Max Rss
Membre depuis le 27 juin 2012
Films
Séries
Emissions
Que voilà un bon petit film noir bien typiquement de chez nous comme nous les aimions et comme nous savions les faire. Jusqu'à ce que de soi-disant grands penseurs et convaincus qu'ils savaient tout mieux que tout le monde décidèrent que ce genre de cinéma ne devait plus exister. Bon, ne cherchez pas dans ce "Fauve est lâché" quelque ambition de vouloir renouveler le genre. Ce n'est pas le but. Labrol a seulement pour dessein de nous ...
Lire plus
Lire plus
Pour moi, il y a méprise autour de ce qu'est le cinéma de Claude Chabrol. On l'a toujours présenté comme un cinéma fusillant la bourgeoisie. S'il est vrai que Chabrol faisait vivre ses intrigues en milieu bourgeois, cela allait bien plus loin qu'une simple critique que tout un chacun pourrait faire. Ce qui l'intéressait, c'était de dépeindre la nature humaine, qui plus est dans ce qu'elle a de plus hypocrite. "Masques" en est l'exemple ...
Lire plus
Lire plus
J'ai beau aimer beaucoup le cinéma de Michel Deville mais sur ce coup là, c'est carrément au-dessus de mes forces. Cela démarre pourtant bien : un film d'espionnage sur fond de politique gaulliste, pompidolienne puis giscardienne, le tout présenté par des narrateurs omniscients, du genre Big Brother. De plus, le truc est un véritable exercice de style visuel puisque Deville tente le coup de la caméra subjective du début à la fin. Mais, ...
Lire plus
Lire plus
Un Lelouch de plus ? Un navet de plus ! Et pourtant, ça ne commence pas si mal que ça. Mais, c'est bel et bien au moment où ce "Voyou" est censé passer le seconde qu'il part complètement en sucette. Parce que le bon vieux Claude, fort de son intelligence qu'il estime supérieure, décide de déstructurer sa narration de fond en comble et de faire s'imbriquer passé et présent. Sauf que ça ne marche pas. Ça devient bavard, torché à ...
Lire plus
Lire plus
C'était donc ça... Ayant vraiment été frappé, j'avais très nettement le souvenir d'Alan Bates dans les dunes poussant un cri absolument abominable. C'est tout ce dont je me souvenais. Et v'là que je retombe là-dessus des années après, merci la médiathèque ! Bon, on va dire les choses comme elles sont : le concept de ce "Cri du sorcier" est complètement fumeux, et l'on aurait vite fait de couper court à tout ça, surtout que le film ...
Lire plus
Lire plus
Pour les camés, la panique n'est pas la peur. Elle est ce stade de l'addiction où quand la dope vient à manquer, ils sont prêts à tout pour avoir leur dose. Alors, "Panique à Needle Park", vraiment une histoire d'amour ? Oui, mais sans l'être vraiment. Il faut voir ce film comme il l'a toujours été : comme une peinture sans fards d'une société américaine du début des années 70 qui était alors complètement à la dérive, ...
Lire plus
Lire plus
Trois sketches, et pas un de plus ! Voyez-vous, ce qui est très fort avec "I complessi", c'est qu'il parvient à tenir la route alors que deux des trois sketches qui le composent sont tout ce qu'il y a d'anecdotique, surtout le deuxième. Mais, il y a le troisième et là, mes bons amis, c'est un véritable feu d'artifice. L'histoire de ce mec aux dents longues ridiculisant les pédants est juste incroyable et on se marre de sacré bon coeur. ...
Lire plus
Lire plus
Difficile de penser à un Schlesinger. Parce que c'est typiquement le genre de film que Carpenter ou Argento n'auraient pas renié. Cinq minutes ! Je vous garantis les mecs que c'est précisément le temps qu'il faut pour rentrer là-dedans. La seule scène de l'électrocution paraît anodine et pourtant, tout commence par là. Et après ? Le vieux John, bien chevronné de son état déroule tranquillement son histoire, en faisant aller la ...
Lire plus
Lire plus
Les biopics, il en tombe de tous les côtés depuis quelques années, n'est-ce pas ? Et ça nous fait pester. Le problème, c'est que les biopics d'aujourd'hui ne sont rien d'autre que des films opportunistes faits par des cinéastes sans personnalité et qui se moquent éperdument des artistes ou groupes faisant le sujet de leur film. Alors qu'avec "Mahler", c'est exactement l'opposé. Premièrement, Russell aime le compositeur autrichien. Il ...
