solidité et une noirceur plus présente. Et que dire du graphisme, une tuerie il est vrai.. Néanmoins, j'ai trouvé les arrières-plans un peu grossiers et, vu mon âge, j'ai fini par saturer sur la durée (2h20). A suivre…
Débutée en 2011, la réactualisation de « La Planète des Singes » poursuit son chemin avec ce quatrième volet, situé 300 ans après la mort de César. Porté sur l’action, le film, dirigé par Wes Ball, est un solide divertissement avec de tous nouveaux personnages. La qualité des effets spéciaux se bonifie encore plus mais la saga n’évolue pas d’avantage pour autant, tournant quasiment toujours autour des mêmes thèmes que ...
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« I’m Not There » n’est pas un biopic à proprement parler mais une étude originale et déstructurée de Bob Dylan à travers 6 incarnations fictives du prophétique chanteur à 6 périodes de sa vie et interprétées par 6 comédiens différents, dont une Cate Blanchett particulièrement bluffante. Osé et déroutant, le concept de Todd Haynes l’est assurément mais le voyage s’avère confus pour les non-initiés (comme moi) et un brin longuet.
Depuis quelques années, Gilles de Maistre s’est spécialisé dans la fable animalière mais le fossé entre les intentions et la création s’élargit film après film. Le scénario du « Dernier Jaguar » est bâclé, accumulant les invraisemblances. La gestion des flashbacks est douteuse, la photographique terne et le casting franchement pas convaincant. Seuls les paysages et les images mettant en scène le(s) jaguar(s) m’ont gardé en éveil.
J’ai découvert l’existence de Srinivasa Ramanujan, jeune mathématicien indien surdoué du début du XXème siècle, à travers le film de Matt Brown. Un biopic de très bonne facture, intéressant en plus d’être étonnamment profond et porté par les excellents Dev Patel et Jeremy Irons. Jolie découverte.
Une comédie romantique toute gentillette dont il n’y a pas grand chose à retenir si ce n’est que son succès lança définitivement aussi bien la carrière de Tom Hanks que celle de Ron Howard en tant que réalisateur.
Célébrant la première véritable rencontre cinématographique entre Jean-Paul Belmondo et Alain Delon, «Borsalino» raconte l’ascension de deux truands dans le Marseille des années 30. Inspirés de deux individus ayant réellement existé et réalisé par Jacques Deray, on est quand même bien loin des grands films du genre. C’est plat, long, vieillot et ennuyant. Une renommée surfaite en somme d'ou se détache le célèbre thème ...
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L’objet de Win Wenders a beau être singulier, empreint de poésie et filmé majoritairement d’un noir-blanc de toute beauté, je n’ai pas accroché. Un film que j’ai trouvé longuement ennuyeux et prétentieux.
Devant la discrète caméra de Sidney Lumet, les tourmentés Marlon Brandon et Anna Magnani donnent magnifiquement corps au texte de Tennessee Williams. Le film a vieilli mais l’interprétation demeure très forte.
L’histoire d’une opération de désinformation orchestrée par les services secrets britanniques durant la Seconde Guerre mondiale que le film de John Madden n’arrive pas à transcender. Un film d’une grande platitude sur un sujet qui avait pourtant tout pour fasciner son auditoire. Intéressant mais raté.
Pas le plus connu, ni le meilleur de Billy Wilder mais sa version du célèbre locataire du 221b Baker Street n’est pas dénuée de saveurs. Burlesque, ambigu et joliment mise en scène, le film tarde toutefois à se mettre en place mais une fois véritablement lancé, il se montre aguicheur, trop tard cependant pour pleinement me satisfaire.
L’accumulation des incohérences, comme l’évolution physiques quasi inexistante des protagonistes, pèse lourd sur « Soudain Seuls ». Et même si la dernière partie du film hausse sensiblement l’ensemble, cette problématique ne cesse pas pour autant. Reste les paysages (le tournage a eu lieu en Islande) et la bonne performance de Melanie Laurent, supérieure à celle de Gilles Lellouche.
