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Malmenant sans scrupule la bienséante sainte nitouche morale de la société américaine, Billy Wilder épingle les fondements du couple à son tableau de chasse. Outre le rire, il provoque à diverses occasions un certain malaise par une cruauté et un sadisme plus accrus qu’à l’accoutumée. Il n’empêche, je me suis personnellement très bien amuser devant « Embrasse-moi Idiot » en compagnie de Dean Martin, Kim Novak, Ray Walston, ...
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Etouffant jusqu’à l’ultime seconde. Ce surprenant huis clos de Rodrigo Cortès m’a tenu en haleine durant ses 95 minutes en dépit d’un décor des plus restreints. Et bravo à Ryan Reynolds pour sa performance.
C’est la passe de 4 pour les mauvais garçons de Miami. On connaît l’emballage, bourré de vannes et de fusillades mais à l’intérieur, y’a grand chose de consistant, mais ça divertit. N’est-ce pas l’essentiel finalement ?
Drôle, irrévérencieux, trash, gore, truffé d’action, de références et de caméos. Peu importe le scénario, « Deadpool & Wolverine » est un pur moment de récréation, excessif en tous points bien sûr et même, si étonnamment soit-il, touchant. Il serait idiot de s’en priver.
Brian De Palma ouvre la décennie 80 avec un thriller troublant et sulfureux dont le « Psychose » d’Hitchcock est le référentiel. Manipulateur, le réalisateur ne cesse de jouer sur la dualité des oppositions dons une trame fécondée dès sa scène d’ouverture par le sexe. Avant qu’il ne bascule, les 30 premières minutes du film, intimistes, sont portées par Angie Dickinson qui, a l’aube de la cinquantaine, trouve en ...
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Ça sonne rock et les 50´s. Dans la forme, Walter Hill nous sert est un long clip-vidéo chamarré alors que dans le fond, « Les Rues de Feu » s’apparente à un western urbanisé au croisement du film d’action et du film musical, dont la bande originale est vraiment excellente. J’ai revu avec un plaisir nostalgique cet objet conceptuel devenu culte avec le temps mais qui fut un échec cinglant à sa sortie en 1984.
Le synopsis promet, le climat angoisse mais l’écriture est maladroite. Elle s’éparpille et a du mal à trouver son équilibre, obligeant Ishana Night Shyamalan à user d’accommodements pour étayer son intrigue. Du coup, son premier long-métrage est boiteux mais l’envie de surfer sur les traces du paternel est là.
Inspiré d’un fait divers authentique, ce film d’Henri-Georges Clouzot se veut la vitrine peu reluisante d’une certaine population sous l’Occupation. Noirceur, paranoïa, délation, fausses pistes, rebondissements et suspense, le tout écrit avec intelligence et réalisé avec beaucoup de minutie et de maturité. Plus de 80 ans au compteur et pourtant « Le Corbeau », par sa modernité, n’a quasiment pas pris une ride. Un chef ...
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Utiliser la surenchère pour combler la précipitation avec laquelle une suite est mise en chantier n’est clairement pas une solution. Bien que divertissant, « Transformers 2, la Revanche » est un trop-plein bordélique qui s’apparente à un manuel de ce qu’il ne faut pas faire en matière d’indigestion cinématographique. Plus d’effets spéciaux, plus d’action, plus de destructions, plus de plans, plus de bruit, plus de ...
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N’ayant rien appris des erreurs du numéro 2, producteurs, scénaristes et réalisateur nous ont pondu un hypertrophié troisième opus tout aussi foutraque. De l’inconsistance de la première partie aux 45 minutes d’une généreuse dévastation de Chicago, on en prend plein les yeux et les oreilles. En dépit de l’aspect purement récréatif, prédomine le sentiment que la franchise ne remontera pas de sitôt la pente descendante dans ...
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Surpris de ce renouvellement qui plus est largement supérieur aux deux derniers « Transformers » dirigés par Michael Bay. De l’action, de l’humour et des effets visuels en nombres et en qualité. Fidèle à l’esprit de la franchise, le scénario n’est pas très élaboré mais offre deux agréables heures d’amusement.
