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Comme pour Fermer les yeux, ce film de Victor Erice prend son temps. On ne voit toujours pas où le réalisateur veut en venir au bout de 40 minutes de film, ce que je trouve un peu long. Par contre, une fois qu'on comprend, le film prend une autre dimension.
Dans l'Esprit de la ruche, Victor Erice évoque ce moment particulier et décisif de l'enfance où on se confronte à la perspective de la mort. Et là où il frappe le plus fort, c'est ...
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Une voiture dépose un homme au bord d'un chemin de terre qui mène à un petit village. Autour, rien que le manteau infini de la neige, le bruit du vent et la silhouette des montagnes au loin. L'homme avance difficilement jusqu'à l'entrée d'une petite maison, dont l'intérieur semble seulement éclairé à la bougie.
Le film a commencé il y a cinq minutes mais on sait déjà qu'on est chez Nuri Belge Ceylan. Son cinéma est comme ce ...
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On commence par la chute d'une balle. Elle rebondit sur les escaliers menant au grenier. Un chien descend de l'étage et finit par la rattraper, dans sa gueule. Est-ce l'animal qui a fait tomber la balle ou est-ce quelqu'un d'autre ? spoiler: On ne le saura jamais vraiment, même si on comprendra par la suite que Samuel était en plein travail à l'étage pendant que Sandra était interrogée par une étudiante dans le salon.
Ces ...
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Quel meilleur âge que celui de l'adolescence pour disséquer le sentiment amoureux ? C'est finalement ce que s'attèle à faire Abdelatif Kechiche depuis l'Esquive, et il le fera encore plus profondément par la suite avec La Vie d'Adèle puis Mektoub my Love. Filmer la naissance du désir à partir d'une lèvre qui se mord, d'un mot qui titube ou d'une ride qui surgit au coin de la bouche, c'est ça, Kechiche. Dans l'Esquive, film sorti en ...
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C'est quelque chose de découvrir une grande actrice ou un grand acteur. Comme une sensation d'avoir réellement rencontré une personne, une vraie, dans toute sa complexité, sa beauté et sa vérité. Et surtout, avoir conscience que cette personne pourrait être tout autre. Conscience d'avoir vu un personnage devenir une personne.
Gena Rowlands est une grande actrice. Dans Gloria, elle est cette femme "forte", à la carapace dure comme de ...
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Comment raconter l'amitié en ne se focalisant que sur ce qui la détruit. Ce Climb nous amène d'emblée à juger Kyle et Mike, deux amis d'enfance qui se bouffent l'un l'autre dès qu'une relation amoureuse les éloigne. La métaphore lourde était à craindre après cette première scène très drôle, où Kyle avoue à Mike qu'il a couché avec sa femme tandis qu'ils grimpent un col à vélo. Verrait-on des références constantes à une ...
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Le sentiment d'enfermement est prégnant, et ce dès les premiers plans qui ensserrent Vittoria dans les griffes de son époux. Elle fait les cent pas, s'assied en boule, se couvre la tête. Ce regard la hante. Il pue l'ours, la grosse patte poilue avachie sur son corps à elle, comme s'il lui appartenait. Elle voudrait respirer de nouveau. Alors elle le quitte. C'est difficile, elle revient d'abord. Mais finit par triompher : elle ouvre la porte ...
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spoiler: "Non, je ne vous dirai pas la vérité, car autrement, vous me tueriez". Voilà comment Henry McHenry entame sa défense lors de son procès. C'est, à mon avis, bien plus qu'une énième provocation de sa part. J'y vois une porte d'entrée dans l'oeuvre : tout comme, au début, il explique sa vocation de comédien par la volonté de "dire des vérités sans se faire tuer". Comme si l'art ne pouvait exister que par le factice, ...
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Je vais être franc: je me suis emmerdé pendant une bonne heure. Oui, c'est un Hitchcock. Oui, c'est un de ses plus grands (dit-on). Mais je n'ai pas peur de le dire, et de le redire même: on brasse de l'air pendant un bon moment. Alors certes, "pour l'époque" (c'est déjà mauvais signe d'avoir à le préciser, comme si on lui cherchait des circonstances atténuantes), le film est hyper-novateur (le cadrage, les lumières, la réalisation en ...
