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The killing est une conjugaison de finesse et de maîtrise qui a très bien vieilli. La lumière, les dialogues, la narration, le scénario, les personnages et les relations qu'ils ont les uns avec les autres font de ce film un incontournable. Chacun des éléments est d'une grande justesse et vient apporter ses atouts au film sans jamais trop en faire.
Plus qu'un biopic sur la vie d'Oppenheimer, le film raconte le procès qui lui a été fait pour des questions bassement politiques et personnelles.
Première déception. Dès le départ, vu sous cet angle, le film est orienté : il y a une victime et des méchants. Et le sujet vient de glisser d'un bon 180 degrés.
Deuxième déception : aucun personnage n'a assez de caractéristiques humaines valables pour qu'on puisse s'y attacher et se ...
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Immense, gigantesque déception. Le scénario est fade, la lumière quasi nulle, la qualité des personnages est encore à trouver, tant tout est surjoué, sur scénarisé, et tout ça nappé d'une morale christianoravagée. Plus le film avance, plus la surenchère augmente et plus on s'enfonce dans le ridicule, si bien que ça en devient gênant.
Construit sur une structure classique de film d'épouvante-horreur, Jeepers Creepers adopte aussi le grain d'image cher aux années 1980, ce qui nous plonge immédiatement dans l'ambiance du slasher movie classique. Ça démarre assez bien puisque le déglingo se présente assez rapidement, dans une scène captivante, à bord de son camion tout aussi déluré que lui, imposant alors un rythme et une intensité qu'on regrette de voir s'étioler ...
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D'une platitude infinie, Lamb est un film qui se veut stylé, si bien qu'il passe complètement à côté du langage cinématographique. Le sujet du film n'arrive qu'à la quarantième minute et chaque plan pourrait aisément être amputé d'une dizaine de secondes sans altérer le sens du récit. C'est terriblement lent et ceci sans discontinuer, enlevant ainsi à la lenteur toute sa portée symbolique. Le scénario, quant à lui, n'a pas la ...
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Alors qu'il avait dans les mains un trésor de ressources avec l'adaptation de Ender's Game, Gavin Hood se contente d'un niveau de travail tout juste médiocre, ceci sous divers aspects. L'accent aurait pu être mis sur l'évolution du personnage principal - mais il n'a pas vraiment d'émotions, non, c'est un soldat - sur les enjeux géopolitiques - mais non encore, ils ne sont qu'à peine effleurés comme contexte de l'action et non pas comme ...
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On ne peut pas dire de ce film qu'il est mauvais mais il est indéniablement une déception. Pour les côtés positifs, Hugh Jackman se glisse toujours aussi bien dans son rôle et le scénario continue de l'humaniser mais, côté négatif, et pas des moindres, ça manque de finesse. Tout dans ce film est rempli de maladresses/travail bâclé : le propos aurait pu être attrayant mais il est mis en avant de manière grossière, tout comme la ...
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Alors que ce film porte en lui tous les éléments nécessaires à la création d'une bonne œuvre, tout est tellement surfait que ça en vient à gâcher la plaisir. Les effets de mise en scène sont trop appuyés, les acteurs en font beaucoup trop, les ralentis/accélérés rappellent les techniques employées dans les publicités de l'époque, et le déroulé de l'histoire est lui aussi trop lourd du fait qu'il cherche trop à souligner les ...
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Jackie Brown est à mes yeux une espèce de pas de côté dans la carrière de Tarantino. Alors que la narration est merveilleuse dans Reservoir Dogs ou Pulp Fiction, faite de mélanges de tons qui feront alors la signature du réalisateur créations après créations, elle est ici recentrée autour des dialogues et des dialogues seulement, en ce sens que les effets de mise en scène ou subtilités dont on sait le réalisateur capable semblent ...
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Quand on voit la distribution et les moyens mis en œuvre pour réaliser un tel film, on est en droit d'espérer un minimum de satisfaction à le regarder. Or, le plancher est trop bas pour qu'on s'y rabaisse sans heurts... Commençons par Basquiat lui-même, le vrai : un homme complexe à la créativité unique qui vit (et meurt) à New York dans les années 80 (de quoi créer un personnage à part entière, rien qu'avec cette ville à cette ...
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Tout aussi drôle que son prédécesseur, Double Tap est une franche réussite. Les redondances instaurent des running gags et clins d’œil vraiment drôles sans jamais verser dans la lourdeur. Les acteurs ne perdent rien de leur fraîcheur initiale, tout comme les dialogues et situations toutes plus cocasses les unes que les autres. Dévorez-le sans attendre !
Très drôle ! Bienvenue à Zombieland marie à merveille le cinéma d'épouvante et la comédie humoristique, ceci en usant sans retenue de sarcasmes et d'acteurs tout simplement parfaits dans ces rôles. La mise en scène et les dialogues sont excellents pour nous balancer d'un gag à l'autre du début à la fin. Un incontournable !
