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Une bien belle découverte que ce film de Laura Mora, dont la caméra virevolte autour des ses jeunes comédiens amateurs pour mieux accompagner leur mouvement, leurs émotions, leur voyage en utopie, ou prend le temps filmer le temps, l'espace, les paysages, la beauté e la rudesse d'un pays. Il n'y a pas de happy end possible à ce long voyage, mais pourtant le film laisse une impression d'espoir.
Merci au Cinéma Opéra (Lyon) qui propose des ...
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Bon d'accord, ce n'est pas le film du siècle. Mais c'est plutôt un bon premier film, sympathique et finalement plus drôle que tellement de comédies "à la française".
Sourire
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Plus qu'un beau film, Cyril Schäublin nous offre un vrai moment de cinéma. Sans effets spéciaux, ni acrobaties de caméra, ni montage accéléré... ce qui déroutera certains spectateurs déçus du manque de ... spectacle.
Mais, avec lenteur et minutie, comme les ouvriers horlogers qu'il filme, il nous donne à voir et à comprendre l'émergence de la conscience anarchiste, la force collective, l'espoir d'une alternative. Une bien belle ...
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Un spectateur évoque Mocky cuvée 1985.
J'ai été vérifier et c'est trop flatteur. Le Pactole (1985) n'est pas du meilleur Mocky mais Marie Laforêt y est toujours aussi belle.
Bref, Antonin Peretjatko m'avait fait sourire avec ses deux premiers films. Mais là, je suis atterré qu'il ait même pu trouver un producteur. Le cinéma français en crise sanitaire ?
A fuir.
J'ai été vérifier et c'est trop flatteur. Le Pactole (1985) n'est pas du meilleur Mocky mais Marie Laforêt y est toujours aussi belle.
Bref, Antonin Peretjatko m'avait fait sourire avec ses deux premiers films. Mais là, je suis atterré qu'il ait même pu trouver un producteur. Le cinéma français en crise sanitaire ?
A fuir.
Au moins je ne regrette pas de m'être épargné les 1200 pages du bouquin.
Mais je suis sorti en me disant que je comprenais pourquoi la "gauche" est morte.
Aucune réelle remise en cause du capitalisme et une alternative si molle.
Le tout entrecoupé de demi-vérités ou d'ellipses douteuses (les syndicats, les combats sociaux et ce qu'ils ont obtenu qui n'est pas tombé du ciel : les classes moyennes chinoises ou indiennes si minoritaires : la ...
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Savoureux et d'une efficacité redoutable. Le tout en 1h10, sans précipitation ni fioritures.
Du beau et du bon cinéma
Du beau et du bon cinéma
Les critiques ne se trompent pas ... Une œuvre, vraiment, tellement originale.
J'ai hâte de voir les autres films de cette rétrospective
J'ai hâte de voir les autres films de cette rétrospective
Non !
Il ne suffit pas d'une superbe prise de vue et d'une musique mode piano violoncelle, pour faire un bon film.
Un scénario plus solide avec des acteurs plus crédibles (le pire étant le père parlant français qui semble juste réciter un texte qu'il ne comprend peut être pas ?). Et même les références aux mystères de la Sicile sont plaqués comme des clichés.
Rien de prometteur donc.
Ma voisine de siège, italienne, était aussi ...
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Un scénario calqué sur la réalité obscène de travailleurs broyés par le néolibéralisme (contrat de 0 heures, "partenaire" non salarié d'une boîte de messagerie express), avec un casting tellement réaliste qu'on se prend à partager leur vie et celles de leurs enfants, le tout filmé par une caméra toujours tellement juste, posée au plus près, au plus intime... Une fois encore, Ken Loach fait du Ken Loach. Mais il ne radote pas : il ...
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« Nous voulions changer le monde et c’est le monde qui nous a changé. »
Ainsi conclut Nicola Palumbo, l’un des trois héros de Nous nous sommes tant aimés, d'Ettore Scola. C'était en 1974.
35 ans plus tard, Jean-Pierre Thorn nous propose le même constat, sauf qu'il préfère se raccrocher au passé pour croire encore à la révolution.
C'est dommage que nous ayons du mal à y croire avec ce film narcissique et finalement bien peu ...
