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Chef-d'oeuvre du film d'horreur, «Les Yeux sans Visage» dépasse largement le genre tant il s'avère d'une richesse remarquable, aussi bien formellement que thématiquement. S'il a quelque peu vieilli et bien qu'il ne révolutionne pas grand chose, ce long métrage vaut largement le détour, fascinant du début à la fin par son atmosphère et les enjeux mis en évidence. La beauté, la vie éternelle, le corps, le visage, la paternité, la ...
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Wow, je ne m'attendais pas à me prendre une telle claque... Je pensais avoir affaire à un grand film... Mais c'est plutôt un grand chef-d’œuvre. Encore une fois, Powell et Pressburger livrent une œuvre d'une finesse absolue.
Avec de surcroît une mise en scène incroyablement imaginative (ces vues hallucinantes de l'Au-delà), tout en restant parfaitement maîtrisée (ces cadrages). Ajoutons que le Technicolor flamboyant ne gâche ...
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Un de ces grands classiques dont il m'a fallu des années avant de le voir (simple affaire d'occasions manquées). C'est peu dire que mes attentes étaient hautes... et elles ont été comblées. Sur le fond et la forme, voici une œuvre très maîtrisée, qui nous parle d'art avec acuité et tragique, dans une débauche de décors inventifs et de couleurs vives.
Le Technicolor est vraiment magnifique. Le récit prend son temps pour se ...
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Je crois que j'ai passé l'âge pour ce genre de machins... A vrai dire, sans doute faut-il le prendre au millième degré pour que ça passe, et même comme ça, je n'ai pas su m'enthousiasmer un seul moment...
Le film se veut une critique de la société japonaise inhumaine, où chacun doit écraser l'autre pour survivre, et ce dès son plus jeune âge. En cela, l'aspect pseudo politique du film a au moins le mérite de mettre en images la ...
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Très bon film, caricature de l'homme moderne toujours pressé par le temps... et l'argent. Mais aussi reflet saisissant d'Alain Delon, l'homme, pressé de réussir, sacrifiant ses proches à son ambition personnelle, à son avidité possessive et à son ego démesuré.
Il est très intéressant de regarder ce film aujourd'hui, car c'est un film par, avec et sur Delon, profondément antipathique ici, même s'il arrive aussi à être attachant ...
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Un film remarquable, porté par deux excellentes actrices, Leïla Bekhti et surtout Jasmine Trinca, qui est clairement l'une des meilleures actrices italiennes actuelles. Si la mise en scène de Léa Todorov est un peu maladroite, premier film de fiction oblige, elle est néanmoins très soignée. Et l'écriture du film, une de ses grandes forces, aborde avec justesse et subtilité des thèmes aussi complexes que l'enfance, la maternité, le ...
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Deux heures après que le film se soit fini, je suis encore sous le choc. Je connaissais le couple Welchman, j'avais été bluffé par La Passion Van Gogh. Je savais donc à peu près à quoi m'attendre. Certes, là nous n'avons plus les peintures extraordinaires du génie hollandais. Mais à la place, sur le fond, le couple de cinéastes polonais adaptent un classique de la littérature de leur pays, Les Paysans, de l'écrivain nobelisé ...
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Sublime film... et terrible, désespéré. Andrzej Wajda filme les dernières heures de l'insurrection de Varsovie, en 1944, alors que les résistants polonais sont acculés et doivent se réfugier dans les égouts (d'où le titre original du film).
Il est incroyable que ce soit seulement le deuxième long métrage de Wajda, car il fait preuve d'une maîtrise et d'une maturité qui forcent le respect, aussi bien du point de vue de la mise en ...
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Tout comme Le Livre des Solutions de Michel Gondry, Le Procès du Chien est l'œuvre WTF complètement délirante et semi autobiographique d'une artiste, qui nous fait pénétrer dans sa psyché perturbée. Film complètement chaotique, c'est un festival de et avec Laetitia Dosch, qui est quasiment de tous les plans.
Elle joue une avocate à la fois humaine et bienveillante, mais aussi naïve et fragile, un peu inadaptée socialement, entourée ...
