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Entre film adolescent, thriller social et drame, " les trois fantastiques" varie les registres avec brio. Les personnages, incarnés par de jeunes acteurs très convaincants sont extrêmement fouillés et le récit très maitrisé. Une belle réussite!
Des migrants, pas du tout des clandestins, des gens plutôt aisés et instruits, confrontés à la rude machine bureaucratique paranoïaque et inquisitrice de la police aux frontières des États-Unis... Un quasi huis clos implacable, dont on ressort sonné par l'incroyable brutalité et l'arbitraire du traitement infligé, bien décrit par un déroulé narratif ménageant montée en tension progressive et retournements de situation. Dans ce ...
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Un demi-siècle après sa sortie, la planète sauvage n'a rien perdu de sa splendeur, de la richesse de son univers, et de la force de son message écologiste et humaniste. Un incontournable!
Deux consultants de Tokyo ont la difficile mission de "vendre" aux habitants d'un village un projet de "Glamping". Ce n'est pas (tout à fait) l'A69, mais entre ces deux mondes, l'incompréhension domine... Il serait injuste de réduire le film à sa scène d'ouverture souvent moquée (un homme coupe du bois durant de longues minutes) et à la dernière particulièrement énigmatique. Le film est loin d'être dénué de qualités, tant visuelles ...
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Un film indispensable, décrivant magistralement l'insidieux travail de sape des islamistes, leur double langage, jusqu'au drame. Bien trop peu programmé, malheureusement.
Un délicieux récit d'aventures qui enchantera petits et grands enfants! Très drôle, inventif, jamais mièvre, c'est une petite pépite du cinéma indépendant à ne surtout pas manquer.
D'un côté le lycée privé chic et le culte d'Attatürk, de l'autre le pensionnat religieux. Entre ces deux mondes violemment opposés, ou plutôt dans les deux, le jeune Ahmet, fils de notable converti à l'islamisme des confréries. Endoctrinements rivaux mais somme toute pas si différents dans leurs méthodes, les deux univers sont chacun à leur manière viscéralement inégalitaires et aliénants, dessinant un portrait sans complaisance ...
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Une délicieuse satire qui se paye joyeusement bigots, peine à jouir, rabat-joie et autres hypocrites. Amateurs d'humour noir, foncez!
Un film à voir principalement pour l'image, sublime. Le commentaire, lui, sera diversement accueilli.
Une merveilleuse fable sur le pouvoir libérateur de l'éducation, de la culture et de la création. Ce petit bijou kazakh est également une brillante réussite formelle, d'un minimalisme parfaitement maîtrisé.
Quel bel exploit de réaliser sur un sujet aussi grave qu'un quartier assiégé un tel film, grave, mais aussi tendre et poétique! Inventif, émouvant de bout en bout, profondément original, c'est une réussite totale!
Un très beau film, sensible et délicat, d'un naturalisme superbement maîtrisé, tout en pudeur et émotion. L'affection s'y lit dans un geste, une attention. L'essentiel n'est pas clamé. La beauté se cache dans les frondaisons par une journée d'été...
Aftersun n'est pas le premier film à s'affranchir des schémas narratifs traditionnels, à ne pas "raconter d'histoire".
Et comme souvent dans ces cas là, on est sensible au propos... ou pas, on est emballé, ou on s'ennuie profondément.
Quand on est comme moi dans le second cas mais qu'on devine d'indéniables qualités au film, on en sort avec l'impression frustrante d'être peut-être passé à côté de quelque chose.
Et comme souvent dans ces cas là, on est sensible au propos... ou pas, on est emballé, ou on s'ennuie profondément.
Quand on est comme moi dans le second cas mais qu'on devine d'indéniables qualités au film, on en sort avec l'impression frustrante d'être peut-être passé à côté de quelque chose.
Un superbe film, profondément singulier, dérangeant, d'une âpre beauté. Aucun plan n'est inutile et les regards, les gestes disent bien plus que des mots sur les relations entre ces êtres vivant repliés sur eux-mêmes dans les montagnes suisses.
Le dépouillement, qui touche ici au sublime, n'empêche nullement l'histoire d'être prenante de bout en bout!
Le dépouillement, qui touche ici au sublime, n'empêche nullement l'histoire d'être prenante de bout en bout!
Un film totalement déroutant, faisant exploser le cadre narrratif traditionnel, multipliant les expérimentations formelles. Une grande liberté s'en dégage, mais l'expérience est assurément perturbante, et on l'appréciera mieux avec accompagnement, présentation, explications...