Lire plus
Lire plus
Les Italiens et leurs films à sketches, c'est toute une histoire et toute une époque. "Moi, la femme !" ne fait pas partie de plus connus et pourtant, il mériterait bien davantage de reconnaissance. Bien sûr, et c'est inhérent au genre, c'est inégal, certains sketches sont anecdotiques (sans être mauvais), mais d'autres distillent un humour ravageur qui fait des merveilles. Notamment le dernier, idéal pour rendre fous les féministes ...
Lire plus
Lire plus
"Trop de femmes dans cette maison", dixit le petit Gabriel. Si seulement il savait la tuile qui allait arriver à son vieux... Bon, il est évident que chez Deville, on trouvera des histoires nettement plus riches que celle de "L'ours et la poupée". Mais, ne perdons pas de vue deux choses. La première c'est que c'est Nina Companeez qui est à l'écriture. Et elle avait du savoir faire, raisons pour laquelle on se délecte de dialogues de haute ...
Lire plus
Lire plus
Un délire. Une tuerie. Un délice. Un régal. Un festival. Un feu d'artifices. Choisissez n'importe quel terme, tout en sachant que tous conviennent. En effet, ce "Sexe fou" bien que peu estimé et peu cité est un véritable sommet de la comédie érotique italienne et de la comédie italienne tout court. Somptueusement insolent, caviardé de trouvailles comiques en tout genre et de dialogues percutants. Rythme endiablé et interprétation ...
Lire plus
Lire plus
Bien ! Prenez au hasard une méthode de torture utilisée à l'époque du Moyen-Âge, vous y êtes ? Alors sachez que quelle qu'elle soit, "1941" va vous faire strictement le même effet. Parce que là, dans le genre lourdingue à mort et pas drôle du tout, on atteint des sommets. Que c'est long, que c'est hystérique, que c'est pénible d'aller au bout de ce machin. Bénéficier d'autant de moyens et d'une telle équipe de comédiens (Aykroyd, ...
Lire plus
Lire plus
Du Emmanuel Mouret à l'ancienne. A la différence près que cette fois-ci, il n'y a pas d'histoire dans l'histoire ("Un baiser, s'il vous plaît" était entièrement basé sur ce procédé). Et sinon ? Eh bien ça fonctionne pas mal, même si, comme à l'accoutumée, ça a du mal à tenir la distance. Sans oublier des choix de casting douteux encore une fois : Dany Brillant...sérieusement ? On va prendre ça comme une mauvaise blague, quant à ...
Lire plus
Lire plus
"Le grand jeu" ou comment à partir d'une histoire assez incroyable accoucher d'un film tout ce qu'il y a de plus terne. C'est bavard, long de manière injustifiée et pas crédible pour un rond. Sérieusement, qui peut croire une minute que la Reine du poker (proclamée et auto proclamée) ait pu être un personnage à l'intégrité presque irréprochable ? Soit le livre de Molly est malhonnête, soit le film est malhonnête, il n'y a pas ...
Lire plus
Lire plus
5 ans. Cela faisait 5 ans que Cimino avait été fichu au placard après l'échec hors-normes de sa "Porte du Paradis". Et v'là t-y pas que le Dino, sans doute contre l'avis de tous, venait le chercher pour mettre en boîte cette 'Année du Dragon". Les mecs, ça c'était du cinéma. Il y a bien quelques longueurs qui parasitent le film, mais c'est pas bien grave. C'est de l'ultra efficace pur laine. Il n'y a pas énormément de scènes d'action ...
Lire plus
Lire plus
Trintignant et sa bille à zéro. Carole Bouquet et sa courte toison rousse. C'est toute une époque ça les mecs. Autant vous le dire, ce "Bunker palace hôtel" est très brumeux. Où se déroulent les événements ? Nous n'en savons rien. En Europe de l'Est oui, mais le pays... Quel régime se retrouve renversé ? On ne le sait pas non plus, même si on peut légitimement penser à un régime communiste. Et enfin, qui sont les rebelles, de quel ...
Lire plus
Lire plus
Le néant à l'état pur. On ne peut pas leur enlever : ces films modernes de gangsters sont très forts pour être vulgaires et racoleurs au maximum (biftons et poudres à gogo, seringues en gros plans et filles de rêve et faciles à foison), mais pour ce qui est de raconter des histoires (qu'elles soient basées sur des faits réels ou non), pour bien filmer les scènes d'action (c'était bien la peine que la critique cogne comme une sourde ...
