Jonathan M
Membre depuis le 29 octobre 2012
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L'objectif est de triturer une histoire qui nous mène dans une impasse. On le sent venir, mais on se résout, comme Mark Ruffalo et Jake Gyllenhaal, a essayer d'y croire coûte que coûte. Et c'est surement ici que la force de Zodiac réside. Une affaire parmi tant d'autres qui nous fascine par le peu d'indice qu'elle révèle. Le choix de tirer le film sur la longueur permet de retranscrire toute l'opacité qu'il y a autour des indices. Il faut ...
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L'idée scénaristique de confondre la destinée d'un personnage par rapport à des moments clés de vie est une vraie bonne idée. Cette recherche du point du bascule qui guide l'avenir donne lieu à une matière inépuisable de conséquences possibles. Tant qu'on accepte être dans le fantasme que la vie bascule en un claquement de doigt, on croit foncièrement à l'histoire. Mais quand on prend un peu de perspective, le caractère ...
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On pourrait classer Vice dans la catégorie comédie politique. Vous avez-dit dissonant ? Il est vrai que ce sous-genre amène à être développé tant le grotesque des personnes qui nous gouverne nourrit l'envie de satire. Et c'est clairement la bonne idée du film. C'est un portait à charge par le prisme de l'humour, c'est tout autant génial que flippant. Adam McKay réussi son pari, dans une narration déconstruite qui régénère le format ...
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Film générationnel qui a lancé sur la voie de la popularité le duo Nakache/Toledano. La colonie un brin naïve, très bordélique et remplie de moment culte. 17 ans plus tard, on peut avouer que tout çà à un peu mal vieillit. Sans être hilare, on est heureux devant son écran, rien de plus.
James Cameron a su se faire désirer. 13 longues années pour éclore une merveille de cinéma comme celle-ci, çà en valait vraiment la peine. C'est lui qui a intronisé la 3D sur grand écran, il remet son titre en jeu avec une suite époustouflante de beauté. La grâce du monde marin, la symbiose avec la nature, un fantasme de paradis idyllique. Au centre de la voie de l'eau, la famille. C'est par cela qu'il attrape l'émotion. Prouesse ...
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Deux grilles de lecture possible : soit on y croit, et on se dit que sous ses aires gauche, il est quand même important d'écouter ce que les enfants ont a nous dire sur la perception du réchauffement climatiques et d'agir sérieusement pour la préservation de notre planète. Soit on y croit pas, et on se dit que Louis Garrel se complaît dans son boboisme une rébellion fantasmée. Trop léger pour ne serait-ce qu'être interrogatif.
Une promesse non-tenue ce n'est pas un mensonge. Cette réplique de Reda Kateb résume le film. L'esprit vénéneux du politique dans toute sa splendeur. Les promesses d'une femme avide de pouvoir qui met ses tracas socialeux de côté au profit d'une carrière professionnelle. Etre dans le dévouement constant mérite t-il un morceau de bravoure ? Le film pointe du doigt avec brio le difficile ligne sur laquelle se trouve l'engagement politique ...
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Une satire contre le fléau des réseaux sociaux, c'est forcément intéressant. Les dérives du monde de la prose facile, où le média à une emprise sur nos opinions, où il est quasiment impossible de renier son passé. L'étau dans lequel se trouve Arthur Rambo est pertinent. Jusqu'à quel point des mots peuvent ruiner une trajectoire professionnelle ? Assumer ses écrits jusqu'au qu'au non-retour. Le film remet en question l'apologie de la ...
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Jane Austen et le sentiment amoureux, le côté prude sauce britannique dans toute sa splendeur. Mais ici, il n'y a rien de péjoratif. Le sens de l'écriture sentimentale, où l'amour est une question de survit et d'émancipation sociale, est tout à fait noble. L'orgueil de ces dames au pofit d'hommes timorés emprunt à de la lâcheté rend l'histoire attrayante. On ne plaisante pas avec le sentiment. La romancière à la critique soci
L'esprit transgressif de Bertrand Blier continue à traverser les décennies sans l'ombre d'un héritier. Il est très fort car il ose tout. Et sublimer des actrices, il sait également le faire avec génie. Ici, Anouk Grinberg se la joue bonne samaritaine malgré sa profession décriée. L'habilité du cinéaste, c'est d'en faire un non-sujet. Le film est irrévérencieux car il ne tire pas sur l'ambulance. Il est toujours aussi loquace, ...
