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C'est presque attendrissant de constater qu'une star hollywoodienne a aussi besoin de cachetonner dans des navets improbables pour finir ses fins de mois: Perdu dans l'espace temps, Alan Driver - extra terrestre hyper américain- se retrouve en foret de Fontainebleau en plein Jurassique, la veille de la chute du météorite génocidaire: La grosse tuile! Heureusement, il retrouve dans ses fontes, une gamine du tiers-monde (pas américaine quoi) ...
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La bande-annonce annonçait une sorte de parodie comico-gore réjouissante sur un postulat absurde et on se retrouve avec un dépliant touristique à destination de l'abonné Netflix américain, potentiel visiteur estival. Les moyens utilisés ici sont impressionnant et les scènes de boucherie plutôt réussies, mais l'ensemble est franchement desservi par une absence de second degré, une recherche de véracité scientifique inutile, une image ...
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"Quoi dire?"
Jennifer Lopez passe sa vie en Legging taille haute à bouffer des Springels et faire des parties d’échec en ligne. Pour endiguer sa prise de poids et les dépassements d'honoraires chez son psy, on l'envoie sauver le monde face à Kim Jong-un et une armée de Maitre Gims en latex. Je vous laisse deviner la fin: j'ai une procuration à faire.
Jennifer Lopez passe sa vie en Legging taille haute à bouffer des Springels et faire des parties d’échec en ligne. Pour endiguer sa prise de poids et les dépassements d'honoraires chez son psy, on l'envoie sauver le monde face à Kim Jong-un et une armée de Maitre Gims en latex. Je vous laisse deviner la fin: j'ai une procuration à faire.
Proprement hilarant, cette comédie déroule une histoire absurde, peuplée de personnages à la fois grotesques et attachants,avec en tête Bernhard Schütz, acteur génial. Vraie réussite.
Une œuvre à la facture modeste mais suffisamment fine pour qu’on s’y attache. L’acteur principal est remarquable dans cette représentation d’une jeunesse entravée qui joue de son insouciance et de son amour pour la vie quoiqu’il en coûte. Les plans sont serrés, peu de situations extérieures, pour mieux décrire ses vies atrophiées. On ne s’ennuie pas une minute, malgré l’économie de moyens , les documents sur la vie ...
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Affligeant. L’archétype du cinéma industriel, mal écrit, lourdingue, ratissant sur tous les tableaux et surtout trop convenu pour faire rigoler, malgré les clins d’œil appuyés aux années 80 (et à la médiocre série d'origine), qui échappent totalement au 3/4 de la salle, composée essentiellement de moins de 35 ans. 2h d'ennui total.
Le cinéma de bruno Dumont est un objet inédit et déroutant pour qui le découvre ici. « France », plus qu’un autre n’échappe pas à la règle: image plate, effets spéciaux visibles, 3ème rôle tenus par des non-acteurs, musique cheap.. on peut se perdre dans cette écriture volontairement bancale , mais on reste emballé par la prise de risque esthétique et la direction d’acteurs, malgré la présence embarrassante de Benjamin ...
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Meilleur que le volet précédent, cet épisode jouit d'abord de la qualité d'interprétation d'Eva Green qui met la dragée haute à tous. Comme précédemment, les scènes d'action sont spectaculaires, même si parfois un peu trop "cuttées" pour qu'on s'y immerge. Pio Marmai est toujours excellent, On regrette cependant qu'Éric Ruf n'ait pas suffisamment d'espace pour une expression à la hauteur de son talent.
La seule vraie ombre au ...
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le point de vue original et résolument féministe de Mortensen ne suffit pas ici à captiver, sans doute en raison d'une facture trop classique, bien en-deça du renouvellement d'un genre amorcé il y a déjà une quinzaine d'années par un tas de réalisateurs passionnants.
Marylin de très loin, même si tourné dans un format de documentaire, Blonde propose une immersion dans l'autre vie de Marylin : celle du cauchemar d'une vie brisée par une succession de drames, d'abus sexuels, d'objectivation masculine et de dépressions à répétition. C'est remarquablement dirigé, joué, et plastiquement époustouflant, également (Ana de Armas est formidable).
Le film perd malgré tout de sa substance au fil des 2h40, ...
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Ce film fait partie des très rares œuvres à avoir dépassé le statut cinématographique pour s'être enraciné sans doute à jamais dans l'imaginaire culturel populaire français. A la fois revanchard et cathartique, la Grande Vadrouille offre une lecture en technicolor d'une période honteuse de notre histoire. Portée par deux acteurs exceptionnels, le film n'échappe pourtant pas à de gros moments de lourdeurs, appuyé par un rythme que ...
