J'étais très impatient de découvrir la nouvelle série d'HBO. Après avoir brillamment adapté Game Of Thrones à l'écran (n'en déplaise au haters de la saison 8), la chaîne américaine s'est attaquée à l'univers des Watchmen d'Alan Moore et Dave Gibbson. Si le roman graphique est un véritable chef d'oeuvre, il n'en est pas moins difficile de le transposer sur petit ou grand écran (petit tacle au film de Zack Snyder). Il fallait donc la jouer finaude, et David Lindelof (The Leftlovers, Lost) ne s'y est pas trompé. Hors de question de toucher au récit originel mais plutôt d'en faire une suite indirecte: c'est l'unique moyen de respecter l'univers des Watchmen.
Autant être clair: il est plus que conseillé de lire le comic book avant de se plonger dans la série. En effet, le show est la suite du roman graphique et non du film qui ont deux fins totalement différentes. Ne pas être au fait des événements du comic peut entraîner certaines confusions spoiler: (pluie de calamars, allusions à la piraterie...)
.
L'action se déroule en 2019, dans un monde alternatif, ou les justiciers masqués existent et sont hors-la loi. Cependant, dans l’Oklahoma, la ville de Tusla autorise ses policiers à porter le masque afin de se protéger. Ces derniers ont été massacrés trois ans auparavant par un groupe d’extrême droite appelé la 7ème Kavalerie. Difficile d'en dire plus sans spoiler.
David Lindelof reste fidèle au roman graphique: Watchmen n'est surtout pas qu'une aventure de super-héros. C'est avant tout la description d'un monde au bord de l’asphyxie, tiraillé par des conflits et par le spectre de la destruction du monde. En 1985, Alan Moore s'est servi des justiciers pour nous parler du danger des extrêmes idéologiques, de l'escalade nucléaire.. En 2019, Lindelof utilise l'univers Watchmen pour aborder le problème de racisme et de replis sur soi qui gangrène les Etat-Unis post Trump. Autre parallèle avec le roman, Lindelof emploi un fait majeur de l'histoire américaine pour étayer son scénario. Moore met en avant la guerre froide, le show nous parle du trop méconnu massacre afro-américain de Tusla dans les années 20.
On retrouve dans la série l'atmosphère irrespirable de Watchmen: le décor est sombre, les rues sont sales, les inégalités sociales extrêmes, la violence omniprésente. Les justiciers masqués sont-ils aussi complexes et finalement humains que dans la bande dessinée? A première vue oui, quoiqu'il faut attendre les prochains épisodes pour en être certain. Les fans d'actions devraient quand même y trouver leur compte, l'intrigue principale nous transportant dès le pilot dans un sombre chaos.
Concernant les fans de la première heure du comic book (dont je fais partie), le scénario est truffé d'easter eggs en hommage à l'histoire d'Alan Moore et Dave Gibbson. Pour le moment HBO réussi encore et toujours là ou la plupart échouent: adapter un chef d'oeuvre avec succès.
Autant être clair: il est plus que conseillé de lire le comic book avant de se plonger dans la série. En effet, le show est la suite du roman graphique et non du film qui ont deux fins totalement différentes. Ne pas être au fait des événements du comic peut entraîner certaines confusions spoiler: (pluie de calamars, allusions à la piraterie...)
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L'action se déroule en 2019, dans un monde alternatif, ou les justiciers masqués existent et sont hors-la loi. Cependant, dans l’Oklahoma, la ville de Tusla autorise ses policiers à porter le masque afin de se protéger. Ces derniers ont été massacrés trois ans auparavant par un groupe d’extrême droite appelé la 7ème Kavalerie. Difficile d'en dire plus sans spoiler.
David Lindelof reste fidèle au roman graphique: Watchmen n'est surtout pas qu'une aventure de super-héros. C'est avant tout la description d'un monde au bord de l’asphyxie, tiraillé par des conflits et par le spectre de la destruction du monde. En 1985, Alan Moore s'est servi des justiciers pour nous parler du danger des extrêmes idéologiques, de l'escalade nucléaire.. En 2019, Lindelof utilise l'univers Watchmen pour aborder le problème de racisme et de replis sur soi qui gangrène les Etat-Unis post Trump. Autre parallèle avec le roman, Lindelof emploi un fait majeur de l'histoire américaine pour étayer son scénario. Moore met en avant la guerre froide, le show nous parle du trop méconnu massacre afro-américain de Tusla dans les années 20.
On retrouve dans la série l'atmosphère irrespirable de Watchmen: le décor est sombre, les rues sont sales, les inégalités sociales extrêmes, la violence omniprésente. Les justiciers masqués sont-ils aussi complexes et finalement humains que dans la bande dessinée? A première vue oui, quoiqu'il faut attendre les prochains épisodes pour en être certain. Les fans d'actions devraient quand même y trouver leur compte, l'intrigue principale nous transportant dès le pilot dans un sombre chaos.
Concernant les fans de la première heure du comic book (dont je fais partie), le scénario est truffé d'easter eggs en hommage à l'histoire d'Alan Moore et Dave Gibbson. Pour le moment HBO réussi encore et toujours là ou la plupart échouent: adapter un chef d'oeuvre avec succès.