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Gros coup de coeur pour ce réalisateur! Quelle mise en scène! Quel esprit! C'est le cinéma que je loue, celui qui me passionne, qui me frappe. Tout réside dans un rythme soutenu. Pas le rythme du récit, non. Le rythme des sensations. Le rythme de l'émotion. Le spectateur est pris dans un tourbillon d'émotions aussi puissantes que variées, et ce du début (grâce à une scène d'introduction qui heurte, tout en musique) à la toute fin ...
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J'ai vu ce film à la télé, dans des conditions inappropriées pour apprécier du cinéma...mais il a quand même réussi à me frapper. Malgré mes réticences à l'esprit Kubrick, je ne peux que m'incliner devant une telle maîtrise et un tel génie. Du grand art.
2001 l'odyssée de l'espace est une véritable expérience cinématographique, sensorielle et philosophique. C'est abstrait, certes, et on n'arrête pas de se demander pendant le ...
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Je pense qu'on atteint là la quintessence du cinéma. C'est une oeuvre d'art dont Lynch nous gratifie avec Mulholland Drive. Et comme pour toute oeuvre d'art, le spectateur en ressort frustré. Après être passé par toutes les émotions possibles, il doit admettre qu'il n'a pas fait le tour de la fresque. Impossible. Ou du moins sans le revoir 2 ou 3 fois. C'est une chimère cinématographique à 7 ou 8 dimensions. Non seulement la mise en ...
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Ah que c'est bon! Du cinéma! Du vrai! Regorgeant de trouvailles, bâtissant peu à peu une atmosphère fabuleuse, couvant un univers empli de noirceur et de féérie, Crimson Peak sera un régal pour celui qui aime la créativité que peut offrir le 7ème art.
Passons sur un scénario, il faut l'avouer, bancal et vide. Del Toro, mis à part une certaine réflexion à peine effleurée sur le deuil, échoue à faire vivre son propos, amorphe sous ...
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Des râles d'enfant comme une étincelle. Saul l'entend gémir et se retourne soudain, comme s'il se réveillait d'un sommeil profond, d'une anesthésie générale qui aurait mal tourné. Cet enfant, ce petit être qui a miraculeusement survécu aux chambres à gaz, ce bout d'homme qui n'a pas voulu s'éteindre, mais qui disparaitra inévitablement dans quelques minutes, c'est son fils. Ce sera son fils, jusqu'au bout. Lui qui s'était déjà ...
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S'il fallait ne retenir qu'une comédie dramatique, ce serait bien celle-là. Deuxième long-métrage de Sofia Coppola, Lost in Translation raconte l'histoire de deux Américains paumés au Japon. Bob Harris, interprété par un Bill Murray génial dans un rôle qui lui sied à la perfection, rencontre Charlotte, incarnée par Scarlett Johansson dans un de ses premiers grands rôles. L'un ne sait plus que faire de sa carrière d'acteur qui ...
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Seul film à avoir raflé les 5 oscars majeurs (meilleur film, meilleur acteur, meilleur actrice, meilleur réalisateur, meilleur scénario) avec New-York Miami et Vol au-dessus d'un nid de coucou, Le Silence des Agneaux rentre clairement dans la catégorie culte. Tiré d'un roman de Thomas Harris, le film relate l'histoire de Clarice Starling, stagiaire au FBI qui se retrouve au coeur d'un dossier majeur impliquant Hannibal Lecter, psychiatre ...
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Époustouflante interprétation de la part de Robert de Niro, qui au fil du film fait oublier l'acteur au profit du rôle. Jake La Motta, véritable brute sanguinaire aussi bien sur le ring qu'en dehors, cache-t-il un coeur d'or à l'intérieur? C'est en tout cas ce que le spectateur se surprend à espérer tout le long du film, Scorcese introduisant avec brio de l'ambiguité là où il n'y en avait pas, à l'évidence ( spoiler:
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Un ovni cinématographique. A la fois divertissant et émouvant, cette Vie rêvée est une ode à l'anticonformisme et à la vie en général. Elle souffre cependant de longueurs..en raison d'une romance à l'eau de rose, très mal interprétée et lourde de clichés. C'est dommage, car c'était la recette parfaite pour un grand film..Mais ce n'est qu'un bon film, marquant cependant.