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Les films d'horreur ça n'est déjà pas mon truc. Mais alors les vrais-faux pastiches de films d'horreur, ça me passe complètement au-dessus de la tête.
Je reconnais la maîtrise technique de Ti West et le talent de Mia Goth, qui crève l'écran. Je salue aussi la réflexion critique (quoique superficielle) sur notre époque et la décennie des années 1980, ainsi que sur l'Amérique de Reagan (et en filigrane de son disciple dégénéré ...
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Difficile pour Soi Cheang de porter sur ses seules épaules la survie, voire la renaissance du cinéma hongkongais, qui dépérit année après année depuis la rétrocession à la Chine. Pourtant, le bougre s'en sort plutôt bien, ne serait-ce qu'au niveau de l'hommage à ce cinéma qui a tant brillé par le passé.
Clairement, « City of Darkness » est un film nostalgique qui célèbre une époque révolue, en témoigne la présence de stars ...
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Un long métrage simple et poétique, de bric et de broc, typique du cinéma d'Alice Rohrwacher, à la fois naturaliste et onirique. Alice Rohrwacher est une véritable héritière de Federico Fellini (ce n'est pas un hasard si l'héroïne principale porte le prénom de Gelsomina, l'héroïne de la Strada de Fellini). Non pas une cinéaste baroque et pompière, façon Paolo Sorrentino. Mais elle a quelque chose de Fellini dans ces personnages ...
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Comme attendu, le « Napoléon » d'Abel Gance est un monument cinématographique monstrueusement épique. Complètement hagiographique, mais fondé sur de solides bases historiques, il est pourtant tout sauf académique et lénifiant. On a beau sentir passer les 7h30 de la Grande Version (Apollo) enfin restaurée par la Cinémathèque Française, on ne s'ennuie pas un seul moment grâce au génie de la mise en scène de Gance.
Le cinéaste ...
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Film vu après une masterclass de Christophe Gans. Un réalisateur que je ne connaissais que de nom et de réputation, sachant combien il fut un grand passeur du cinéma est-asiatique. Et je dois dire que mieux comprendre l'histoire de Christophe Gans, ses influences, sa démarche, permet d'autant plus apprécier Le Pacte des Loups.
Bien sûr que ce film comporte des défauts. Mais Gans y fait preuve d'une ambition et d'une maîtrise certaines, ...
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Superbe film... Un de plus pour ce réalisateur et cet artiste sous-estimé, presque oublié, que fut Valerio Zurlini.
Si les actrices et les acteurs sont toutes et tous extraordinaires, Anna Karina et Marie Laforêt en tête, Des filles pour l'armée estomaque par la finesse de son écriture.
Je me souviendrai longtemps de ce héros typiquement "zurlinien", digne au milieu des lâches et de l'horreur, brisé par le joug mussolinien et cette ...
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Bouleversant et magnifique documentaire de Nicolas Peduzzi, qui suit le quotidien d'un jeune psychiatre, Jamal Abdel Kader, le seul (!) de l'hôpital où il travaille, à Clichy. Un psychiatre particulièrement humain, qui croit davantage en le lien humain et social, en la parole, qu'en les médicaments, l'enfermement ou la violence... Même s'il sait être ferme quand la situation le nécessite.
La caméra de Nicolas Peduzzi se fait oublier, ...
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Le « Bushman » éponyme, c’est Paul Eyam Nzie Okpokam, qui joue le rôle principal de Gabriel... écrit par le réalisateur David Schickele, en grand partie en s’inspirant de la vie de Paul. Gabriel / Paul est un jeune nigérian qui a fuit la guerre du Biafra pour trouver un (fragile) refuge aux Etats-Unis, en dispensant des cours à l’université de San Francisco, peu de temps après que Martin Luther King, Bob Kennedy et Bobby Hutton ...
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« Blaga’s Lessons » met du temps à s'installer, mais captive tout du long. Porté par Eli Skorcheva, extraordinaire interprète de la septuagénaire Blaga, ce long métrage peut compter sur une certaine maîtrise de la réalisation de la part du cinéaste bulgare Stephan Komandarev. Les prises de vues sont élégantes et réussies, tout en étant naturalistes, dans un souci de réalisme, sans esthétisation malvenue. Komandarev se révèle ...
