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La radicalisation chrétienne est traitée d'une manière juste et émouvante. Au début, risible puis l'incompréhension et enfin la peur arrive à nous envahir. Un jeu d'acteurs formidablement mené. Sarah Suco arrive à mettre en image la dérive communautaire à son apogée mettant ainsi en danger des personnes perdus face à eux-mêmes.
La froideur d'une famille, voilà ce que M.July arrive à mettre en image. La tendresse, la gentille, l'attention, la proximité... Rien de tout cela existent au sein de cette "famille". Un partenariat où tout en diviser équitablement sans sentiment.
L'arrivée de cette inconnue bouleverse cette affaire pour laisser place à la réalité : le manque d'amour.
L'arrivée de cette inconnue bouleverse cette affaire pour laisser place à la réalité : le manque d'amour.
L'arrivée progressive des Frères musulmans au sein de la société algérienne est mis en image de manière brute ce qui rend ce film encore plus percutant. La liberté en est le sujet principal. La liberté d'exister face à la radicalisation. Être une femme et être forte. Ce film relate des faits passés mais la liberté est toujours minime voire inexistante pour certaines femmes encore aujourd'hui en Algérie. En 30 ans, la société ...
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Jay Roach arrive à mettre en image cette infamie qu'est l'harcèlement sexuel sans avoir à le montrer et c'est là où toute la force du film est. Sans oublier le jeu de l'ensemble des actrices qui permet au film d'appuyer l'horreur de ces actes mais surtout de mettre en lumière les conséquences de la vérité : De quelles manières vont-elles être jugées après avoir parler ?
Lourdes : la ville où tous les miracles peuvent arriver. On s'attend à un miracle, J.Hausner nous en donne rien. Elle arrive à créer cette atmosphère "miraculeux" mais pas de surprise dans cette histoire. Est-ce un réel miracle ou simplement une amélioration de sa maladie ? Voilà peut être les questions qu'ils faudraient se poser quant à la réalité des miraculé(e)s de Lourdes.
Ladj Ly arrive à mettre en lumière comment la justice se fait quand celle-ci n'existe plus. Le jeu de l'ensemble des acteurs est d'une justesse sans précédent et nous amène à nous demander comment évoluer aujourd'hui dans une société si diviser.
Un très beau film mettant en avant la complexité d'une famille face à la maladie d'un de ses membres.
Le jeu des acteurs est d'une justesse qu'on s'y attachent tout au long du film et d'ailleurs pour cela que notre émotion est à son comble à la fin.
Un film à voir sans tarder.
Le jeu des acteurs est d'une justesse qu'on s'y attachent tout au long du film et d'ailleurs pour cela que notre émotion est à son comble à la fin.
Un film à voir sans tarder.
James Gray arrive à mettre en image les difficultés pour un immigrant d'arriver dans un pays sans aucun repère. Même si ce film traité des immigrés après guerre, il arrive à nous placer sur la dure réalité de l'immigration encore aujourd'hui. Comment un immigré arrive à s'en sortir et par quels moyens. Bon film.
Behnam Behzadi arrive à mettre en image la condition de la femme qui, finalement, ne se résume pas seulement à celle de l'Iran. Ici, c'est Niloofar qui incarne cette femme forte ne souhaitant pas le pouvoir de décison à ses frères et sœurs. Mais cette femme existe dans chaque de pays. Cette femme qui se bat chaque jour pour obtenir le droit de vivre sa vie comme elle le consent n'a pas le frontière.
C'est ce qui fait la force de ce film ...
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Au coeur d'une Amérique profonde, Kelly Reichart nous expose les portraits de femmes désappointées chacune à leur manière. Entre une avocate n'arrivant pas à gérer son client, une femme cherchant à construire une maison authentique, une autre avocate souhaitant s'extraire de la lignée familiale à tout prix, et une femme désespérément solitaire, chacune nous met dans un sentiment de détresse et de douleur.
Et toute la réussite de ...
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Pour réaliser son rêve et ses ambitions, Hodward est prêt à tout sacrifier qu'il s'agisse de la femme qu'il aime jusqu'à sa dignité. Cependant, pour arriver à ses fins, il doit se confronter à sa mysophobie et c'est ce qui le mène finalement à sa perte.
Leonardo DiCaprio est incroyable dans son rôle et joue à merveille la folie envahissante de son personnage.
Leonardo DiCaprio est incroyable dans son rôle et joue à merveille la folie envahissante de son personnage.
Kirill Serebrennikov arrive avec une justesse incroyable à mettre en image la radicalisation d'un jeune homme et les retombées que celle-ci provoque au sein de son école.
"Le disciple" arrive à créer deux écoles, l'une, soutenu par l'ensemble de la direction, lui donne raison et, l'autre, seule face à tous, essaye tant bien que de mettre en lumière son radicalisme allant jusqu'à elle-même lire la Bible.
Un sujet extrêmement bien ...