Trop propre à mon goût, ce film a pourtant tout en main pour être charismatique : le scénario, les acteurs, le contexte... Mais il reste figé dans les rôles caricaturaux et la bonne vieille opposition good guy Vs. bad guy, sans aucune nuance. Dommage.
Plongée sans masque dans les profondeurs des déviances les plus crasses, Affreux, sales et méchants va chercher les origines du mal là où il se trouve, dans la banalité du quotidien. Ettore Scola met en forme ici une poésie du réel dans ce qu'elle a de plus brut. Point de lyrisme ici, les doigts sont sales, la sueur rance, le viol banalisé, le meurtre normal. Le vrai retourne le cœur, révulse, repousse. Le dégoût est de mise et ...
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Au cinéma comme lorsque je me confronte à n'importe quel autre forme d'art, je cherche à être bousculée, à repousser les limites de mon regard grâce au regard que d'autres posent sur notre monde et les phénomènes qui le composent. The Lighthouse remplit tout à fait ce rôle à mes yeux : le scénario, le parti pris esthétique, la qualité des personnages et des acteurs qui les incarnent. Tout y est. Je n'en dirai pas plus, à vous de ...
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Profond, intense tout autant qu'intime, presque de rang Shakespearien, Éperdument est une ode à l'amour dans tout ce qu'il a de plus dramatique et manichéen. Les deux acteurs principaux adoptent leurs rôles avec ferveur en chevaliers défenseurs du noble Amour envers et contre tout et tous. Malgré quelques longueurs ici et là ainsi qu'une scène qui va trop loin spoiler: quand ils jouent Racine dans la salle d'informatique
et qui ...
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Ce dernier Tarantino nous balade sur les plateaux du Hollywood des années 1960 sans vraiment savoir où aller. Il est pénible et désolant d'attendre durant plus de deux heures trente que le film veuille bien décoller... Le réalisateur et les acteurs se font visiblement plaisir mais ça ne suffit aucunement à ravir ni les yeux ni les oreilles des spectateurs, qui se basent sur l'expérience qu'ils ont en mémoire de ce réalisateur et des ...
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Excellent portrait du personnage mythique de Batman, de sa genèse à son apothéose. Todd Philips, plutôt reconnu pour la réalisation de comédies humoristiques, signe ici une réalisation complexe et déroutante. D'un point de vue technique, tous les éléments se retrouvent au service du propos dans une belle harmonie : les images, les musiques, le jeu des acteurs, Joaquin Phoenix, Joaquin Phoenix et encore Joaquin Phoenix ! Il crève ...
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The Guilty, c'est deux films en un : celui qui se déroule à l'écran et celui qu'on devine grâce à l'ensemble des stimuli qui éveillent nos sens au premier plan. Les sons, les voix, les réactions des acteurs et, surtout, les préjugés qu'on peut avoir compte tenu de tous ces éléments nous donnent des indications quant à ce qu'on ne peut voir et affinent toute la perspective du film. Alors qu'il s'agit d'un huis-clos avec quasiment un ...
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The Square, le carré. Celui dans lequel l'humanisme touche à son paroxysme selon la volonté d'un artiste représenté par la galerie dans laquelle travaille le héros du film, Christian. Ce prénom, qui renvoie directement aux considérations sociétales les plus basiques des pays occidentaux et continuent de définir la plupart de nos normes en vigueur aujourd'hui, incarne à lui seul tout le propos du film. Les valeurs humanitaires ...
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Comme s’il avait été scindé en deux dimensions, L’Île aux chiens porte en lui un déséquilibre troublant : d’un côté, l’animation en elle-même, l’atmosphère générale qui entoure le film, que ce soit au travers de son immersion dans la culture nippone ou l’humour sous-jacent, instaurent un climat des plus soignés et agréables, tandis que de l’autre, le scénario reste somme toute assez pauvre et attendu, ponctué par ...
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Davantage qu'une adaptation cinématographique du mythe, il s'agit là d'une interprétation qui se veut universelle, donc intemporelle et rattachée à aucun espace ni aucune culture. Détachée de tout prérequis, cette histoire est une mise en abîme de l'évolution de l'humain en tant qu'entité individualisée et néanmoins rattachée au collectif. Car la question soulevée par le propos du mythe n'est pas tant celle de l'inceste ou du ...
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À partir du cliché du séducteur méditerranéen qui fait tourner la tête de toutes les femmes, Woody Allen fait du Woody Allen : soulève des questionnements en dressant des portraits aussi caricaturaux les uns que les autres, efface les interprétations personnalisées des acteurs qui, aussi bons et plaisants soient-ils, finissent toujours par jouer de la même façon face à la caméra du réalisateur et fait évoluer le scénario de la ...
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Après un magnifique Labyrinthe de Pan, un grandiose Pacific Rim et un bien moins enthousiasmant Crimson Peak, La Forme de l'eau s'inscrit dans la tradition artistique du réalisateur en reprenant cet univers steampunk aux couleurs ocres qui en fait désormais la signature, ce qui ne va pas pour me déplaire, je dois dire. En revanche, si le côté visuel reste soigné, le fond du film manque de panache, se reposant sur des mises en scènes ...