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Je ne pensais pas pouvoir le dire un jour : voici un film d'Alice Rohrwacher que j'ai apprécié. « Heureux comme Lazzaro » m'avait laissé complètement sur le carreau. Encensé plus que de raison à mon sens, il partait avec d'excellentes et ambitieuses idées sur le papier, mais la mise en images et en scène laissait le tout à l'état d'intentions, de brouillon assez (très ?) poseur...
« La Chimère » est mieux écrit et construit il ...
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Film complètement fou ! Qui n'est pas sans rappeler Little Big Man d'Arthur Penn, mais en Europe, pendant la Seconde Guerre Mondiale. Avec ce héros balloté entre plusieurs camps, mi naïf mi opportuniste. Mais qui pourrait lui jeter la pierre ?
Europa Europa est un film plus complexe qu'il n'y paraît. Il possède à la fois un ton très réaliste, presque documentaire, sur le front ou l'arrière pendant la guerre, ou encore sur la judéité. ...
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Il n'y a pas à dire, c'est un film brillant. Et par conséquent une Palme d'Or solide. En témoignent les nombreuses autres récompenses récoltées par ce long métrage. Non, ce n’est pas juste un effet de mode et un emballement douteux. Était-ce le meilleur film de 2023 ? Pas pour moi. Mais c'est assurément un des films les plus marquants de l'année et de la décennie.
Avant toutes choses, « Anatomie d'une chute » brille par son ...
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Excellent film, glaçant voire traumatisant. Agnieszka Holland porte à l'écran l'histoire du journaliste gallois qui fit connaître au monde entier la terrible famine de l'Holodomor, en Ukraine, dans les années 1930, mise en place par Staline et le Parti Communiste... Qui a fait plusieurs millions de morts !
Le film est brillant par son scénario et sa mise en scène : sa reconstitution du Moscou soviétique est fascinante, avec ces ...
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Si l'on excepte les personnages quelque peu caricaturaux et la vision colonialiste (à replacer dans son contexte tout de même) de l'auteur vis-à-vis de l'« Homme Jaune », «Le Lys Brisé» constitue l'un des sommets de l'oeuvre de l'américain D. W. Griffith, et donc du cinéma muet. L'apport de Griffith au cinéma et à sa grammaire est discutable mais néanmoins indéniable, et c'est une fois de plus l'occasion de s'en rendre compte : son ...
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Premier film bollywoodien que je découvre, et j'ai tenu à commencer par peut-être le plus emblématique. C'est très spécial et très codifié, il faut donc un peu de temps avant de rentrer vraiment dans le film et l'apprécier à sa juste valeur.
On ne va pas se mentir, c'est très kitsch. Le jeu des acteurs n'est pas fameux et les décors sont invraisemblables. Mais justement, il y a un goût pour l'excès et une énergie qui rendent le ...
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Magnifique film, réalisé par un Ousmane Sembène qui maîtrisait très bien le cinématographe. La Noire de... est un film historique, car il s'agit du premier long métrage réalisé en Afrique subsaharienne par un réalisateur local. Mais au-delà du témoignage historique, il a une grande valeur par ses qualités intrinsèques.
Il s'agit d'un film désabusé et douloureux sur les rapports sociaux violents entre Occidentaux et Africains, à ...
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Bon... Il faut se supporter 2h40 de chant non stop. Personnellement c'est au-dessus de mes forces. La musique serait vraiment réussie, ok ça pourrait passer au forceps, un peu comme Les Parapluies de Cherbourg, que j'aime plutôt bien (pas trop non plus). Là, hormis quelques morceaux de bravoure connus et plutôt pas mal, le reste de la musique et des chansons est indigent...
Si ce film avait été tout simplement parlé, ça aurait pu être ...
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Ça fait toujours mauvais genre d'annoncer aimer des films comme celui-ci, d'où certains avis timorés et un peu ridicules que j'ai lu ici et là...
J'ai trouvé pour ma part que c'est un vrai bon film, avec un bon scénario, de très bons acteurs, convaincants (dont MB14, bluffant à tous points de vue : il a appris le chant lyrique pour ce film, excusez du peu, et il chante bien le bougre !)... Esthétiquement c'est du bon boulot aussi : la ...
