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Effectivement cela sent le naufrage et c'est un naufrage. On se demande qui a pu donner un tel budget pour réaliser un tel naufrage ? Ce n'est pas donné à tout le monde surtout quand on n'a rien fait dans le domaine. Merci le réseau.
A part, cela, le film est victime d'une malhonnête intellectuelle. D'abord, le côté idéologique féministe (Fourrest défend les Femens) car les femmes au combat, c'est rare, très rare, très très rare et ...
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Il n'y a pas grand chose à dire sur ce film dont le scénario résume à lui seul la vacuité : des bobos filment leur propre et plate vie sentimentale en jouant leur propre rôle. A ce niveau, ils auraient pu mettre des caméras dans leur appartement et se laisser filmer pendant une année puis d'en faire le montage. Ca pourrait donner une suite. La mise en scène est plate, le jeu d'acteurs est approximatif comme d'habitude. On est dans ...
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À part le réalisme social tendance Calimero qui a déferlé sur la France, on a droit depuis peu à un artificialisme tout aussi niais et creux. Il y a ainsi Yann Gonzalez avec ses nanars comme Les Rencontres d'après minuit (2013) et Un couteau dans le cœur (2018). On ne sait comment qualifier pareil naufrage entre esthétique chic et rétro, théâtre bavard et underground, sentimentalisme rose bonbon et bien sûr, idéologie transgenre, ...
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On se demande ce qu'on peut trouver d'intéressant à ce genre de films. Ce n'est pas le film de genre qui déplaît en soi, mais Laugier n'est ni Kubrick, ni Polanski dans la mise en scène. Il n'a aucune vision, aucune inventivité sinon d'accumuler tous les clichés du film gore et fantastique à la pelle.
Le scénario en est un exemple du genre. spoiler: Pauline (Mylène Farmer est une actrice fade et sans charisme et guère plus une ...
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Comme Joachim Trier sait plutôt filmer, on se dit que son scénario va être à la hauteur. Pas du tout. C'est écrit sur un confetti. L'atmosphère irrationnelle pourrait déboucher sur quelque chose de passionnant, de trouble. Nullement. On a le canevas à la mode : une jeune fille traumatisée. Au delà des événements pas crédibles pour deux sous qui arrivent, on s'attend dès lors à un film à la mode et banal au possible si on retire ...
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Comme Tomboy, encore un film qui joue de son victimisme sur la théorie du genre et de la transexualité comme si ces gens étaient victimes sans arrêt alors qu'un paysan se suicide tous les deux jours. Bien sûr, de cela, on ne parle pas au cinéma.
Sujet à la mode et bien-pensant des petites élites des grands centres-villes préoccupées des bobos des bobos pour avoir une cause plutôt que de s'occuper de questions beaucoup plus graves et ...
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Il faut dire qu'on a le film bobo par excellence. Dialogues ineptes et creux, voire vulgaires se sentant obligés de dire des gros mots ,pour se croire décomplexés, personnages prévisibles tellement représentatifs des grands centres urbains, et évidemment tous lesbiens ou homosexuels qui, derrière cette comédie pas drôle, vantent leur mode de vie au lieu de le vivre, histoire que tout le monde s'en persuade et l'adopte. Le soft power à ...
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Bertrand Blier a réussi son chef d'œuvre avant de sombrer dans des films sans grand intérêt, se parodiant lui-même. Trop belle pour toi a le privilège d'être court (80 minutes) et dense, d'une forme moderne maîtrisée en plus de traiter un sujet d'importance, la passion amoureuse dans toutes ses dimensions. Sujet par ailleurs classique, mais intelligemment revisité d'un mari qui trompe sa femme dans des circonstances bien particulières. ...
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Luna (2018) de Elsa Diringer est typique du cinéma français actuel genre petite ambiance. Luna (Laëtitia Clément) est une jeune fille jolie vivant près de Montpellier. Elle travaille dans une exploitation maraîchère. Elle est amoureuse du caïd du coin, Ruben (Julien Bodet) qui la maltraite et la trompe. Par exemple, il ne vient pas à l'hôpital lorsqu'elle avorte et ne cesse de trouver des excuses à ces manquements.
spoiler: Au cours ...
