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Compliqué, compliqué... Je conçois que la production ait eut peu de budget, mais là, les problèmes viennent aussi de choix artistiques vraiment lourdingo. Entre l'étalonnage absolument dégueulasse, la caméra parkinson, les ralentis mal avisés, les cris incessants et les dialogues d'une stupidité affligeante, il n'y a pas grand chose à sauver. Les personnages sont caricaturaux ou fades, sans profondeur, sans backstory (et pourtant, les ...
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Le concept est cool même si peu révolutionnaire, les situations du début sont bien pensé puis après - patatra - introduction de Miss "Trinity Syndrome" (qui devient un personnage un peu trop récurrent dans les films de zombie de ces dernières années, non ? Ce serait à creuser.)
Et surtout, l'image n'est quand même vraiment pas très belle, voir franchement dégueulasse parfois.
Et surtout, l'image n'est quand même vraiment pas très belle, voir franchement dégueulasse parfois.
Oh que j'aime les films d'Ozploitation au propos mégaécologique et à la mise en scène hyper efficace.
Je suis forcément cliente d'un film qui se moque de la superficialité et de l'hypocrisie de l'Amérique profonde, mais malheureusement, il manque un peu le coche. Certaines vannes fonctionnent, mais ne sont clairement pas assez poussées. Et surtout, le petit côté moralisateur ne sied vraiment pas à ce type de propos, ni d'humour. Reste très sympathique tout de même, dommage qu'il ait fallu attendre le générique de fin pour avoir du punk.
#VoxLux
Les pop-stars, des terroristes (presque) comme les autres
Film générationnel, film sur la violence, Vox Lux se laisse difficilement appréhender. Derrière la fausse simplicité d'une biographie factice de popstar, se cache une réflexion sur la violence de notre époque.
Pas de hiérarchisation, les informations et les scènes sont balancés pèle mêle. Générique de fin après quinze minutes de film, clip lechés avec strass et ...
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#MaryPoppinsReturns
Ce film est la suite parfaite du premier Mary Poppins. Il reprend tous les aspects du précédent sans les entacher de cette vulgarité qu'on souvent les films pour enfant de ces dernières années. Les chansons et numéros ont gardé leur cachet "west end" et ont même un peu gagné en spectaculaire. Le design des personnages animés est si joli. Nous retrouvons même les adorables et espiègles pinguoins du précédent ...
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#klaus
Je suis un peu dubitative face à ce film. Autant, j'aime assez l'idée de revisiter le mythe du père-noël, autant, je trouve que le type de personnage à la Jesper, on en a vraiment assez soupé. Pendant tout le film, je n'avais qu'une envie, qu'on arrête de suivre ce pauvre type pour en apprendre plus sur le personnage d'Alva. Trinity syndrome much. (Oui, ça fonctionne même dans les dessins animés pour enfants). Je n'ai, en plus, ...
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Le film commence bien. Belle introduction des personnages. On se concentre sur la charge mental de cette mère qui doit gérer un emménagement, un bébé et son travail de compositrice. Les éléments horrifiques sont finement amenés et la caméra mobile fonctionne bien. Et sans trop savoir le pourquoi du comment, le film décide de partir complètement ailleurs. Le personnage principal devient le père sans trop de logique. Et surtout, on part ...
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C'était le film de Noël qu'il me fallait. Le jeune réalisateur écossais John McPhail arrive avec un budget riquiqui de film indépendant à réaliser un film qui mêle coming of age, film de Noël, comédie musicale et film de zombie, et le tout avec une sincérité qui semble presque impertinente dans notre société où dès qu'un concept de film est un peu étrange, il ne devient acceptable qu'avec l'ironie et la distance nécessaire. ...
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Je termine enfin la trilogie tricolore de Krzysztof Kieślowski. Une jeune modèle découvre le petit secret d'un juge vieillissant et amoindri : Il écoute les conversations téléphoniques de ses voisins. Une relation de confiance, presque de "fraternité" se noue entre les deux, mais aussi avec le spectateur qui doit questionner ses fondements moraux pour pouvoir entrer dans la danse poétique de ces bribes de vie volées.
Et que c'est beau, ...
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Même si je trouve la morale du film assez ambiguë, j'aime tout de même énormément l'inventivité autour de la création de la ville et ce personnage principal qui est si attachant.
Les deux premiers tiers du film sont un peu redondants et n'apportent pas de nouvel éclairage sur le film de mafia. Je n'ai pas été convaincue par les effets numériques de rajeunissement et de manière générale, j'ai trouvé que l'ensemble manquait de raffinement. Le dernier tiers est plus pertinent, mais est du coup très mal amené. Dommage.
THE PLATFORM is a Spanish metaphorical movie, clearly anti-consumerist. Its aesthetic is its main asset : it has many pictorial and literary references (Bosch, Don Quichote, to quote only two of them) that make the movie really rich. The storyline can be seen as a bit farfetch and there are not a lot of "action" going on but that did not bother me and the concept of the movie got stuck in my mind for quite some times. Definitely a weird movie ...