Un pitch de départ totalement gâché, voilà à quoi on pourrait résumer cet énième thriller américain complètement raté. Le pitch en question: une femme se réveille chaque matin complètement amnésique, ne se souvenant même pas de son identité. Son médecin lui conseille de tenir un journal vidéo pour reconstituer un fil conducteur à son existence. Mais peut-on vraiment exister sans souvenirs? Sans identité? Contrairement à un ...
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Même si au départ le ton peut être agaçant, surtout pour moi qui ne suis pas du tout fan de Thierry Lhermitte, Quai d'Orsay se révèle être une comédie de qualité. Comédie...Oui mais pas trop. C'est surtout une satire de cette classe politique, à la fois de ceux qui occupent le devant de la scène et de ces "travailleurs de l'ombre" comme on aime à les appeler. La dernière scène notamment laisse ce sentiment que tout n'est que ...
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C'est un thriller politique honnête, mais trop peu innovant et bien trop conventionnel à mon goût. Les personnages, notamment, méritaient d'être approfondis et sondés, pour peut-être créer un semblant d'émotion et d'empathie chez le spectateur.
Redford ne m'aura pas encore convaincu derrière la caméra, ça c'est sûr.
Redford ne m'aura pas encore convaincu derrière la caméra, ça c'est sûr.
Un film d'espionnage captivant et moderne; souffrant de quelques maladresses et incohérences, mais surtout de la gueule d'ange de son acteur principal qui m'insupporte au plus haut point.
Un spectacle! Un immense spectacle! Disons que s'il n'est pas vu sur grand écran, ce film vaudrait au maximum 1,5. Voilà l'ampleur de la réussite visuelle de Ridley Scott, qui une fois encore n'a pas lésiné sur les moyens pour mettre plein les mirettes aux spectateurs. C'est ce qu'ils attendent après tout. On a droit à des scènes littéralement époustouflantes (les scènes de bataille, les scènes de poursuite, la scène de la Mer Rouge) ...
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Rarement un film m'aura rendu aussi indécis. Il y a de telles qualités, mais aussi de tels défauts... J'aurais aussi bien pu mettre 4,5 que 2. J'ai donc choisi ce qu'on pourrait appeler un juste milieu, même si j'ai des doutes sur le "juste".
Commençons par ce qui fâche. Qu'est-ce que c'est que ces effets visuels kitschs?? Je ne sais pas où a voulu en venir Darren Aronofsky, qui n'est pas pourtant pas le dernier venu quand il s'agit de ...
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Pâle copie de Hunger Games, Divergente s'inscrit dans la lignée des teen-movies du moment, avec toujours la même trame de fond (au sein d'une société soumise à un pouvoir totalitaire, un ou deux ados rebelles, de préférence des belles gueules de star, attisent la révolte). Même esprit que Hunger Games donc, mais malheureusement pas la même qualité. On tombe rapidement dans les dialogues clichés et inutiles, et surtout dans un ...
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Ca a quand même tout d'une déception. Je ne pourrais pas vraiment identifier ce qui manque vraiment par rapport au Seigneur des Anneaux, ou même des deux premiers opus. Peut-être un peu de fantasy. Un peu de cette intrigue moyennageuse. Moins de kitsch dans l'image. Oui, je pense que c'est surtout ça qui me dérange. Le côté kitsch, les images de synthèse en cascade, peut-être même la 3D, perdent l'esprit du Seigneur des Anneaux. Le ...
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Premier opus de ce qui deviendra la franchise d'action par excellence, Piège de Cristal insuffle clairement l'esprit Die Hard. Un Bruce Willis en sale flic viril et casse-pieds, aux répliques tellement cinglantes qu'elles en deviennent rapidement cultes. L'humour est bien entendu de la partie; ce second degré si présent dans les prochains volets est également là, réelle marque de fabrique. Et puis surtout, tous les ingrédients sont là ...