Quand le meilleur d’un film est sa bande-annonce, c’est jamais bon. Même si l’esthétisme de « Longlegs » est indéniable, j’ai trouvé que la promesse n’était pas tenue.
Inspiré des jouets Hasbro et du dessin animé télévisé du même nom, « Transformers » déboule avec fracas sur les écrans en 2007 sous l’impulsion de l’excessif pyrotechnicien Michael Bay. Sans surprise, les effets visuels sont l’argument clé du film. Cependant, le scénario se montre plutôt solide pour une entrée en matière et la distribution acceptable. En effet, Shia LaBoeuf tient étonnamment bien la baraque sur ses frêles ...
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On oublie souvent de citer « Conversation Secrète » quand on évoque la filmographie de Francis Ford Coppola, alors que ce film lui valu sa première Palme d’Or. Sortie l’année de la démission de Nixon (1974) et abondamment nourrie de paranoïa, l’intrigue ne m’a hélas guère captivé. Je retiens toutefois la belle performance de Gene Hackamn, expert obsessionnel et introverti de l’écoute, ainsi qu’au soin apporté au son.
Voici l’une, voire la plus connue des adaptations du célèbre roman éponyme de Sir Arthur Conan Doyle. Comme c’est produit par la Hammer, on retrouve obligatoirement des habitués : Terence Fischer à la réalisation, James Bernard à la musique, Peter Cushing dans le rôle de Sherlock Holmes et, bien sûr, le grand Christopher Lee.
Je ne suis pas sorti indemne de la découverte, un peu par hasard, de ce film que je ne connaissais pas. Même s’il se montre frileux à en montrer davantage, William Wyler aborde, en ce début des Sixties dans cette Amérique puritaine pourtant en mutation, un sujet tabou (qui, ne nous leurrons pas, l’est d’ailleurs toujours autant de nos jours) : l’homosexualité. Anéanties par les répercussions d’un mensonge d’enfants sur leurs ...
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Film pour teenagers boutonneux. Le pitch est original mais traiter platement en plus d’être mal joué. A noter qu’auréolé par son succès, 5 suites ont été produites à ce jour en reprenant exactement le même mode opératoire. T’as vu celui-ci, t’as vu les autres…
Il y a beaucoup de douceur dans la façon que Sofia Coppola a de raconter et de mettre en scène cette histoire vraie. Ceci a pour conséquence d’ajouter une touche cotonneuse au geste proprement dramatique des sœurs Lisbon. Ce premier long-métrage, aussi soigné que maîtrisé, reste aujourd’hui encore son meilleur film. Même si la distribution ne présente aucune faute de goût, c’est bel et bien Kirsten Dunst qui attire tous les regards.
Fresque historique ayant pour cadre les croisades, je n’ai abordé « Kingdom of Heaven » qu’à travers sa version longue. Avec comme point d’orgue la prise de Jérusalem par l’armée de Saladin, Ridley Scott a mis tout son savoir-faire au service d’un bel ouvrage épique qui vaut le coup d’œil en dépit de l’échec de sa version initiale.
Combat de coqs entre Bernard Giraudeau et Bernard-Pierre Donnadieu. Pour ceux qui ne le connaissent pas, « Rue Barbare » peut être vu comme une curiosité, tant son climat à la fois glauque, malsain, sauvage, violent et désespéré, est peu courant dans le cinéma français. Dirigé par Gilles Béhat et mis en musique par Bernard Lavilliers, le film n’a pas si bien vieilli que ça. J’en gardais en effet un bien meilleur souvenir par ...
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Les dialogues et le casting sont les atouts de cette fiction, inspirée de faits réels, qui dépeint le monde du marché de l’art avec une pointe d’acidité et de cynisme.
Je suis un spectateur qui cherche parfois qu'a se divertir devant un gros truc ricain et qui a constaté que cette franchise n'a fait que de se détériorer inexorablement au fil du temps. J’ai retrouvé néanmoins avec ce prequel d’animation évoquant, sous fond de lutte des classes, les origines de d’Optimus Prime et de Megatron, le même plaisir (coupable) que lorsque j’ai découvert le tout premier « Transformers » de Michael Bay. ...
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Je me suis désintéressé du film après quelques minutes et fait autre chose tout en gardant un œil dessus. Mon avis n’est donc pas objectif mais j’avoue qu’absolument rien, de son approche psychologique aux scènes gores, ne m’a incité à y reporter mon attention.