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J'hésitais à y aller, déçu par le précédent film du réalisateur, Aquarius, que j'avais trouvé mollement ennuyeux, autant que par d'autres films au palmarès de Cannes qui ne m'avaient parus bien conventionnels. Bref. Il a fallu un message me disant que ce film était "jubilatoire" pour que je me décide enfin.
Eh bien, oui, ce film est époustouflant et je n'ai pas envie d'en dire plus pour laisser le plaisir de la découverte à ceux ...
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Un scénario ténu comme une corde à linge servi par une réalisation qui prend son temps et finit par nous emporter dans la quête de Nurlan, conducteur de train en retraite, attachant et lumineux. Un vrai film de cinéma, qui nous laisse savourer les paysages comme le jeu des acteurs, tous excellents, qui ont souvent improvisé avec un naturel décale. Le tout bercé par une bien belle musique et sans aucun mot de dialogue, pour mieux ...
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Au delà d'un regard sur une ferveur religieuse qui force le respect, même sans la partager, ou d'une critique sur l'exploitation d'une idolâtrie, le film prend le temps de filmer les mains, le visages, les sourires et les gestes d'un "peuple" qui n'attend pas forcément de miracle mais qui retrouve, dans cette ville si particulière, le droit simplement d'exister et de bénéficier d'une attention de la part de tous ceux qui les accueillent ...
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Je serai plus bref que le film.
Si Wang Jing-chun et Yong Mei méritent leur Ours d'argent pour leur interprétation; le film ne mérite pas selon moi la pluie d'hommages qu'il a reçu à cause d'un scénario mal ficelé et trop tordu; et surtout d'un appui trop marqué sur la touche "attention, vous allez vous émouvoir".
J'ai eu parfois l'impression d'être dans un truc étasunien...
Bref, le cinéma chinois nous a proposé bien mieux
Si Wang Jing-chun et Yong Mei méritent leur Ours d'argent pour leur interprétation; le film ne mérite pas selon moi la pluie d'hommages qu'il a reçu à cause d'un scénario mal ficelé et trop tordu; et surtout d'un appui trop marqué sur la touche "attention, vous allez vous émouvoir".
J'ai eu parfois l'impression d'être dans un truc étasunien...
Bref, le cinéma chinois nous a proposé bien mieux
Comme l'an passé, une Palme d'Or de bonne facture, filmé très proprement, qui se laisse regarder avec plaisir, malgré (selon moi) quelques passages poussifs dans le scénario (et un message ambigu)
MAIS
Quand ce festival de cinéma, l'un des premiers du monde, nous offrira-t-il un film qui se propulse directement parmi les classiques, comme le Troisième homme en 1949, Othello en 1952, La Dolce Vita en 1960, Le Guépard en 1963, Taxi Driver ...
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Dans un rôle muet (à deux mots près, tellement savoureux) Elia Suleiman traverse son film et notre monde en spectateur attentif, observateur... Si certains comparent son personnage à Buster Keaton ou Jacques Tati, il m'a fait penser pour ma part à Jean-Luc Godard, à cause d'une certaine ressemblance et surtout de ce regard qui, par touches successives et l'ai de ne pas y toucher, découvre sous la surface des choses, derrière les ...
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Somptueux !
Plus qu'un film, Tabou est une véritable œuvre cinématographique dont on remercie l'auteur.
Pas envie d'en dire davantage : les mots ne peuvent exprimer la beauté des images, de l'histoire tissée, de la musique en contraste, des réflexions de traverse, etc. que nous offre Michel Gomes.
Plus qu'un film, Tabou est une véritable œuvre cinématographique dont on remercie l'auteur.
Pas envie d'en dire davantage : les mots ne peuvent exprimer la beauté des images, de l'histoire tissée, de la musique en contraste, des réflexions de traverse, etc. que nous offre Michel Gomes.
Encore une fois un film visionné en solitaire dans la petite salle survivante d'un vrai cinéma.
Un flm âpre, mais aussi beau que la lumière vacillante des bougies à laquelle Menocchio est filmé dans son cachot.
Lui dont la seule faute est de croire que Dieu est partout et autres broutilles que les prélats ne peuvent accepter. Lui qui dénonce leur richesse en se (leur) demandant si Dieu l'a vraiment voulue comme il aurait désiré la ...
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Dans une ville de Dublin gagnée par la spéculation immobilière et une hausse faramineuse du prix des loyers, Rosie, son mari et leurs quatre enfants vont d'hôtel en hôtel, jusqu'à dormir dans leur voiture.
