Un amalgame d’éléments qui assure à un film vieux de trente ans une pérennité dans l’ère moderne. D’ailleurs la série « Prison Break » s’en ai largement inspiré. Le décor authentique mêlé à ce récit véridique d’évasion amène le spectateur à se plonger dans cette aventure hors du commun, celle d’un récidiviste qui parvient à s’échapper d’une prison où une vingtaine de détenus avant lui y ont laissé leur vie. Frank Lee Morris, interprété par Clint Eastwood, va se lier d'amitié avec plusieurs bagnards, dont les frères Anglin, de vieilles connaissances, et un certain Charly Butts pour ensuite leur exposer son projet d’évasion qui ne peut se réaliser sans leur aide. Ce sont donc des sentiments de stress, de peur et d’adrénaline qui vont nous accompagner au fil du film. Don Siegel prête un professionnalisme d’une rigoureuse efficacité qui fait mouche. Ainsi, une étoile ira pour les décors authentiques, une autre pour avoir retranscrit avec brio cette histoire vraie, une pour l’interprétation de Clint Eastwood, et une dernière pour la réalisation de Don Siegel qui tient le public en haleine jusqu’au terminus.