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Il était à parier qu'un tel film déplairait, notamment par les traits et les travers qu'il pointe avec un humour caustique. Quand on regarde la critique française, on n'est nullement étonné de lire des articles plus désolants les uns que les autres concernant le nouveau film de Denys Arcand. Les pires critiques viennent des journaux dits de gauche comme Les Inrockuptibles ou Le Nouvel Observateur. C'est dire que le film mérite amplement ...
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Le cinéma n'est pas de la propagande ou du militantisme quelle que soit la cause. Ici il y a deux sujets, le mouvement Act-Up dès 1989 et la mise en scène de ce mouvement à travers divers personnages. Aucun point de vue critique sur les méthodes douteuses et violentes d'une telle organisation qui recourt au spectaculaire et au côté exhibitionniste pour faire sa propre promotion. L'excuse est la maladie (le sida) et l'activisme extrémiste ...
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Outre que le film emprunte son sujet à diverses sources ( d'Eva de James Hadley Chase à Plein soleil de René Clément et donc Patricia Highsmith ou de films encore plus récents), il reste sans mystère et fort conventionnel dans son intrigue Sans surprise. Tout intervient au bon moment pour faire rebondir l'action, créant des dérivatifs attendus (élimination des témoins etc.) Il n'y a donc aucune vision de cinéaste dans ce film, ...
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Dans ce film, on tente de nous apitoyer sur un couple incestueux, un frère et une soeur. C'est traité comme une bluette et un conte mâtiné du vieux mythe de l'amour romantique, éternel. Sauf qu'il ne s'agit pas d'un amour banal mais d'un inceste précisément.
C'est la ruse que de faire passer un tel thème sous une forme lisse, remplie de clichés esthétisants. Il passe comme un amour impossible, beau, lyrique, pur, sacrifié sur ...
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Comme Tarantino n'a jamais été un grand cinéaste à l'égal d'un Kubrick, ce nouvel opus a vu disparaître le faux second degré. Les deux derniers exaltaient la vengeance et le ressentiment mais Tarantino ne sait faire qu'une chose : du bavardage et un étripage sanglant. Si le film glose pendant une heure et demi ! (ce qui qualifierait un film français au fin fond de l'enfer critique), le reste n'est qu'un règlement de compte (avec aussi ...
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Clint Eastwood n'a jamais été un grand metteur en scène contrairement à l'imagerie qui traîne chez les cinéphiles. Si on le compare avec les grands cinéastes américains, il est un bon illustrateur, n'ayant jamais signé un scénario digne de ce nom, se contentant de mettre en images. Quand il se décide de se donner un peu de mal, cela donne des films plutôt sympathiques (Honky Tonk man) ou plus complexes (Mystic River et Mémoire de nos ...
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A ceux qui trouvent ce film ennuyeux et sans action, on peut dire qu'ils ne comprennent rien au cinéma de Polanski. L'intérêt n'est pas de coller ses attentes mais de saisir l'univers d'un cinéaste en pleine forme (ou alors voir un film de bourrin et il faudrait voir ce qu'on met en regard). A l'inverse, le méticuleux Polanski accentue sur les détails, un univers absurde, une ambiance lente et précise qui prend juste le temps de filmer ce ...
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Diable qu'est-ce qui mérite autant d'éloges sinon que la critique est un naufrage. D'un format carré sans aucune utilité que de faire original, le film est une suite de scènes hurlées, pathos, ce qui résume les névroses du cinéaste envers sa mère (un cabinet de psychanalyse serait plus utile) et la catastrophe des familles mono-parentales. Rien ne justifie de telles outrances et surtout une telle logorrhée et affects pendant plus de ...
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Son film Gran Torino (2009), acclamé par la critique et une bonne partie du public, ne sort pas des clichés éculés du grand réactionnaire au coeur tendre spoiler: qui se sacrifie à la fin,
reprenant à peu de choses près la même trame sentimentaliste que Million Dollars Baby. Au fur et à mesure des films, Clint Eastwood dessine un univers superficiel, s'autoparodiant sur le mode mélodramatique : « Je suis un méchant mais je ...