C'est ce périple que suit presque pas à pas, minute par minute, la caméra de Paddy Breathnach, avec une Sarah Greene plus qu'excellente.
On frôlerait le pathos si on oubliait la réalité qui a conduit à celle que nous invite à ...
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C'est peu de dire que les avis sont partagés sur ce film, entre les décrocheurs qui n'y ont pas senti pas l'intérêt et les enthousiastes. Que je rejoins.
Alors, il est presque certain que Boots Riley ne convaincra pas les fanatiques du monde qui nous entoure et nous attend, mais son anticipation m'a paru tellement plausible (probable) et il traite cet avènement du pire avec un tel talent et de l’humour en plus... que j'ai envie ...
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En plein mouvement des gilets jaunes qui se poursuit, voilà un film dont le sujet illustre à merveille la “fracture� entre les élites parisiennes cultivées et le peuple inculte ! C'est vrai quoi, comment imaginer une seconde qu'un pizzaïolo (au visage ingrat en plus...) ait pu écrire une seule ligne du dernier roman qui ébullitionne le monde de la littérature ?
Sur ce thème, on assiste à un film du dimanche soir, sans pouvoir se ...
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Un film très bien construit pour un constat tellement amer : que vaut notre humanité face au naufrage, au sens propre comme symbolique ?
Certains jugent le propos convenu et le film ne désavoue pas cette triste banalité qu'il tente, encore une fois, de dénoncer.
Susanne Wolff est magnifique de justesse et de sobriété, et son partenaire Gedion Oduor Wekesa est à la hauteur.
Certains jugent le propos convenu et le film ne désavoue pas cette triste banalité qu'il tente, encore une fois, de dénoncer.
Susanne Wolff est magnifique de justesse et de sobriété, et son partenaire Gedion Oduor Wekesa est à la hauteur.
Bon... Je mets deux étoiles, parce que Bouli Lanners s'en sort bien en cinquantenaire ordinaire désemparé par le départ de sa femme...
Mais pour le reste, le “scénario� enchaîne les lieux communs, quelques clichés, des invraisemblances et pas grand chose. Les critiques me promettaient l'émotion (et je n'en manque pourtant pas) mais j'ai surtout ressenti (outre une certaine lassitude) un peu de colère de m'être fait avoir de nouveau ...
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"Un grand voyage vers la nuit" est aussi une magnifique ballade cinématographique.
Les amateurs de scénario classiques, de blockbusters étasuniens ou de cinéma bien de chez nous (entre autres) seront sans doute perdus. Les cinéphiles sensibles se souviendront longtemps de cette splendeur.
Les amateurs de scénario classiques, de blockbusters étasuniens ou de cinéma bien de chez nous (entre autres) seront sans doute perdus. Les cinéphiles sensibles se souviendront longtemps de cette splendeur.
Oui, la reconstitution est parfaite et les comédiens s'en sortent bien, mais le film laisse une impression un peu désagréable de clichés, de conventionnel et de consensuel, parfait pour gagner aux Oscars, même si l'on peut s'étonner de celui du second rôle pour Mahershala Ali (à cause d'une réminiscence raciste ?)
Impression que j'ai mieux comprise en lisant les commentaires de la famille de famille de Don Shirley accusant le film ...
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Le politiquement correct n'a peut être pas de limite, mais autant de critiques élogieuses sur un tel film... c'est limite !
Désolé pour l'émotion qui n'est pas passée de l'écran jusqu'à moi, peut être parce que ça sonnait tellement faux, comme les larmes de Vincent Lacoste ou l'âge de la jeune comédienne, qui fêtera ses 11 ans demain et avait donc sûrement bien plus que 7 ans au moment du tournage. J'en passe et j'en passe. Jusqu'à ...
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Avec un scénario qui se tient malgré le manque de suspense puisqu'on connaît la fin dès le début du film (choix étrange...), des comédiens amateurs qui jouent mieux que vrai (avec une mention spéciale à Zain al-Rafeea, des scènes filmées comme dans un documentaire (plus de 400 heures de rush, annonce la réalisatrice), le film tombe à plat. A cause de l'emphase des scènes “dramatiques� boursouflées par la musique (du mari de la ...
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“Le seul exploit du film est d’avoir trouvé des producteurs pour le financer. Ça semble invraisemblable�, écrit l'un de me confrères spectateur.