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Un peu rude de découvrir en salle les 7h de ce film dans leur intégralité et à la suite : on en ressort en ayant un peu mal au cou et aux jambes... Mais le jeu en vaut largement la chandelle... Évoquer ce long métrage c'est parler d'un monument cinématographique. Je n'ai pas vu la version hollywoodienne de King Vidor, avec Audrey Hepburn, Henry Fonda et Mel Ferrer. Mais nul doute que la version de Bondartchouk constitue l'adaptation ultime ...
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Incroyable de voir que dès son premier long métrage de fiction, le style si particulier de Kaurismäki est déjà totalement en place. C'est aussi très clair avec ce film que Kaurismäki est fortement influencé par Bresson, ce film évoquant immédiatement L'Argent ou bien sûr Pickpocket, autre fameuse adaptation de Crime et Châtiment.
Il paraît qu'Hitchcock n'avait pas osé s'attaquer au monument de Dostoïevski et que notre Aki ...
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La bande annonce me l'avait très clairement fait comprendre. Je savais que ce serait nul. Mais je m’étais dit que ça ferait une sortie sympa entre amis. Et puis je comptais voir ce film un jour, donc autant aller le voir sur grand écran. Or c'est encore plus mauvais que ce que j'imaginais... Le long métrage de Ridley Scott consiste en une mise en image très scolaire et très pauvre de la vie de Napoléon, avec des personnages ultra ...
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« Le Garçon est le Héron » est un film douloureux, à la fois sur le fond et dans sa réception par le public. Car il y est principalement question de deuil : le deuil de son héros principal, la mort qui s’approche pour Miyazaki, conscient de son grand âge, mais aussi le deuil de son public. Miyazaki, avec ce film, et d’ailleurs aussi avec les quelques-uns qui ont précédé, a fait le choix de ne pas reproduire inlassablement une ...
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Dès les premières minutes on est subjugué par la virtuosité de la caméra, la violence des passions et la grâce des interprètes. «Adieu Ma Concubine» raconte l'histoire tragique d'un jeune garçon passant par une enfance laborieuse et extrêmement rude dans une école d'art dramatique, avant de devenir une vedette adulée de l'Opéra de Pékin, sur fond de chaos politique dans la Chine du XXe siècle. Au début l'enfance est ...
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« Les Feuilles mortes » de Kaurismäki me fait penser à un autre film actuel d’un grand réalisateur : « Perfect Days » de Wim Wenders. Hasard ou pas, ce sont tous deux des films typiques de ces cinéastes, chacun avec cette esthétique particulière qui a fait leur marque de fabrique. Les références aux années 1950-1960, ce goût pour les cadrages fixes, les plans colorés, un humour noir et sarcastique qui cache une véritable ...
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Revoir Moonrise Kingdom ayant positivement infléchi mon avis quant au cinéma de Wes Anderson, et l'occasion se présentant de découvrir L'Ile aux Chiens en la présence de son réalisateur, j'attendais avec impatience de regarder ce long métrage, qui à sa sortie ne m'attirait pas des masses...
Comme je m'y attendais (désormais), j'ai passé un excellent moment. Ce film foisonne de détails et de trouvailles esthétiques, aussi bien ...
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Alors que j'avais vu ce film à sa sortie et qu'il m'avait moyennement plu, je l'ai complètement redécouvert cette fois-ci. Il s'agit d'un film à la fois très drôle et d'une grande tendresse, bourré de poésie, qui explose par plein de petits détails.
Les acteurs sont tous excellents, notamment les deux jeunes héros. Beaucoup de scènes et de dialogues sont presque cultes, et ce film, dont j'avais un souvenir plutôt décevant, me semble ...
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Magnifique fresque, digne de sa réputation. Je craignais un film académique, ce qu'il est un peu pendant quelque temps. Mais bien assez vite, la personnalité complexe et ambivalente de Lawrence prend le dessus, et façonne un personnage bien plus énigmatique - et intéressant - que ce que les apparences laissaient penser...
Bien entendu, on ne peut oublier d'évoquer le caractère furieusement épique de ce long métrage, qui prend son ...
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