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Un Western très intéressant du point de vue historique. On en apprend beaucoup sur cet épisode de la guerre entre Indiens et Américains, qui vu naître la légende de Thomas Jeffords, messager américain qui s'est lié d'amitié avec les Apaches et qui a contribué à la trêve entre les deux camps. C'est également un film qui a marqué l'histoire du cinéma, en étant un des premiers à ne pas prendre fait et cause pour le camp américain. ...
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Un sentiment de déjà-vu...Peut-être est-ce cette situation initiale: un personnage principal normal, dont on montre la journée typique deux ou trois fois, pour bien faire comprendre que voilà, on a bien affaire au gars hyper routinier et quelconque. Et puis, ah surprise, première péripétie, il sait se battre. Mieux que ça, il est imbattable, il tue 5 personnes en 15 secondes chrono. Cela voudrait-il dire qu'il a un passé plus fourni que ...
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C'est mon premier Jerry Lewis!! Et je dois dire que j'étais tordu de rire sur certaines scènes. Ce sont pourtant des gags pas très recherchés ou originaux; mais alors qu'est-ce que c'est bien fait. Quel talent pour le ridicule, pour le pathétique. Et parallèlement, le film est, comme annoncé, absurde au plus haut point, mais une fois une certaine cohérence trouvée, il est très plaisant. Il sort des sentiers battus, et assume son ...
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C'est le deuxième Miyazaki que je vois sur l'aviation. Le premier, Le Vent se lève, m'avait ébloui. Porco Rosso m'a plu, mais ne m'a pas enchanté. Car mis à part son magnifique coup de crayon et la maîtrise de son art, il m'a manqué l'esprit Miyazaki. Alors peut-être que je me trompe, mais ce que j'entends par l'esprit Miyazaki, ce sont ces moments de rêve et de poésie, parsemés tout au long du film. Or là, il n'y en au qu'un, celui ...
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Je pense qu'on atteint là la quintessence du cinéma hollywoodien du XXIe. Tout est là, bien-pensance, morale à deux balles, répliques et scénario préfabriqués, direction d'acteur pitoyable; aucune originalité, aucune recherche cinématographique. Ce n'est pas du cinéma, ça.
Une fois la surprise passée, à la vue des petits monstres, plus rien ne vaut le détour dans cet honnête divertissement familial. Il y a certes également la capacité à allier comique et terreur chez le réalisateur. Mais cela ne pallie pas aux autres défauts, criants par instants, du film. Scénario hyper prévisible, romance à deux balles histoire de cocher la case "émotion", répliques dénichées dans le "manuel des répliques sympas ...
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Fanny est un bon film, fleurant cet air provençal des romans de Pagnol, mais manquant de certains atours cinématographiques. Daniel Auteuil, excellent acteur, a encore quelques progrès à faire derrière la caméra.
Dans Fanny on découvre quelques belles surprises niveau interprétation, notamment la jeune... qui malgré quelques tics agacants, promet de belles choses pour l'avenir. L'histoire, elle, tirée du roman de Pagnol, scotche. Et ...
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Une bonne reproduction historique, avec une ambiance très convaincante et envoûtante. Mais là où le film brille et pêche en même temps, c'est dans son personnage central. Un personnage vraiment intéressant et riche. Idéal pour un biopic. Le réalisateur choisit de procéder par désordre chronologique, alternant les retours dans le passé et les projections dans le futur. Un choix qui se révèle ingénieux, car il nous permet de mieux ...
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C'est le genre de films qui peut agacer une grande partie du public. C'est lent, l'histoire n'avance pas, le langage est soutenu et peut sembler guindé, "bobo". Mais force est de constater qu'il y a, effectivement, bien plus à en tirer. Et ce qui me révolte, c'est qu'effectivement ce sont seulement les bobos qui vont apprécier. Ou prétendre apprécier. Mais je suis certain que tout un chacun peut apprendre à apprécier ce genre de ...
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