C'est peut être vrai, mais vu le générique de début où la liste des producteurs semble plus longue que le casting (qui me semble même relégué en générique de fin, mais j'ai pu me tromper), ça a marché.
Le reste ?
Je ne me suis pas vraiment ennuyé et j'ai laissé le film se ...
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Tout ça pour ça ?
Dès première scène (le fameux court métrage initial) je me suis demandé ce que je faisais là.
Et quand est arrivée la fin, je n'avais pas la réponse.
Jim Cummings n'est pas mauvais acteur mais pour le reste, je ne suis pas vraiment convaincu.
Dès première scène (le fameux court métrage initial) je me suis demandé ce que je faisais là.
Et quand est arrivée la fin, je n'avais pas la réponse.
Jim Cummings n'est pas mauvais acteur mais pour le reste, je ne suis pas vraiment convaincu.
In the Fade est donc le titre “français� d'un film nommé Aus dem Nichts dans sa version originale.
Fade en effet, ce film dont rien n'émerge. Un manichéisme insupportable et tellement d'invraisemblance et d'incohérences pour un film qui se veut inspiré de la réalité,
D'autant plus déçu par ce ratage et naufrage que j'avais tellement aimé d'autres films de Fatih Akın.
Quant au prix d'interprétation de Diane Kruger…
Fade en effet, ce film dont rien n'émerge. Un manichéisme insupportable et tellement d'invraisemblance et d'incohérences pour un film qui se veut inspiré de la réalité,
D'autant plus déçu par ce ratage et naufrage que j'avais tellement aimé d'autres films de Fatih Akın.
Quant au prix d'interprétation de Diane Kruger…
Je ne vais pas mettre nul, mais je n'ai qu'une envie : oublier ce long ennui d'émotions qui restent dans l'aquarium filmées par une caméra indigente qui ne laisse pas entrer la lumière et qui ne connaît comme mouvement que le zoom avant puis arrière.
Bref.
Le 2e mouvement du quintette à cordes en ut mineur de Schubert, largement utilisé, reste de toute beauté, mais on peut s'acheter le disque.
Bref.
Le 2e mouvement du quintette à cordes en ut mineur de Schubert, largement utilisé, reste de toute beauté, mais on peut s'acheter le disque.
Vu dans le seul et unique cinéma de Villeurbanne, grâce à l'association Terres et Cultures Solidaires (Ah si tous les gars du monde…) que je remercie au passage.
Un film que je classe dans ma catégorie "film bancal, maladroit, tellement attachant". Un beau parcours en Afrique, qui oscille sur une corde sensible, et ne se casse jamais la figure. Je pense qu'il y a une forme de sincérité et des éclats de poésie. En tout cas, même à ...
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Un documentaire dont le scénario dépasserait tant de films tellement “français”...
Avec des “acteurs” surprenant de naturel comme leurs vies qu'on ne saurait vivre.
Bravo !
Avec des “acteurs” surprenant de naturel comme leurs vies qu'on ne saurait vivre.
Bravo !
Tellement maladroit, tellement bancal, tellement mal joué… Mais, comme à chaque nouveau film avec Jean-Pierre Léaud, quelque chose de magique, de fragile, d'émouvant, de voir vieillir ce visage, ce corps, cet homme, qui incarne tellement une certaine époque du cinéma.
Sourire
Sourire
Après Les Délices de Tokyo, qui réjouissait jusqu'à nos papilles, Naomi Kawase nous éblouit les pupilles, avec un film sur le regard, la vision, le simple spectacle d'un coucher de soleil, l'au-delà de la vision, peuplé de personnes non ou mal voyantes qui vivent les films à travers le récit qu'on leur fait. Et l'on se sent comme eux, avec un regard en gros plan et comme une petite voix qui nous conseillerait de regarder plus loin.
Une ...
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Une belle rencontre entre Marie, clown allemande pleine de questions existentielles, et Satomi, la dernière geisha de Fukushima, qui a décidé de retourner dans sa maison dévastée. Deux femmes tellement différentes mais doucement réunies par le poids des souvenirs et l'envie partagée de vivre, maintenant.
Comme une douce leçon de vie, loin des clichés de toutes sortes, sur le Japon comme sur le lâcher-prise. Une rencontre qui prend son ...
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