C'est la dernière nuit... avant le passage brutal d'une jeune fille à l'âge adulte que décrit le film. C'est rude, austère, superbement filmé, parfois étouffant, à l'image des superstitions et croyances religieuses qui enserrent ces femmes qui portent film et foyer à bout de bras. Et c'est passionnant pour qui n'a pas peur des films un tant soit peu exigeants.
Un superbe film plein de poésie et d'imagination! Si le propos et l'esthétique sont parfois plutôt enfantins, les adultes y trouveront largement leur compte, avec des références à l'écologie, à la lutte contre l'obscurantisme, au droit à la différence. Une très belle découverte à côté de laquelle il serait dommage de passer.
Voilà une petite bande d' "écoterroristes" en herbe fort attachante! Drôle, émouvant et fin, le film de Pierre Salvadori est un vrai régal. Les jeunes comédiens sont formidables. On ne cherchera évidemment pas dans le film un trop grand réalisme, mais qu'il est bon de retrouver son âme d'enfant avec ce récit ni simpliste, ni vulgaire, ni démago!
Qui a dit que la France ne savait pas ou plus faire de bonnes comédies?
Qui a dit que la France ne savait pas ou plus faire de bonnes comédies?
Autant le préciser d'emblée: ceux qui attendent un authentique film de Zombie vont avoir de grosses surprises! Les autres aussi, d'ailleurs. Aussi drôle qu'audacieux, "Coupez!" est un régal... et un bel hommage à ceux qui font le cinéma, tous les genres de cinéma.
Si vous aimez les films inventifs, les parodies délirantes, les doux dingues, foncez-y!
Si vous aimez les films inventifs, les parodies délirantes, les doux dingues, foncez-y!
Un film âpre mais superbe, qui raconte avec pudeur et émotion la fin d'un monde, la fin d'un homme, la fin d'une culture peut-être. La terre désespérement sèche et craquelée des hauts plateaux boliviens privés de pluie, la respiration difficile du viel homme qui s'obstine à cacher, l'incompréhension entre les générations... mais le renouveau, malgré tout.
Dépaysement garanti avec cette véritable pépite venue du Bhoutan, qui est aussi et surtout, un magnifique récit d'apprentissage! Comment ne pas être charmé par la soif de savoir et la vitalité des enfants de ce minuscule village perdu dans les montagnes, qui révéleront à lui-même le jeune enseignant vissé à son portable?
L'école du bout du monde allie avec brio authenticité et intensité.
L'école du bout du monde allie avec brio authenticité et intensité.
Peu connue, souvent caricaturée, la situation des arabes israéliens (certains de ces citoyens de l'état hébreux préfèrent se définir comme palestiniens) n'est pas si souvent montrée au cinéma.
J'ai donc découvert avec un vif intérêt ce film alternant avec bonheur séquences burlesques et d'autres plus grinçantes et amères. Le propos, jamais caricatural, montre bien le poids d'ennui et de souffrance pesant sur une petite ...
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Superbe film sur la danse, superbe comédie, superbe récit de reconstruction!
Le film est bourré de clins d'oeil et autres pastilles drôles et subtiles. Les comédiens et danseurs-comédiens sont excellents. C'est vraiment un sans-faute pour Klapisch!
Le film est bourré de clins d'oeil et autres pastilles drôles et subtiles. Les comédiens et danseurs-comédiens sont excellents. C'est vraiment un sans-faute pour Klapisch!
Le réalisateur de "Drive my car" nous offre un nouveau film exceptionnel. Le début du premier de ces trois récits peut dérouter, impatienter peut-être, mais il faut laisser l'histoire se dérouler, on ne sera pas déçu.
Si vous aimez le cinéma intelligent sans être hermétique, brillant sans être maniéré, la finesse, la complexité des sentiments et des situations, ne manquez surtout pas ces trois contes!
Si vous aimez le cinéma intelligent sans être hermétique, brillant sans être maniéré, la finesse, la complexité des sentiments et des situations, ne manquez surtout pas ces trois contes!
Il est ici question de meurtre, mais on sait d'emblée qui a tué, et qu'il s'est rendu. Et pourtant, cette fascinante plongée dans l'esprit d'un meurtrier de 17 ans dans la France rurale du début 20ème tient en haleine d'un bout à l'autre.
Dimitri Doré incarne à merveille le jeune tueur cachant son âme tourmentée derrière sa silhouette gracile, sa voix flutée et son tempérament. Tuer pour jouir, tuer pour posséder ce qu'on s'interdit ...
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Une petite merveille de sensibilité et de délicatesse au milieu des landes écossaises. Bouli Lanners rend à la perfection à travers un geste, une lumière, la solitude pesante, puis au contraire deux êtres qui se trouvent. Son très beau film nous dit avec une grande pudeur et une profonde justesse qu'il faut savoir aller vers l'autre pendant qu'il est encore temps. Et que dire de sa performance d'acteur! Vraiment un sans-faute.