Il y a bien un petit air bucolique qui accompagne cette balade fluviale mais après trois écluses, on a fait le tour. A cette « Petite Vadrouille », je préfère nettement « La Grande… ».
La vie de tout un écosystème en 4 saisons autour d’un vieux chêne majestueux. Les images sont belles de même que la musique qui les accompagne mais l’expérience ne pas emballé plus que ça, son ton soporifique ayant pris le dessus sur sa teneur poétique.
Louis Malle s’offre Jeanne Moreau et Brigitte Bardot pour garnir cette comédie d’aventure révolutionnaire. Ça se veut musical, burlesque et divertissant mais aucun de ces adjectifs dominent le détachement qui m’a habité durant le visionnage du film.
Abordant le dérangeant sujet de la collaboration sous l’Occupation, le film de Louis Malle suscita forcément la controverse à sa sortie. L’approche est très intéressante mais mon Dieu que c’est mou ! De plus, je n’ai perso pas été convaincu par le jeu de son acteur principal.
En octobre 1980, Coluche se lance dans la course à la Présidence, "pour leur foutre au cul". Cette « Histoire d’un Mec » - ou plutôt un segment de son histoire, ne présente que trop peu d’intérêt, pour ne pas dire aucun. Malgré toute l’admiration que j’ai pour Antoine de Caunes, son film est laid et un ratage complet, même si je reconnais que l’interprétation de François-Xavier Demaison est convaincante. Coluche méritait beaucoup mieux.
L’histoire d’un acteur reconnu qui tente de se rapprocher une énième fois de sa fille. Un joli film simple et non dénué de tendresse, avec un Francois Damiens touchant et Salomé Dewaels que je découvre ici. Petit coup de cœur pour la séquence du bar.
Si une première histoire d’amour est fondamentalement marquante, celle de Jackie et Clotaire l’est bien sûr tout autant, sinon davantage. Plus encore que leur pendant adulte Adèle Exarchopoulos et François Civil, Mallory Wanecque et Malik Frikah forme en toute logique le duo puissamment fédérateur de « L’Amour Ouf » et font de sa première partie un uppercut auquel la deuxième n’arrive malheureusement pas à régater. C’est ...
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Le trop plein de clichés et de caricatures tue cette comédie sociale et prévisible. Y’avait pourtant matière à faire largement mieux. Bref, c’est loupé.
Fort de son casting emmené par l’excellent Paul Dano, le film de Graig Gillepsie revient avec punch et humour sur l’affaire GameStop qui vit avant tout du bruit aux USA. Une connaissance du jargon boursier est certes un atout mais « Dumb Money » offre un éclairage assez clair pour permettre à tout en chacun de s’intéresser et/ou de s’informer sur la guéguerre que se sont livrés, au moment du Covid, petits investisseurs et fonds ...
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75 minutes théâtrales en compagnie de 4 excellents acteurs - Isabelle Carré, Bernard Campan, Julia Faure et Pablo Pauly pour une soirée entre voisins en forme de thérapie de couple aux dialogues ciselés et à l’humour pimenté. C’est rythmé, drôle et il est même permis de pousser cette comédie des mœurs à la réflexion.
Le scénario de « Twisters » a de grandes similitudes avec celui de l’original auquel va largement ma préférence. Une réjouissance salvatrice toutefois pour les effets spéciaux.
De père en fils, les Von Erich se sont fait un nom dans le monde du catch jusqu’au jour où le sort (les protagonistes parlent de malédiction) va s’acharner sur la famille. Derrière l’esprit de compétition, la sueur et la testostérone, « Iron Claw » raconte surtout la trajectoire dramatique de 4 frères poussés par un géniteur autoritaire à concrétiser les rêves inaccomplis de ce dernier. La masculinité est mise à mal dans ...
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« Le Juge Fayard dit " Le Shérif" » est l’un des grands polars politico-judiciaires du cinéma français des années 70. Inspiré de faits réels dont l’assassinat du juge Renaud survenu un an avant son tournage, ce film est aussi solidement dirigé par Yves Boisset qu’interprété par Patrick Dewaere.