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L'ADORABLE VOISINE est une jolie comédie romantique américaine, doublé d'un film de Noël léger et sympathique. Kim Novak - dont c'est le premier rôle principale - est un chic sorcière New-Yorkaise qui aimerait être un peu plus normale et surtout tomber amoureuse. Elle jette son dévolu sur son voisin, James Stewart. Le scénario est simplissime même si exquis, mais on succombe aux charmes de Kim Novak ainsi qu'aux décors et costumes qui ...
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EN EAUX TROUBLES est un brave film de requin qui a absolument tous les clichés du genre et l'assume absolument. Warner l'a d'ailleurs presque vendu comme une comédie. Ceci dit, les images sont vraiment bien foutues et si j'ai ri de bon coeur aux inepties du scénario j'ai apprécié au premier degré ce qui a été fait de la photographie et de la mise en scène. Un bon divertissement finalement.
LES CREVETTES PAILLETÉES est une ébauche de long-métrage pas désagréable mais pas aboutie. Les enchainements de scènes humoristiques sous la ceinture et de séquences façon clip sont assez rafraîchissantes dans le paysage de la comédie française mais le film n'a vraiment pas assez d'épaisseur. Sympa mais sans plus.
LE FACTEUR SONNE TOUJOURS DEUX FOIS est la première adaptation du livre de James M. Cain, également auteur de MILDRED PIERCE, spécialiste donc, des histoires noires avec en leur centre des femmes fortes et indépendantes. LE FACTEUR tourne autour du trio classique de la femme, du mari et de l'amant, avec beaucoup de simplicité et de classe. Lana Turner est majestueuse en femme froide et vénéneuse qui rêve d'indépendance. Un classique à ...
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FRANKENSTEIN JUNIOR est un pastiche de film fantastique des années 30 très réussi. L'humour absurde fonctionne bien. Et Gene Wilder est parfait dans le rôle. La scène de claquette est au géniale. Bon moment en perspective.
TROIS VISAGES est un film qui prend son temps. Nous suivons Jafar Panahi, toujours dans sa voiture, qui accompagne son actrice dans la recherche d'une jeune femme qui lui a envoyé une vidéo avant de se suicider. Ils se retrouvent dans un petit village iranien et les rencontres qu'ils feront le portrait d'un Iran conservateur et assez peu enclin à laisser les femmes faire ce qu'elles veulent.
DEUX FILS est le premier film de Félix Moati en tant que réalisateur. Il suit le quotidien de deux frères (Vincent Lacoste et Mathieu Capella) et leur père (Benoit Poelvoorde) qui traversent tous trois une crise existentielle. Le ton du film, doux-amer, n'est pas désagréable mais rien de transcendant et le film ne prend jamais vraiment complètement. Pas si mal pour une première réalisation, mais pas vraiment bien non plus.
"Dernier" volet de la saga SAW. Rien de bien nouveau sous le dispositif de torture : des twists agaçants et rocambolesques pour savoir qui est le véritable héritier de Jigsaw, des pièges inventifs et toujours cette couleur vert vomi. Petite nouveauté dans la scène d'exposition qui ajoutait un petit système de mise en abime un peu différent.
CRY BABY est un parodie de romance adolescente sixties. On y retrouve tous les éléments : les deux gangs adverses, la gentille fille qui tombe amoureuse du bad guy et les perfectos. John Waters se fait plaisir et donne dans le mauvais goût pour grand public. CRY BABY est aussi un hommage au rock'n'roll avec de nombreux jolis morceaux (et la présence d'Iggy Pop dans le casting est un petit plus). Sans oublier que c'est l'un des premiers rôles ...
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MON VOISIN TOTORO est peut-être l'un des premiers films (long-métrage, hein) que je suis allé voir au cinéma. Je l'ai donc revu avec beaucoup d'émotions. L'histoire est toute simple, deux soeurs vont vivre à la campagne avec leur père proche de l'hôpital où est soigné leur mère. Jour après jour elles vont s'approprier leur nouvel environnement, s'inventer des jeux d'enfant et rencontrer un nouvel ami bien particulier.
MON VOISIN ...
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Une autre variation eighties sur l'adolescence. Une petite ville hyper conservatrice du fin fond des États-Unis a interdit la danse pour éviter ses jeunes de tomber dans la délinquance. Un jeune citadin s'installe et va ébranler les règles établies.
FOOTLOOSE, c'est un peu LA FUREUR DE VIVRE qui rencontre GREASE. On passe de séquences de danses communicantes, bien faites, à des passages un poil trop mélo sur les déboires de ...
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C'est la premier film de la saga où l'on s'intéresse vraiment trop peu aux pièges et beaucoup trop aux histoire de chat et de souris des inspecteurs et héritiers de jigsaw. Le principe des différentes salles avec un tests dans chaque commence à être vraiment très répétitif
SAW 4... On vire vraiment dans le grand n'importe quoi. Après avoir établi John Kramer comme sociopathe mourant à la morale "un peu" destructrice, les scénaristes décident maintenant despoiler: l'établir en bon père de famille à l'américaine, en lui mettant dans les pattes une blonde avec un embryon dans le ventre
. Outre le fait de rendre encore plus sympathique, un personnage relativement ambigu lors des trois premiers opus ...