Le jeune Milos, cheminot débutant dans la République Tchèque annexée ne sait comment satisfaire sa petite amie. Il cherche qui va pouvoir l'aider. Mais la guerre rode...
Le film est de toute beauté, porté par la grâce fragile du personnage, la verve de ses collègues, oscillant entre légèreté et gravité, jusqu'au sacrifice.
Le film est de toute beauté, porté par la grâce fragile du personnage, la verve de ses collègues, oscillant entre légèreté et gravité, jusqu'au sacrifice.
Quand se croisent les destins de deux anticonformistes, une jeune fille de milieu populaire, servante chez un couple d'aristos et un intellectuel Tchèque fuyant le nazisme, dans l'Angleterre guindée des années 30.
Lubitsch montre une galerie de personnages absolument irrésistibles, depuis les salons londoniens jusqu'à une petite société rurale encroûtée dans ses moeurs victoriennes surannées. Les vieux domestiques encore plus épris de ...
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Le jeune Ben est à première vue un enfant tout à fait ordinaire- peut-être un peu plus cruel que la moyenne- mais il ne faut surtout pas le contrarier... On vous laisse découvrir pourquoi dans ce fort réussi petit film fantastique scandinave. Il parvient remarquablement à installer peu à peu un climat d'angoisse dans la résidence au milieu des bois où vivent les jeunes héros du film, unis par un lien particulier et formant un monde ...
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Le mentalisme, terrain de jeu idéal pour un maître du fantastique? Fausse piste! Dans le film, cet art trompeur et art de tromper, que parvient à maîtriser avec brio, Stan, vagabond fauché "adopté" par une troupe de forains, est affaire de beaucoup de travail, beaucoup d'entraînement, beaucoup d'astuce, beaucoup de bagoût et d'art du comédien , d'un zeste de psychologie. Rien d'autre, et surtout pas de pouvoir surnaturels.
Grisé de son ...
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Pas aimable, pas commode... Le film est tel que l'était, dit-on, son réalisateur. Mais il serait vraiment dommage de s'en tenir là. Oui, la narration est quelque peu atypique. Oui, passé les premières séquences (Sandrine Bonnaire en robe blanche à la proue d'un bateau...), le propos se fait fort sombre. L'amour est impossible, la celulle familiale se destructure dans la violence (malaise du spectateur). Reste la fuite...
Je comprends tout ...
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Rarement film aura aussi bien porté son titre. Pas de fusillades, de courses poursuites spectaculaires, mais la reconstitution d'un minutieux travail d'investigation. Il est question d'infiltration, de manipulation, de fiabilité des sources, de ligne jaune franchie- ou pas- par des "super flics" en quête de résultats spectaculaires. Les ripoux et les voyous d'un côté, les flics honnêtes et les journalistes en quête de révélations de ...
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Un ancien soldat américain qui a payé pour plus coupable et plus malin que lui, un jeune homme en quête de vengeance qu'il prend sous son aile, le silence feutré des tables de poker rompu de temps à autre pour les braillements de victoire d'un jeune joueur démonstratif, les sourires d'une partenaire d'affaire qui devient une amante...
Le fim est à l'image de son héros: efficace, discret, rempli d'une émotion contenue mais bien réelle. Brillant.
Le fim est à l'image de son héros: efficace, discret, rempli d'une émotion contenue mais bien réelle. Brillant.
Léo, 13 ans le Messager du titre, porte les billets des adultes et se retrouve mêlé à leurs intrigues amoureuses. Ce film est un saisissant portrait à hauteur de jeune garçon de la haute société anglaise du début du 20ème siècle, son raffinement, sa politesse, sa générosité ostentatoire... et derrière les apparences ses règles implacables et sa cruauté. Un véritable chef d'œuvre, d'une grande finesse et d'une profonde sensibilité.
Un film tout à fait singulier, expérience esthétique marquante bousculant la trame narrative traditionnelle. On aime ou pas ce film âpre et perturbant, mais difficile de nier l'audace et le talent du réalisateur.
Dans les années 60, une jeune femme est prête à tout pour mettre fin à une grossesse non-desirée qui ruinerait ses chances de poursuivre ses études. En ce temps là, l'avortement est interdit...
Le film nous montre avec brio ce qu'était l'époque des aiguilles à tricoter et des faiseuses d'anges: la peur constante de tomber enceinte quand il ne faut pas, la quête désespérée d'une solution, les risques, la douleur.
Un témoignage ...
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