On aurait pu craindre une maladroite et misérabiliste leçon de morale. Et il y aurait de quoi s’apitoyer sur un sort qu’heureusement nos élèves occidentaux ne connaissent pas (ou plus), pour se rendre à l’école. L’idéalisation du scénario importe peu. A suivre le courage et l’espoir de tous ces enfants cheminant dans des paysages sublimes, ce n’est ni de la commisération, ni de la compassion qui envahit le spectateur, mais juste une formidable envie de s’imprégner de l’enthousiasme et de la détermination qui habitent ces mômes.