Je connaissais quelques brides de l’histoire mais je n’ai jamais lu le roman de Dumas. Armé d’un budget confortable, Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière nous offre un beau et grand spectacle moderne et en perpétuel mouvement. Je ne regrette pas du tout de m’être déplacé en salles pour découvrir une adaptation parfaitement équilibrée et sans temps mort. D’ailleurs, les 3 heures de leur « Comte de Monte-Cristo » ...
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Ce biopic se focalise sur une période charnière dans la carrière de Bob Marley, allant de la fin 1976 jusqu’au concert "One Love Peace Concert" du 22 avril 78, par ailleurs trop vite expédié en fin de film. La musique est omniprésente et l’interprétation de Kingsley Ben-Adir est positive. Par contre, les flashbacks sur son passé n’apportent rien et les combats d’unités sociales et politiques du chanteur, bien que flottants sur ...
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En 1989, Steven Soderbergh a 26 ans et décroche le Graal à Cannes avec une histoire écrite en quelques jours, à la suite d’une rupture, sur un vulgaire bloc-notes. Un premier film d’auteur et d’acteurs réussi, avec James Spader, Andie MacDowell, Laura San Giacomo et Peter Gallagher.
Ce film sur la bipolarité m’attirait mais je ne l’ai trouvé si bon que ça. Le titre est bien choisi mais l’histoire tourne en rond même si la performance de Damien Bonnard est incroyable. De plus, j’ai été dérangé par le fait que l’alchimie du couple que ce dernier forme avec Leïla Bekhti ne fonctionnait pas à mes yeux. Par contre, les réactions de leur fils, joué par le jeune Gabriel Merz Chammah, m’ont semblé assez plausibles.
Dans la tradition des films paranoïaques des années 70, « Capricorn One » s’inspire des théories complotistes autour de l’alunissage d’Apollo 11. Un film plutôt bien torché alliant science-fiction et chasse à l’homme dirigé Peter Hyams.
Je n’ai vu que les version US du kaijū japonais mais aucun ne m’a satisfait. Pour célébrer les 70 ans du premier exemplaire de la franchise, la Tōhō revient aux fondamentaux en produisant « Godzilla Minus One » pour un budget bien moindre à ceux exorbitants des studios américains. Le résultat n’est si pas mal, malgré deux gros bémols finaux, mais l’ensemble vaut vraiment mieux que tout ce que j’ai vu jusqu’à maintenant.
Lasse Hallström signe une délicate friandise, simple et légère, portée par Juliette Binoche et une jolie brochette de comédien.es.s. Une histoire qui prône la différence, un brin naïve mais qui se déguste sans mal.
Au milieu des années 80, Vanessa Spingora entame une relation avec l’écrivain Gabriel Matzneff. Elle a tout juste 14. Son récit autobiographique déclenche, à sa sortie en janvier 2020, un petit séisme et dévoile son histoire sous l’emprise répugnante de ce pédophile autoproclamé et reconnu. Proprement bouleversant mais en deçà du livre et ne dénonçant qu’un substance l’hypocrisie du monde de l’édition et la compassion des ...
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Ron Howard met ses compétences au service de cette saisissante reconstitution d’un sauvetage très médiatisé, survenu en 2018, interprété par Viggo Mortensen, Colin Farrell et Joel Edgerton. La force de « Treize vies » est que bien que l'on connaisse son issue et les moyens déployés, la tension est palpable durant tout le film, surtout durant la dernière heure. Un récit qui aurait mérité une sortie en salles.
Quarante ans après, on nous ressert les mêmes gags, quelques chansons et certaines scènes de l’original. Ça fait un peu réchauffé. Cependant, alors que l’entreprise de ce quatrième volet ne sentait vraiment pas bon de prime abord, ce retour à Beverly Hills s’avère pas mal du tout. Récréatif et largement supérieur au 3, « Axel F. » spécule à fond sur le plaisir et la nostalgie. Rosewood, Taggart, Serge et Jeffrey Friedman ...
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