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La double vie au cinéma est assez anodine. Du prisme d'un personnage féminin, çà l'est d'un coup beaucoup moins. L'ampleur du jeu de Virginie Efira se déploie ici avec brio. Elle arrive à se faire passer victime d'une situation qu'elle a monté de toute pièce. A la lisière entre folie et démence, elle réussit à garder le cap d'une vie menée sur deux fronts avec équilibre et finesse. Du trouble, elle en fait sa force, même quand ses ...
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L'intégrité, c'est l'obsession malheureuse de Frank Serpico. Le film est articulé dans un New York où la corruption était légion. Il est facile aujourd'hui de passer comme héroïque, mais quand tout un système est de facto contre toi, le mérite de cet agent est plus que louable. La casquette de héros, Al Pacino, çà le connaît. Son interprétation est sanguine et répond à celle du mafieux Michael Corleone. Tout est viscéral dans ...
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Eric Rohmer nous emmène flâner en Bretagne, avec Gaspard et ses péripéties sentimentales. Trois femmes, au caractère affirmé, mène en bourrique ce jeune homme en perdition tel un bateau englué dans le sable d'une marée basse. Compositeur rêvé, il cherche la partenaire de son été, voir davantage. Il fait mine d'être attiré par une pour aller vers une autre, tout en remettant en question les paroles qu'il a tenu la veille. Cela dit, ...
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Thierry de Peretti quitte sa Corse natale après deux premiers films violents par l'âpreté des sujets abordés, pour proposer son adaptation de l'affaire François Thierry. Quand un service de l'état est mis autant en porte-à-faux, c'est souvent très intéressant. L'enquête à proprement parlé est saisissante : la politique du chiffre et de celui qui aura la meilleure prise, des rivalités entre services et entre méthode, la crise de ...
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Il y a ce désir chez Nicole Garcia de raconter des histoires de ce qui pourrait être l'adaptation d'un roman passionnel. Le goût pour l'histoire d'amour impossible, qui se confronte à des évènements extra-ordinaires qui colle avec tous les clichés du genre. Mais c'est toujours fait avec passion, alors c'est tout sauf indigeste à regarder. Parce qu'elle choisit très bien ses acteurs, l'histoire devient cinéma par ses interprétations. La ...
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Xavier Rousseau entre dans la trentaine et par la même occasion dans un océan de grisaille amoureux. C'est bien ce qui le chagrine. Tout le monde ou presque autour de lui trouve l'amour et la récompense du bonheur à deux, lui patauge dans un célibat culpabilisateur. Après s'être affranchit du parcours étudiant que ses parents lui avait prédit, il essaie ici d'en faire tout autant avec les conventions sociales liées au couple. Le mariage ...
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L'histoire d'un mec pris en tenaille par sa propre vie. Le dilemme du bon patron : satisfaire ses actionnaires sans sacrifier ses employés. La juste distance entre la conscience de classe et l'hyper-profit. Le film est une démonstration du capitalisme dans ce qu'il a de plus cynique : la raisonnement par le chiffre et non par l'humain. On n'a pas forcément attendu Stéphane Brizé pour être des gauchistes du clavier, mais il a ce mérite ...
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Le récit d'une hôtesse de l'air dans une compagnie low-cost. Le synopsis commence comme çà, et c'est déjà une raison suffisante pour regarder le film. On est encré dans un 2022 contemporain, classe moyenne, avec la lumière sur un métier méconnu et très peu traité, pour ne pas dire pas du tout. Mais la vision de ce duo de cinéaste serait réductrice si on se contentait simplement du contexte social de cette plongée aérienne. Il y a ...