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Dès le commencemente, le malaise de Thelma est palpable, on sent le stress qu'elle ressent face à toutes ces nouvelles personnes. La solitude la renferme sur elle-même et cette "attaque" en est sûrement la cause.
Le récit qui s'en suit peut être interprété de multiples façons et c'est aussi ce pourquoi le film est réussi. Car même à la fin, Joachim Trier arrive encore à nous faire nous questionner sur le caractère magique des pensées de Thelma.
Le récit qui s'en suit peut être interprété de multiples façons et c'est aussi ce pourquoi le film est réussi. Car même à la fin, Joachim Trier arrive encore à nous faire nous questionner sur le caractère magique des pensées de Thelma.
Le sujet est abordé d'une manière simple et c'est peut-être ça qui n'en fait pas un film "remarquable". Le jeu de l'ensemble des actrices est bon ce qui donne du "punch" au récit mais le réalisateur aurait pu pousser cette revendication féminine encore plus loin. On reste clairement sur sa fin et la chute du film est clairement plate et fade. Heureusement que le récit du film est différent sinon on serait clairement tombé dans le ridicule.
Comment devenir un homme, être "cool" aux yeux du monde ? C'est ce que Stevie veut être et en intégrant ce groupe de skateurs, il arrive à se créer son propre caractère. Il imite ses pères et se fait accepter dans la bande en devenant un peu le "thug". Il fume, il boit, il a des relations avec une fille, il se bat... Tout ça à 13 ans. On s'attache au personnage et même si on aime le voir devenir ce petit homme, on voudrait aussi lui ...
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On rentre rapidement dans la relation créée entre ces deux femmes qui semble initialement "saine" mais, vite, l'intrigue prend le dessus. On reste capter jusqu'au bout car c'est aux dernières minutes que l'affaire se résout.
Le jeu exceptionnel d'Isabelle Huppert nous tient en éveil et nous met dans un sentiment d'angoisse tout au long du film.
Le jeu exceptionnel d'Isabelle Huppert nous tient en éveil et nous met dans un sentiment d'angoisse tout au long du film.
En entrant tout d'abord dans l'atmosphère du bizutage, on ne s'attend pas à un renversement de l'histoire de cette manière.. Un peu tiré par les cheveux mais l'histoire est bien menée jusqu'au bout.
Un film déjanté comme Tim Burton sait si bien le faire. Comment l'homme réagit face à une attaque ? Comment faire en sorte que l'ennemi devienne un allié ?
Finalement, c'est en voulant sauver une personne bien aimée que la menace ennemi arrive à être levée. L'amour est-il la réponse à toute sorte de menace ? Tim Burton semble vouloir nous faire comprendre cela.
Finalement, c'est en voulant sauver une personne bien aimée que la menace ennemi arrive à être levée. L'amour est-il la réponse à toute sorte de menace ? Tim Burton semble vouloir nous faire comprendre cela.
Ce chef d'œuvre magistral de Tarantino nous abandonne dans cette envie de revanche tout au long du film. Tuer Bill est notre priorité. Uma Thruman interprète son personnage à la perfection, une mariée déchu de son amant et de son enfant.
Justine Triet arrive à tourner la dépression à la comédie. Le jeu d'actrice de Virgine Efira permet de nous transmettre le malaise de sa vie. La mise en scène et l'histoire même nous met dans un chaos le plus total. Un sujet abordé traité en profondeur en y ajoutant une petite légèreté.
Comment vivre de façon précaire en élevant seule un enfant mentalement retardé ? Bong Joon-Ho arrive a mettre en lumière ces différents sujets de sociétés par la création de cette énigme policière. Le fils devient incriminé facilement par la découverte, sur le lieu du crime, de cette balle de golf où il avait auparavant écrit son nom. La mère se bat alors par tous les moyens possibles pour innocenter son fils. En essayant de se ...
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Comment exister face à une mère possessive et jalouse ? Le personnage de Norman répond à cette question d'une manière plutôt excessive... Hitchcock nous invite à entrer dans une atmosphère pesante et remplie d'appréhension.
L'intrigue même du vol de l'argent passe finalement en second plan quand la fameuse scène de la douche a lieu.
La réelle intrigue devient alors : qui est le/la meutrier/meurtrière ? Et pourquoi tue-t-il/elle ? ...
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Vivre une vie sans amour. Thème principal de ce film qui ne pouvait que terminer dramatiquement.
Tout le film n'est que déception et chaos pour l'ensemble des personnages. La survie part tout les moyens possibles et imaginables sont mis en avant mais rien ne permet de ramener ne serait-ce qu'une once de gaieté dans ce film.
"Revenir au village" n'est que l’échappatoire que trouve la grand-mère pour retrouver cette joie mais même ce ...
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Comment intégrer le sexe et le désir sans être dans la démesure ? Pedro Almodóvar répond à cette question subtilement mais non sans difficulté. À travers ce film dramatique, les personnages sont tournés au ridicule mais toute la finesse d'Almodóvar réside dans sa capacité à intégrer un côté tragique et sombre à l'ensemble de ces caractères.