Lire plus
Lire plus
Un film gore... C'est pas tous les jours que notre cinéma nous propose ça. Donc, forcément à prendre en considération. Mais quoi d'autre ? Pas grand chose à vrai dire. Alors oui, Aja ne met pas trop mal en scène et Cécile de France y est particulièrement étonnante, mais il y a un hic d'une sacrée taille : les 5 premières minutes du film suffisent à comprendre la fin, donc ce qui se trouve entre les deux peut être zappé, mais c'est ...
Lire plus
Lire plus
A se croire le plus fort, un jour on rencontre forcément quelqu'un qui le sera davantage (en l'occurrence une psychiatre d'une intelligence diabolique) et ce sera la chute vertigineuse. C'est principalement à ça que je vais me limiter au sujet de "Nightmare Alley" (titre parfaitement raccord pour le coup). Parce que s'il y a des choses intéressantes là-dedans, notamment une reconstitution soignée, une belle mise en scène et un duo ...
Lire plus
Lire plus
Ah cette fameuse histoire de Kempton Bunton, je l'ai toujours adorée, avant même de connaître le film il y a deux ans. Mais, je me dois de préciser une chose : pareille histoire ne saurait tomber entre toutes les mains. Parce ce genre de film, c'est-à-dire le film social, il n'y a que les Anglais qui savent les faire. Et ce savoir faire (ne se limitant pas seulement à Ken Loach) dure depuis le tout début des années 70, voire la toute fin ...
Lire plus
Lire plus
Tout simplement ce que la grande machinerie d'Hollywood peut produire de pire. Tout simplement. Cliché à n'en plus finir, improbable de bout en bout. Idiot. Complètement dépassé, même à l'époque de sa sortie. Et qui a en plus le mauvais goût de se prendre au sérieux de bout en bout. C'est en revoyant des trucs comme ce "Nous étions soldats" que l'on apprécie encore plus des nanars de premier ordre comme "Delta Force". Sacré Mel, on ...
Lire plus
Lire plus
Telle est prise qui croyait prendre ! Petit marivaudage dans la haute bourgeoisie française du 18ème siècle. Et puis, et puis... rien d'autre. Je vais vous dire un truc les gars : le pire là-dedans n'est pas le manque total de crédibilité des personnages, la médiocrité absolue de l'interprétation (c'était bien la peine d'aller chercher Cécile de France et Laura Calamy pour les faire déjouer de la sorte), ou l'ennui épouvantable ...
Lire plus
Lire plus
C'est foutraque, désordonné, bruyant, agressif pour les yeux et surréaliste (le défilé de mode ecclésiastique est un truc proprement hallucinant). Ça ne s'embarrasse d'aucun fil conducteur et d'aucune logique chronologique. Et pourtant, ça fonctionne. Le personnage numéro un, qu'on se le dise, n'est ni plus ni moins que la Ville Éternelle. Mais, pareille hommage et pareille déclaration d'amour à la ville à la Louve sauraient être ...
Lire plus
Lire plus
Bienvenue dans les bas-fonds de Madrid, où tout le monde tire la vache par la queue et où le quartier est truffé de personnalités diverses et variées. Une femme de ménage flanquée d'un mari qui ne la voit que comme une cuisinière et une repasseuse de chemises, d'une belle-mère odieuse et de deux enfants largués si bien que l'un vend de la dope. Une voisine qui maltraîte sa fille (laquelle est dotée de pouvoirs psychiques et une autre ...
Lire plus
Lire plus
"Eh ben mon vieux, une bonne femme pareille, ça doit pas être facile tous les jours". "Tendre poulet", c'était la belle époque ça quand même. Quand la comédie française était encore capable de nous offrir régulièrement ces films débridés bien chargés en vitamines, faits par des pros de l'exercice (De Broca en ce qui nous concerne ici) et interprétés par des acteurs qui se prêtaient bien volontiers au jeu, quitte à s'éloigner ...
Lire plus
Lire plus
Bon faut pas le répéter les mecs, je compte sur vous hein. Mais voilà, je suis amoureux de Monica Vitti, depuis la première fois que je l'ai vue sur un écran, et ça commence à faire un bail. C'est d'ailleurs pour sa présence que j'avais décidé de regarder ce "Désert rouge", sinon, j'y aurais réfléchi plus d'une fois. Parce qu'Antonioni et moi, on n'est pas des super potes. Soit il m'intéresse vraiment ("Profession : reporter"), soit ...
