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Orson Welles nous raconte et nous interprète la vie d'un mégalomane américain qui va se retrouver confronté aux priorités de la vie. La puissance d'expression du réalisateur est époustouflante. Avec une technique cinématographique révolutionnaire pour l'époque (profondeurs de champs, flashbacks, jeux de lumière), la maîtrise se fait sentir jusqu'au bout des ongles pour mettre en scène ce milliardaire égocentrique, en emportant ...
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La Cage Dorée est une comédie légère mélangeant avec harmonie le rire et l'émotion, tout en évoquant avec justesse l'intégration et le déracinement. Le casting, parfait, nous emmène dans ce premier film de Ruben Alves qui ne tombe pas dans les clichés.
Au talent poétique et mélancolique de Vian, ajoutez le génie créatif et onirique de Gondry et vous obtiendrez un film fascinant. Tautou et Duris, dans un romantisme puissant, orchestrent parfaitement cet univers vertigineux, qui se nuance au cours du film pour correspondre à merveille avec l'ambiance noire finale. Une réussite.
"Les Gamins", c'est ce genre de comédie qui aurait pu faire carton plein grâce à des situations gaguesques d'exception mais qui finalement reste entaché par des scènes inutiles qui font perdre toute crédibilité au film. Le scénario était pourtant intéressant et exploitable à souhait, surtout avec un Alain Chabat étincelant... Mais pour garder un bon souvenir comique, il faudra trier les passages du film.
Très bon film d'animation signé Dreamworks, qui nous émerveille avec les péripéties d'une famille déjantée à l'âge de pierre mais qui répond aux codes sociaux qui nous sont contemporains. Avec des gags qui font mouche, de nombreux sujets primordiaux sont abordés : la protection, la famille, l'amour, et la peur de l'inconnu. La 3D est utilisée à merveille.
Malgré les nombreux chefs-d'oeuvre du réalisateur, on se demande ce qui s'est passé pour que Almodovar fasse une sortie de piste comme celle-ci. "Les Amants passagers" n'est que le résultat d'une tambouille avec pour ingrédient principal une telenovela lourdingue, assaisonnée par des clichés permanents, et saupoudrée de dialogues fades. Le tout est mijoté par un montage au ras des pâquerettes.
Cette année, l'ami Pedro a joué la carte ...
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Haneke filme un vieux couple à huit clos, dans une ambiance suffocante mais on ne peut plus humaine, avec des acteurs à la fois distants mais touchants. Une leçon de "fin de vie".
Vouloir mélanger du Tarantino avec du Fincher n'est pas une réussite, malgré quelques scènes qui auraient pu devenir cultes car les personnage sont vraiment cinglés et le casting est en or... mais pour un film en plomb qui s'embourbe petit à petit vers le vide sidéral d'inspiration.
Après Démineurs, Bigelow est de retour avec Zero Dark Thirty, film relatant l'envers du décor chez la CIA entre les attentats du 11 septembre et la traque de Ben Laden, jusqu'au raid final retranscrit avec maîtrise à l'écran. Aucun parti pris, pas de sentimentalisme, mais de la démonstration avec une grande leçon d'histoire et de guerre moderne, dont on note une richesse inépuisable pour sa mise en scène. Jessica Chastain est parfaite.
Happiness Therapy est un parfait équilibre entre la comédie et le drame en évitant l'eau de rose et en s'immergeant, avec une véracité relative, dans la recherche du bonheur.
De Niro est au top (cela faisait un moment qu'on ne l'avait pas vu aussi bon), Bradley Cooper remplit le contrat et l’irrésistible Jennifer Lawrence rentre définitivement dans la cour des grandes.
De Niro est au top (cela faisait un moment qu'on ne l'avait pas vu aussi bon), Bradley Cooper remplit le contrat et l’irrésistible Jennifer Lawrence rentre définitivement dans la cour des grandes.
Ce film d'animation survitaminé par de nombreux gags saura plaire aux jeunes comme aux adultes par l'ambiance morbide mais rafraîchissante. Incomparable aux styles Burton, Fox, Dreamworks ou Pixar, l'oeuvre en reste très originale, et ça marche, tel un pied de nez aux grands de l'animation.
Spielberg est de retour avec un biopic majestueux qui relate la guerre de Sécession et l'acheminement vers l'abolissement de l'esclavage mené par le 16ème Président des USA. Daniel Day-Lewis incarne ce dernier avec brio, et le casting général est rempli de talents. Sans pour autant tomber dans le piège de l’idolâtrie ou du pompeux, et sans faute de goût, l'oeuvre retranscrit à merveille ces longues journées historiques de combats ...
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On attendait le retour de Zemeckis avec un film en prises de vue réelles depuis plus de 10 ans, et c'est une réussite. Après une longue scène d'action des plus mémorables les premières minutes, le film devient une drame de plus en plus profond et va toucher des sujets comme l'addiction, la responsabilité, l'isolement et l'acceptation. Denzel Washington est merveilleux.
Affleck rentre dans la cour des grands réalisateurs du genre avec Argo, film basé sur le subterfuge canadien lors de la crise iranienne des otages en 1979. Avec une maîtrise totale de la mise en scène, et une ambiance tendue et haletante, Argo se place meilleur thriller d’espionnage de la décennie.
Anderson réinvente un genre de comédie loufoque et ça fonctionne. Des acteurs légendaires dans des rôles inhabituels, et des enfants très charismatiques. Le montage et la BO (qui valent vraiment le détour) rythment parfaitement l'ensemble. Surement LA comédie de 2012. Très rafraîchissant !
Une référence du cinéma japonais orchestrée par un scénario au contexte certes improbable mais tellement poignant. Takeshi Kitano est monstrueux et on ne peut que s'identifier aux enfants du film. Façonner la violence humaine avec l'innocence, la puérilité et la poésie, c'est une réussite.
Carax nous filme un Denis Lavant exceptionnel avec une créativité controversable dans la famille du cinéma français, mais au final l’intérêt du film ne se trouve nulle part même quand on le cherche bien. Pour résumer une critique de ce film à un anglophobe, dites lui simplement que "Holy Motors" se traduit par "Ennui Complet".
Des acteurs d'exceptions mais par forcément bien dirigés, des décors somptueux, on se retrouve fidèlement dans les années 50/60. Reste ce petit défaut où les dialogues et le scénario sont très prévisibles et perdent quelquefois leur crédibilité.
Malgré une Foresti amusante, il manque effectivement un "D" pour qu'on puisse parler de cinéma.
Mascarade "hollywoodisée" sur le scénario et les héros de la série. Dialogues plats et calculés, effets et montage absurdes. Bref, une insulte ouverte à l'oeuvre de Toriyama. On comprend pourquoi ce film est sorti un 1er avril...
Vous avez adoré le montage de Pulp Fiction ? Vous avez déliré sur les dialogues de Reservoir Dogs ? Alors ne perdez pas une minute pour aller voir la dernière pièce du Maître. En nous plongeant dans la guerre de Sécession et en touchant à l'esclavage de l'ouest américain, Tarantino nous émerveille par son esthétique du charisme et de la violence. Avec notamment une bande son exceptionnelle et un Christoph Waltz parfait, Tarantino nous ...
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