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Davantage qu’une romance mielleuse comme on en a déjà vu des centaines, Call me by your name est un récit de vie, qui rend compte avec finesse de l’intensité et de la complexité des sentiments qui naissent, grandissent et évoluent dans les tripes des gens quand ils tombent amoureux. Incontestablement émouvant, ce film traite par ailleurs des rapports amoureux entre hommes à une époque où ceux-ci étaient encore assez méprisés par ...
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Si les temps forts du roman et l'intensité de la relation entre Romain Gary et sa mère sont très bien retranscrits dans la version ciné, manque tout de même une touche de piquant pour dynamiser l'histoire, ce qui aurait permis au film de se dégager du pathos et insufflé davantage d'attachement aux personnages.
Grosse déception que ce thriller pourtant prometteur : Michael Fassbender en héros d’une adaptation d’un roman de Jo Nesbo. Le scénario est attirant, la distribution soignée et le décor nordique hivernal accentue d’autant plus la froideur de l’histoire comme celle des personnages. Mais la réalisation manque d’audace et s’enlise finalement dans une mise en scène relativement banale là où on s’attend à davantage de tensions et d’actions.
D'une intensité sans faille, Scarface est un monument du film de gangster tout comme Al Pacino est un monument du cinéma tant son jeu est saisissant. Et s'il tient le rôle central du film, il n'aurait pas autant d'impact s'il n'était entouré de pointures aussi immenses que lui, il faut le souligner. La mise en scène est excellente, laissant assez peu de place à la musique et aux effets de style proprement dits pour accorder un maximum ...
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Pentagon Papers crée la surprise en adoptant une approche qui accorde autant d'importance à la question du devoir de citoyenneté qui se pose lorsqu'on exerce le métier de journaliste qu'à l'illustration du combat féministe qu'il a fallu mener alors que là n'était pas la question prioritaire lorsque les journalistes se sont retrouvés en possession de documents confidentiels déterminants à propos de la guerre sans relâche que les ...
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Seconde réalisation du pour le moins décalé Yorgos Lanthimos, Canine offre une plongée dans la définition même de la soumission en narrant l'histoire d'une famille dont les parents tiennent captifs leurs trois grands enfants en ayant instauré un univers de croyances toutes plus fantaisistes les unes que les autres mais toutes aussi menaçantes. Le vocabulaire, les lois de la nature, les principes de base des relations interindividuelles, ...
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Se voulant intense à travers la double vibration des cordes sensibles familiales et patriotiques à la fois, Warrior cherche à en faire trop pour parvenir à l'effet escompté. Les émotions sont surfaites, chaque dialogue commençant à un extrême pour finir quelques secondes plus tard à l'extrême inverse. On se lasse donc vite de cette approche presque caricaturale des échanges et des perceptions des personnages. Heureusement, les combats ...
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Glaçant de bout en bout, tordu et glauque à souhait, ce film m'a souvent fait penser à Stanley Kubrick dans sa manière d'assumer son parti pris artistique jusqu'au bout, quitte à être en complet décalage avec la façon dont les émotions sont exprimées habituellement. Je suis pas sûre d'avoir tout compris mais ce n'est peut être pas très important non plus. Et c'est peut être même ça justement le propos du film : parfois les choses ...
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Cette comédie construite autour du mal-être d'une jeune femme qui se définit elle-même comme "flottante" pour décrire le vide qui occupe sa vie et dont elle ne semble savoir que faire ne semble pas savoir où elle va. La rencontre du personnage de Keira Knightley avec de nouveaux amis, plus jeunes qu'elle, va lui offrir le bouleversement dont elle avait besoin. Seulement, ce bouleversement n'est que trop superficiel puisqu'on ne voit pas ...
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Toujours sur le thème de la guerre au Vietnam, Oliver Stone aborde ici la question du retour au pays des combattants désabusés, auxquels on avait promis la gloire et le respect patriotique, et qui découvrent avec amertume le revers de leur médaille, le délaissement et l'abandon, d'une part, et les mensonges qui tentent pauvrement de justifier une guerre injustifiable, d'autre part. Tom Cruise, au travers des multiples émotions qu'il se ...
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On se doute bien qu'en 1988 le discours de remise en cause de la suprématie des finances sur la définition des rapports d'entreprise était bien moins éculé qu'il ne l'est aujourd'hui. On imagine alors aisément de ce film qu'il put avoir sur le public un impact fort. Et si la critique sociale est évidente, elle est aussi éclairée et argumentée, ne cédant pas à la tentation de basculer dans la caricature vicieuse en vue de susciter un ...
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Film de mafia et de gangster hors du commun, Quand vient la nuit met en scène des personnalités en complet décalage vis-à-vis de ce qu'on voit habituellement. Ici, en lieu et place des caïds effrontés, un homme aux airs simples et naïf et une femme apeurée qui semble ne souhaiter que se fondre dans la masse pour rester tranquille. Loin donc des imageries habituelles, ce film adopte une approche bien moins fantastique et plus réaliste et, ...
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