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Quand un film marque une adolescence, il infuse dans notre inconscient une manière d'être dans nos désirs et notre façon de voir les choses. Cédric Klapisch raconte avec brio le début du XXIème siècle, poussé par cet élan de mobilité, d'ouverture à l'autre, mais bloqué dans des conventions d'un autre temps. Il met sur la table des sujets comme : des parents divorcés, la vie post-bac et l'importante année à l'étranger, ...
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En vertu de son succès populaire et critique de l'époque, la matrice de film oscarisable est ici déjà bien établit. Centré sur la fratrie qui se retrouve et un handicap qui donne du crédit à notre pitié, Barry Levinson réussit néanmoins son tour de force par le choix de son duo. Car ils font réellement tout le film. Tom Cruise est beaucoup plus subtile que sa prétention veut bien nous le faire croire, Dustin Hoffman beaucoup plus ...
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Pas facile de se démarquer chez les Hoover. Alors quand Olive la petite dernière souhaite réaliser son rêve en gagnant sa place au concours de beauté Californien, c'est toute la famille qui se lance corps et âme dans un road trip à rebondissement. Le film est tellement tarte à la crème qu'il en est devenu culte. Si on regarde d'un oeil plus froid, comme le miens, on peu rationnellement se dire que le long-métrage cultive l'art du ...
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Le curseur de l'inventivité et du fantastique poussé à son maximum, Tim Burton fait de son Beetlejuice un film inclassable, entre épouvante-horreur et comédie familiale. Il banalise la mort et vulgarise l'étrange à un point tel qu'il marque son identité visuelle très fortement ici. Tous les rôles attirent de la sympathie, le paranormal est mis en scène avec de la débrouille et beaucoup d'application. La farce est une technique ...
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A l'image de la Palme 2021, j'étais en droit d'en attendre beaucoup, car très client du cinéaste suédois. Le metteur en scène de la gêne, de la complaisance, de la lâcheté, des situations cocasses est de retour avec un récit en trois actes bancales. Le premier est dans la lignée de The Square et Snow Therapy, ces deux précédents longs. On y découvre un couple d'influenceur qui joue leur égo sur le paiement d'une addition. C'est ...
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Un film centré sur les lobbyistes, c'est pertinent. L'art de la manipulation et de la défense d'intérêt immoraux à des fins de profit. C'est la mafieux légal des temps modernes en quelque sorte. Et tout ce chemin de croix face à une armée de bon sens, çà donne un rendu glacial sur la destiné de notre société. Côté cinéma, le film n'est pas aussi radical que l'Affaire SK1, le premier film de l'auteur qui a marqué les esprits par ...
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On retrouve Ridley Scott le raconteur d'histoire brillant. Entre deux indigestions, il nous met en lumière en trois actes, sous trois points de vue différents, cette histoire de viole qui fait vaciller les orgueils. Comment ne pas penser immédiatement au premier film de son auteur, Les Duellistes, qui avait déjà ce goût du procès par le combat. Cette multitude d'angle donne de l'épaisseur et une amplitude différente au récit, je trouve ...
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Imaginer qu'en 2021, le poids d'une grossesse non désirée n'est pas encore un évènement que nous pouvons conjuguer au passé. Ce coup de rétroviseur cinquante années en arrière remet les pendules à l'heure. Il ne s'agit pas de contrainte mais de choix. Le libre arbitre et non le fatalisme d'une société normée. Les fracas de la religion se répercutent sur le bon-sens. Le vide abyssal de silence et le mépris social dans lequel se ...
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Cette période faste de Tom Cruise, les années 90, lui permet de croiser le chemin de ce Mitch McDeere, prodige avocat promis à une carrière d'envergure. La vie rêvée qui tourne au cauchemar, un milieu vénéneux qui s'empare de la justice pour faire la sienne, le seul contre tous, on a bien là les ingrédients qui intéressent l'acteur américain. Un grand film, glacial comme on les aime tant. La pègre écrase totalement le destin de ce ...