Comment vivre après avoir été abusé étant enfant ? Telle est la question que Pedro Almodóvar tente de répondre à travers ce film admirablement écrit et interprété. Sans être dans le voyeurisme, il arrive à nous faire entrer dans cette atmosphère sordide et abject. Chaque personnage met en lumière les conséquences de cette jeunesse meurtrie malgré la légèreté de Pedro Almodóvar essaye tant bien que mal d'installer.
Drôle et décalé, du Almodóvar comme on les aime. On rigole, on se questionne et on aime retrouver l'univers de "Femmes au bord de la crise de nerf". Mais contrairement à ce dernier, aucun thème éloquent ressort de ce film, dommage.
A travers la singularité des personnages, Maïwenn met en lumière les obstacles et peines du métier d'actrice.
En intégrant le chant, une certaine légèreté s'installe mais est vite rattrapé par la réalité de ce milieu impitoyable et violent, qu'est celui du cinéma, surtout en tant que femmes.
Un film engagé et grave comme Maïwenn sait si bien le faire.
En intégrant le chant, une certaine légèreté s'installe mais est vite rattrapé par la réalité de ce milieu impitoyable et violent, qu'est celui du cinéma, surtout en tant que femmes.
Un film engagé et grave comme Maïwenn sait si bien le faire.
Ce film abordant comme thème principal la mafia devient un puissant grâce à l’interprétation remarquable de Nathalie Portman. Son personnage singulier nous transporte dans ce cruel univers qu'est le milieu de la drogues.
L'excessive assurance de Mathilda, n'étant qu'apparence et illusion, bouleverse le spectateur et l'affecte douloureusement.
L'excessive assurance de Mathilda, n'étant qu'apparence et illusion, bouleverse le spectateur et l'affecte douloureusement.
Ce huit clos exceptionnel met en lumière les femmes dans toute leur complexité. Qu'il s'agisse de la timidité, la prestance, la jalousie, la jeunesse, la tromperie, la vieillesse, la sensualité et la sexualité, tout y passe.
Cette hétérogénéité crée une atmosphère à la fois comique et dramatique caractéristique de l'indéfinissable question féminine. Tout en intégrant cette bande originale légère, François Ozon réussi son ...
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L'adolescence et ses questionnements, thème central de ce film, est mis en délicatement abordé comme si Céline Sciamma protégeait ses personnages. Les dialogues peu présents et les silences existants installent cette atmosphère de souffrance qu'Adèle Haenel et Pauline Acquart interprètent de façon singulière tout en étant intimement liées.
Les non-dits dans un couple, thème central de ce film, sont rendus légers par l'introduction de ces "chansons d'amour".
En mettant ces "bobos parisiens" en scène, Christophe Honoré permet de mettre en lumière ces comportements typiques des parisiens : mettre en avant l'apparence physique et le "parlé parisien" avant l'expression des sentiments profonds qu'une personne peut avoir.
Toujours garder ce masque de personne "heureuse" alors que ...
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Claire Denis arrive à mettre en lumière la colonisation et la ségrégation qui en découle.
Interprété de manière distincte par les différents personnages, le respect que les colons administrent aux populations est dénoncé.
Même si les silences sont nécessaires dans ce film, celui-ci est construit sur ces derniers, ce qui rend le film très voire trop lent.
Interprété de manière distincte par les différents personnages, le respect que les colons administrent aux populations est dénoncé.
Même si les silences sont nécessaires dans ce film, celui-ci est construit sur ces derniers, ce qui rend le film très voire trop lent.
Un drama espagnol écrit merveilleusement par Pedro Almodóvar. Une histoire tirée par les cheveux interprétée divinement par Carmen Maura, Julieta Serrano et Rossy de Palma.
On rit du début à fin tellement cette caricature du "soap" à l'espagnol est poussé à son maximum.
Incroyable.
On rit du début à fin tellement cette caricature du "soap" à l'espagnol est poussé à son maximum.
Incroyable.
Comme à son habitude, Pedro Almodóvar met en lumière des thèmes de société de façon subtile.
spoiler: La monoparentalité, les maladies sexuellement transmissibles, la prostitution et le retour à l'emploi pour ses travailleurs du sexe
sont délicatement abordés en y ajoutant cette pointe de comédie qu'Almodóvar sait intégrer à la perfection.
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spoiler: On croit à la folie de Jack, interprété divinement bien par Jack Nicholson, et à ce "shining" de Danny/Tony
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Ce film qualifié d' "horreur" en est un non pas par son accumulation de sang, tueries ou autres particularités du film d'horreur, mais par cette atmosphère progressivement pesante qu'installe Kubrick à la perfection.
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Un film incroyablement bien écrit du début à la fin. Chaque personnage joue un rôle essentiel au déroulement de l'histoire. Spike Lee arrive à rendre cette histoire dramatique un côté "humoristique" en tournant le Kkk au ridicule. Malgré cela, il n'en reste pas moins que les idées mises en avant par cette "organisation" sont encore aujourd'hui soutenues par des milliers de personnes...