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Bon SAW III, c'est un peu le dernier SAW qui tient la route avant que cela ne devienne vraiment n'importe quoi. Je trouve qu'il y a moins de mouvements de caméras épileptiques et d'effets de montage "windows movie maker". Donc au final, il est un peu plus supportable (ou peut-être me suis-je seulement habituée)
Les réactions des personnages semblent elles aussi un peu moins stupides que dans le 2. Au final, ce n'est vraiment pas le pire.
Les réactions des personnages semblent elles aussi un peu moins stupides que dans le 2. Au final, ce n'est vraiment pas le pire.
Le deuxième volet des SAW est vraiment très poisseux. On ne reviendra pas sur le style : il est quasi toujours le même. Des mouvements de caméra épileptiques, des transitions qui rendraient Powerpoint envieux et surtout, surtout, cette couleur jaunâtre/verdâtre qui est tout à fait agréable au regard. Cet opus n'est pas vraiment mon préféré. Les personnages ont vraiment des réactions assez stupides (oui, je sais, l'intelligence n'est ...
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Je serai hyper brève, AMITYVILLE 3D, n'est pas très bon. Il veut jouer sur deux tableaux qui ne se confondent pas très bien : le scepticisme des societés modernes lors de 3 premiers quarts du film - qui est très longuet - et le grandguignol de la fin qui tombe assez mal. Bref, sauf si vous voulez voir une toute jeune Meg Ryan, vous pouvez passer votre chemin.
Le second opus des AMITYVILLE est très clairement au dessus du premier. L'histoire met bien plus mal à l'aise en nous confrontant au limites et interdits des valeurs judéo-chrétiennes. Mais surtout, il est visuellement beaucoup plus intéressant et abouti. Il frôle l'esthétique Giallo, et personnellement, j'en redemande. Pour le moment, mon AMITYVILLE préféré.
IRREVERSIBLE est le second long-métrage de Gaspar Noé. Le film joue avec le spectateur que ce soit sur la narration - inversée - ou que ce soit sur son instinct de voyeur, très incité dans ce film.
J'adore le style et l'esthétique des films de Noé, hyper saturés et colorés, flous, aériens puis statiques et brutaux et celui-ci n'échappe pas à la règle. Une vraie expérience cinématographique.
J'adore le style et l'esthétique des films de Noé, hyper saturés et colorés, flous, aériens puis statiques et brutaux et celui-ci n'échappe pas à la règle. Une vraie expérience cinématographique.
AMITYVILLE premier du nom respecte assez bien ses promesses de film de maison hantée même si, franchement, il est vraiment très classique. En même temps, peut-on vraiment le lui reprocher. On peut noter tout de même la superbe musique de Lalo Schifrin. Et bien sûr le fait que le film ait démarré le phénomène Amityville qui comptera 11 (?) films (à nuancer en fonction des critères).
Le sous-texte du film était un peu facile : la ...
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Bon, je ne vais pas mentir, j'ai été un peu déçue. Je m'attendais à une épopée folle qui oscille entre sentiments exacerbés et violence graphique. Et au final, c'est un peu longuet et j'ai eu beaucoup de mal à accrocher aux intrigues et à comprendre, dans un premier temps, les liens entre chaque personnages. C'est dommage car j'avais adoré UGLY que j'avais pu voir en salle, et j'attendais donc à aimer ce film également.
Ce sera mon dernier film vu en salle avant le confinement... D'un point de vue cinématographique, je ne dirais pas qu'UNE SIRENE A PARIS est un très bon film mais si on oublie les petits défauts et qu'on se laisse emporter par l'univers foisonnant de mille détails dans les costumes et décors de Mathias Malzieu, on passe un bon moment. Et quelque part, c'est déjà vraiment bien.
Comme beaucoup d'entre vous, je me suis pris d'une folie "Little Women" à la sortie de l'adaptation de Greta Gerwig, et j'ai cherché, frénétiquement, les versions passées. J'ai bien sûr regretté amèrement les films muets dont les copies sont perdues... Mais j'ai réussi à trouver le film de George Cukor en DVD dans une édition... espagnole (par ailleurs, l'éditeur s'est trompé de casting sur le DVD même et a mis celui du film de 1949 ...
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Je me prépare pour le remake produit par Jordan Peele en regardant le tout premier film. Un film "vendu" comme d'horreur mais qui tient plus au final du thriller politique matiné de conte glauque fantastique. Il cristallise la ghettoïsation des noirs dans les grandes villes et la violence qu'ils peuvent subir - sous différentes formes plus ou moins physiques - et le poids d'un passé esclave qui ne disparait jamais vraiment sous la forme de ...
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