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L'insatiable Ridley Scott s'empare de cette saga familiale, fait d'excentricité et coup bas, dans une Italie élégante et bourgeoise. Adam Driver qui porte à merveille le costume Gucci, c'est à peu près tout ce que l'on peut retenir de positif du film. Linéaire, assommant d'ennui, mise en scène neutre, on observe avec désarroi une Lady Gaga s'empêtrait dans un jeu suranné qui frise avec le grotesque. Chaque répliques étant dans un ...
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Dernier opus de Daniel Craig, l'acteur qui révolutionna la mythique franchise britannique. Parce qu'il a donné une nouvelle envergure au personnage, moins mécanique et plus faillible. Il est exactement le virage qu'il fallait prendre avant de sombrer dans les limbes du kitsch. On va aller à l'essentiel : Mourir peut attendre est dans la lignée de prédécesseur Spectre : ambitieux mais décevant. Le vrai point noir étant un scénario ...
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Cédric Klapisch est peut-être le cinéaste contemporain par excellence. Il raconte comme nul autre son époque avec brio. Son cinéma n'est que mouvement et personnages qui bougent, En Corps sonne alors comme une évidence. Et le film n'est du qu'à la lumineuse Marion Barbeau, qui a de la grâce à la place des jambes. Son jeu est juste car il n'est pas forcé. Je pense que le réalisateur français a du lui faire tomber toutes les barrières ...
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Joaquin Phoenix tout en retenu, c'est bien aussi. On n'en doutait pas. Même dans un noir et blanc patiné, il est la lumière de ce personnage. Parcours solitaire qui va avoir la responsabilité de garder son neveu, fils par substitution. Et c'est peu de le dire, tant la fragilité du vrai père influe grandement dans une perte de repaire évidente. Mais les deux se sont bien trouvés, et on se demande au final qui est l'enfant, et qui veille ...
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La paresse de John Glen infuse sur la saga, et on peut dire assez aisément que ce Permis de Tuer est peut-être celui de trop.Timothy Dalton n'a pas été aidé dans son entreprise, il est tombé sur le metteur en scène qui a fait ronronner la franchise britannique. Il faut quand même souligner que c'est le premier Bond qui joue la provocation face à sa hiérarchie. Plus téméraire et plus seul que jamais, il s'en va faire vengeance cavalier ...
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La prouesse de la mise en scène de Wes Anderson n'est plus à démontrer. Son cinéma baigne littéralement dans le travelling. Son décor est une constante création. Sa pléiade d'acteurs des marionnettes avec leur corps à la posture toujours figée, comme si ils prenaient la pose pour un peintre. Le cinéaste américain est d'un imaginaire ébouriffant. Son French Dispatch est disséquée en 4 parties, chacune d'elles décrivant la ...
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13 ans après Ken Park, Larry Clark tourne un nouveau film autour de l'adolescence et ses tourments. La différence avec son aîné, c'est que The Smell of Us se passe dans des familles un peu moins déséquilibrées. Il film la perdition, l'appât du gain par la prostitution de jeunes hommes et tout ce qui tourne autour. Un point de vu noir d'une jeunesse manipulée, qui se sent victime tout en étant acteur principal de leur décadence. C'est ...
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La notion d'image, celle qu'on renvoie et celle qu'on veut renvoyer. France est une critique acerbe sur ce droit de l'apparence. La déformation d'un fait au bénéfice d'une journaliste nombriliste et vénale. Bruno Dumont sort de son cinéma local pour exporter son point de vue dans une adaptation très libre de Charles Péguy. La froideur de sa région natale s'installe dans sa mise en scène. Le discours est très cynique et on y détecte une ...
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Laetitia Dosch a un jeu incandescent. Sa voix est la définition même du charnelle et de la fragilité en même temps. Une ambivalence qui lui donne une séduisante carapace. L'histoire passionnelle racontée par Danielle Arbid lui colle à la peau tant la passion interdite est empreint en elle. On sait déjà que c'est voué à l'échec, mais l'abandon dans le désir est une notion noble. Cela se vit pour s'abandonner, pour souffrir aussi, mais ...
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