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Le parti pris esthétique "boueux" en quête de modernité, quasi monochrome, donne à ces mousquetaires, une curieuse dégaine de rugbymen exemptés de douche après un France-Angleterre. A l'exception notable de l’excellent Pio Marmaï (Portos: affligé ici de bisexualité pour cause de nouveau règlement en vigueur), les personnages masculins surjouent l'emphase en permanence, à commencer par François Civil et Louis Garrel, résumant à ...
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Un film sur l’amitié, la foi, l’espoir. Pas de super héros, ni de monstres, mais des êtres terriblement humains, confrontés à l'insurmontable, questionnant leurs valeurs et leur culture profondes pour survivre dans un environnement sublime et hostile. C'est remarquablement réalisé, sans jugement, ni emphase, mais en empathie constante pour ces personnages au prise avec une montagne métaphorique.
On en sort bouleversé, avec le regret ...
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Adaptation au cinéma du récit de l'une des deux journalistes à l'origine de l'enquête sur Harvey Weinstein, "She Said" a le mérite de souligner l'importance de cette histoire et le bouleversement salutaire qu'il a initié dans le monde occidental.
La seule bonne idée scénaristique consiste ici à poser en préambule, l'affaire similaire Trump avant son élection, en contexte sociétal toxique. Malheureusement, nous ne sommes pas chez ...
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Modeste tragi-comédie tendre à l’américaine, portant admirablement son nom: les stigmates et tics récurrents de rapports raciaux de la société américaine y sont gentiment décrits, les afro-américains reproduisant les réflexes racistes dont ils sont eux-mêmes victimes.
PS:A noter un absent de taille dans tout ça: la musique de Monk justement.
PS:A noter un absent de taille dans tout ça: la musique de Monk justement.
On pense évidemment ici à Tarantino, mais également au réjouissant « De l’or pour les Braves » de Brian Hutton ainsi qu’à Sergio Leone par la musique. C’est formellement bien rythmé et sans temps mort, malgré le peu d’épaisseur du casting (personnages féminins mise à part: toutes excellentes). L’intérêt principal de ce film résidant surtout dans le fait qu’il soit raconté par des allemands.
Que fait cet acteur honorable dans ce désastre ? C’est la question qu’on se pose devant ce spectacle affligeant. La sous culture américaine à l’état brut (avec le jeu de mot) érigée en morale universelle. Tous les clichés y sont. Pas d’intrigue, pas d’acteur, pas d’histoire, pas de surprise, pas d’idée, au point de laisser la vedette à une star du MMA pendant la dernière moitié du film. C'est très mauvais
Comédie très réussie malgré la faiblesse du scénario et la facture de téléfilm. Pio Marmaï, Adèle Haenel et Audrey Taurou y sont formidables. C’est un peu long, un peu maladroit mais souvent hilarant.
On passe trop de temps dans les loges, les chambres d'hôtel où les Cadillacs, à se congratuler entre stars, lorsqu'il eut fallu en raconter beaucoup plus sur les plusieurs vies du grand homme: son travail, ces virages esthétiques, ses collaborations multiples, ses rencontres musicales décisives, ses albums de légendes, aux séances bourrées d'anecdotes à prescription.
Rachel Jones filme ici, non pas la vie d'un des grands musiciens du ...
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Yorgos Lanthimos signe un conte pour adulte baroque avec des acteurs hollywoodiens hors contexte et jouissivement mis à mal. C’est à la fois trop cru pour les -16 ans et presque trop léché, à la manière d’un Wes Anderson dépucelé dans une production européenne. La poésie du récit un chouille trop appuyé par une musique néanmoins très belle, fait penser à l’univers rétro-futuriste de Caron et Jeunet, mélangeant avec bonheur ...
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« Que dire? » (j’adore les critiques commençant comme ça). Le premier volet dévoilait une esthétique intéressante, des décors somptueux, avec des moments très contemplatifs, donnant intelligemment à cette histoire, un aspect de tragédie grecque. Cette fois, les plans contemplatifs et les héros tourmentés font place à un objet conventionnel, entre Star Wars et un prequel du seigneur des anneaux avec dialogues interminables en ...
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Hercule Poireau dans un téléfilm mal éclairé et très moyennement réalisé, où l’ennui pointe très rapidement.
Fable poétique spaciale dont le propos se situe moins dans la recherche scientifico-existentielle que dans les grands mystères de la vie de couple. L’humour est latent dans le déroulé du récit, mais n’empêche pas l’ennui de pointer ici et là. A noter la musique de grande qualité de Max Richter venant enrober judicieusement cette histoire jusqu’à la chanson épatante du générique de fin (avec les Sparks!)