Lire plus
Lire plus
Les films sur les coulisses de la boxe (celles-là même où les combats se jouent avant même que les combattants ne soient montés sur le ring), n'étaient pas nouveaux, l'excellent "Nous avons gagné ce soir" , du même Robson était déjà passé par là quelques années plus tôt. Mais pour de ce qui est "Plus dure sera la chute", c'est autre chose. Parce qu'il y a Rod Steiger bien sûr, mais surtout parce qu'il y a Humphrey Bogart qui ...
Lire plus
Lire plus
En voilà un de bon vieux nanar pétaradant d'enfer. Un truc que seule la France pouvait offrir pour faire rire. Philippe Clair, roi incontesté de l'exercice, derrière la caméra et Les Charlots devant. Y a plus qu'à poser les fesses sur le fauteuil et à déguster (comme on dégusterait un bon vin) l'avalanche de n'importe quoi et de gags miteux qu'on se manger sur la tronche. Et comme d'habitude, ça marche, pour peu que l'on ait le ...
Lire plus
Lire plus
Lamentable. Tout simplement. Vous voulez définitivement connaître la différence entre un bon vieux nanar (style "La grande maffia") et "Joyeuse retraite !". Et bien justement, le premier nommé en était un là où le second ne l'est pas. Fabrice Bra(n)cq nous signe un truc nul jusqu'aux bout des ongles, mais qui n'a même pas le talent de l'être suffisamment pour que l'on puisse en rire à ses dépends. Une nouvelle preuve (s'il en fallait ...
Lire plus
Lire plus
Alors ouais, on va me faire la liste de tous les défauts du film en me disant qu'on ne peut pas aller à plus de 4 étoiles, mais franchement, j'en ai rien à fiche. J'aime ce film et je l'ai toujours aimé. Et je le défendrai toujours. Pourquoi ? Parce que John Huston était le cinéaste idoine pour mettre en scène tout ça. Il sait que cette histoire d'amour n'aura jamais de lendemain et que l'un comme l'autre en souffrira. C'est à ce ...
Lire plus
Lire plus
C'est peut-être le plus grand film de Kurosawa. Mais, il faut faire super gaffe à la façon dont on l'aborde. Parce qu'autant dire les choses comme elles sont : que ce soit par son sujet (qui chope autant à Hugo qu'à Dostoïevski) et surtout par sa mise en scène très statique, "Barberousse" est une oeuvre extrêmement exigeante qui peut facilement et rapidement décourager, bien plus encore que "Les bas fonds" ou "Dodes'ka-den". Tout en ...
Lire plus
Lire plus
Ce bon vieux Beineix... L'avait quand même pas aux yeux le garçon ! Parce que n'être personne (à l'époque) dans le milieu et balancer un premier film comme ça, fallait oser. "Diva" posait déjà toutes les bases du cinéma du père Jean-Jacques. Esthétique criarde typique du début des années 80 (laquelle fait vraiment mal aux yeux quand on la revoit aujourd'hui) et cette atmosphère si particulière qui n'appartient qu'à lui. Seulement, ...
Lire plus
Lire plus
Les grands espaces, la haute montagne et le froid (principalement), deux guides, un tueur et un flic. Comme un "Cliffhanger" avec quelques années d'avance. Du cinéma du samedi soir, comme on appelait ça avant communément. Et alors ? Qu'est-ce que ça peut faire ? Cette "Randonnée pour un tueur" n'a aucun génie à revendiquer, mais qu'est-ce que c'est efficace, nom d'une pipe ! De l'action, bien rytmé et bien musclé, bien viril. Jamais le ...
Lire plus
Lire plus
Tiens donc, "Gladiator", Comme l'envie d'en recauser un brin de cet oiseau là. Je me souviens avoir été très sceptique à l'époque. Premièrement parce que le péplum était tombé en désuétude depuis plus de 30 ans. Et deuxièmement, parce que j'ai toujours eu une forte aversion (équivalente à celle que j'ai pour le Western) pour le genre. Le revoir plus de 20 ans après n'a fait que me confirmer à nouveau ce que j'en pensais. A savoir ...
Lire plus
Lire plus
Dix fois trop long pour ce que ça a à raconter. Musique pompeuse à gogo Faussement intellectuel, faussement scientifique et faussement philosophique. Médiocrement joué. Et pratiquement illisible quand il y a de l'action (faut dire qu'on a à faire à un cinéaste qui se trouve tellement génial et qui se tire tellement sur la ficelle qu'il en oublie de filmer correctement). "Interstellar", c'est tout ça à la fois. Mais, allez savoir par ...
Lire plus
Lire plus