Honorable petit polar, qui n'aurait sans doute valu tripette s'il s'était déroulé ailleurs qu'en Irlande. Liam Neeson, entre John Wayne et Johnny sur le retour, lance sa grande carcasse de justicier rédempteur (lui-même en mal de confessional), contre un commando de l'IRA en perdition. Malgré la thématique vue, revue et archi-revue, la réalisation ultra conventionnelle et l'absence d'idées, on marche néanmoins sans temps mort, grace aux ...
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Une belle description de l'Amérique de Ronald Reagan, dont le rêve publicitaire, se destine à tous, à condition d'être blanc. James Gray décrit ici l'amitié contrariée par la réalité sociologique américaine, entre deux enfants: l'un issu de l'immigration juive et l'autre Afro-américain orphelin englué dans la misère. L'ombre des « 400 coups » de Truffaut, est perceptible (Gray n'a jamais caché sa fascination pour ce film),dans ...
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Il n’y a sans doute pas de film plus différent de «l’Anatomie d’une Chute » que ce « Règne Animal »: film poétique à l’onirisme omniprésent. Il s’agit ici d’amour filial, du droit à la différence, de tolérance,d’empathie entre les êtres, soit finalement tout ce qui fait défaut au cinéma américain d’aujourd’hui.
Remarquablement dirigé de bout en bout, avec ouverture sur une scène d’embouteillage, devenu ...
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Fiction sociale décevante et redondante , entre le très réussi "Small Axe" et La série "Top Boy". Kano y trimballe sa grande carcasse de solitaire en souffrance, sans conviction, avec cette grosse impression de déjà vu .
Un genre de conte des milles et une nuit revisité. C’est formellement très réussi et on se laisse littéralement embarquer dans ce flot d’images et cette succession d’histoires d'amour, quitte à ne pas y comprendre grand chose.
Le retour du cinéma italien comme véhicule de mythologies. Entre réalisme social et onirismes, on suit les errances de ce grand Maulnes expatrié dégingandé à la recherche d’un souvenir. C’est formellement cru, mais remarquablement réalisé et puis ça parle italien.
Cette première adaptation à l'écran d'une pièce de théâtre à succès, est un petit cru. Le scénario est trop faible et tiré par les cheveux, pour tenir véritablement debout. L'omniprésence des deux personnages "bouffons" au burlesque anachronique, n'aide pas à révéler ce drame quasi huis clos. dont les protagonistes nous sont au final peu dépeints. Les apparitions du grand William Holden sont paradoxalement trop rares au regard de ...
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Fiction rappelant l’affaire de la PJ de Lyon. Tout est décrit avec soin et extrêmement documenté : la salle de rédaction de Libé, la convocation chez le procureur, jusqu’au comportement de l’infiltre supposé. C’est remarquablement joué, à commencer par Roschdy Zem, qui incarne le personnage à la perfection. Malheureusement, les événements se déroulent sans aspérités et finalement sans surprise ni dénouement réel , le ...
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Un nanar à gros sabots avec direction d'acteurs de série Z. Le scénario tient dans un papier à cigarette,, sans apporter à ce récit de genre, une once d'idée originale. Le seul gimmick du film est un pillage éhonté (prononcer "Clin d’œil") à Sergio Leone avec un gros handicap: le compositeur du film n'est pas du tout Ennio Moricone.
Tout est largement prévisible, même quand on a raté son brevet des collèges.
Juste un navet du ...
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Sorte de remake gothique du "Théorème" de Pasolini sans la métaphysique, ni poésie, ni Terence Stamp.
«Saltburn" spoiler: (traduisible a posteriori par "Les Burnes salées" en français qui se néglige)
est un petit polar sympathique, mais trop cousu de fil blanc pour décoller au-delà d'une trame bien fragile et de personnages caricaturaux sans grande profondeur.
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Nicolas Cage, avec implants dentaires et moumoute, cachetonne dans une mise en abime de lui-même qui aurait pu être une bonne idée si elle n'avait été réalisée par un diplômé d'une école hors contrat de création publicitaire.
Bradley Cooper s’embarquant avec talents pour une romance cousue de fil blanc avec Lady Gaga. On nage en terre archi labourée sur fond de pub-rock Texan gras, puis de variété pop de supermarché. Lady Gaga joue honorablement mais son apparence physique se situant entre 25 et 55 ans, est un vrai frein à la véracité du personnage d’ingénue ambitieuse. Sympathique, mais franchement dispensable.
Film attachant par sa facture, sa thématique, des paysages, et également sa musique (formidable), mais qui ne tient pas vraiment ses promesses. Les personnages, leur contours, leurs rapports, n’évoluent finalement jamais et l’on sort de cette histoire sur sa faim.