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Le Mépris (1963), d’après Alberto Moravia, où le scénariste Paul Javal (Michel Piccoli) et son épouse Camille (Brigitte Bardot) rejoignent le réalisateur Fritz Lang sur le plateau du film Ulysse à la villa Malaparte en Italie, produit par Jeremy Prokosch (Jack Palance). Si le film dément le naturalisme de la Nouvelle Vague avec la grandiloquence de son Cinémascope et ses belles couleurs saturées, il n’arrête pas de se regarder en ...
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Million Dollars Baby (2004) de Clint Eastwood, cinéaste néo-académique grandement surévalué. Le film reprend une trame mélodramatique destinée à faire pleurer dans les chaumières. Derrière ce sentimentalisme dans une forme luxueuse, Million Dollars Baby vante le féminisme méritant et l’euthanasie comme un humanisme. Il reprend tous les clichés en vigueur : spoiler: une belle jeune femme combative, Maggie Fitzgerald (Hilary Swank), ...
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Avec son air doucereux et sucré, Samba (2014) Eric Toledano et Olivier Nakache joue sur la défense des sans-papiers comme l’avait fait Abdellatif Kechiche dans La faute à Voltaire (2000). Il est étonnant que le film ne présente aucune condition objective d’une telle situation. Certes, on a bien une tentative de montrer la difficulté de vie des sans-papiers mais rien de ce qui amènent les sans-papiers à venir dans d’autres pays. Le ...
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Dans une mise en scène propre et choc, le film aligne tous les poncifs du film de genre social avec truands, racaille, drogue, règlements de compte, tueries, dialogues trash (bite, con, enculé ou genre
"Elle a des couille la crouille. On va lui rappeler son sexe !".), mine patibulaire, déglingués en tout genre, tout ça pour plaire à un public viril et rempli de testostérone. Eric Rochant qui avait commencé avec Un monde sans pitié, ...
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François Ozon n'a jamais été un grand cinéaste. Juste profond pour ne pas être superficiel, trop superficiel pour être profond. Comme son avant dernier film. Même traitement banal visant le grand public d'un sujet à la mode (Lawrence anyway de Dolan, Tomboy de Sciamma). C'est le moins pire des trois. Le film sur un tel sujet avait été traité par Polanski dans Le locataire mais il serait pas très correct politiquement parlant.
Un gros meuble mais rien ne tient sans aboutissement concret, piquant à droite à gauche dans les films de référence (2001 l'odyssée de l'espace) sans parvenir à les égaler, loin de là. Christopher Nolan est encore l'un de ses cinéastes qui n'a aucune profondeur, juste des gros moyens pour un artefact lisse. Inception était déjà dans cette même veine.
Xavier Dolan est célébré car il traite de sujets si à la mode dans la postmodernité comme ici le côté transexuel, ce qu'on appelle un déni de réel ou un déni de sexe. Une maladie mentale qui deviendra tout à fait naturelle par culpabilisation, ce qui ne retire pas ce déni de réel pour faire croire que tout est culturel. Or, le "ressenti" ne repose pas sur rien car on ne choisit pas son sexe, il est donné. Alors sous le prétexte de ...
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Après deux premiers films fortement idéologiques très dans la mouvance bobo des intellectuels parisiens et/ou des grandes villes, archi subventionnés par Arte (la réalisatrice sort de la FEMIS), CNC et les régions, voilà un 3eme film qui évacue tout le contexte social avec une image léchée d'une bande de jeunes filles noires qui n'ont rien à dire, qui s'amusent, totalement déculturées. Les futures consuméristes comme qu'une certaine ...
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Il n'y a pas de problème d'identité dans ce film à proprement parler. C'est la ruse que de le faire croire dans un ton simple et gentillet. Rien n'est soulevé dans les rapports que cette petite fille entretient avec ses parents.Le film milite donc pour la naissance spontanée et de la différence entre genre et sexe. Dans l'air du temps avec la théorie du genre, il prétend faire croire qu'une petite fille puisse se sentir un petit garçon ...
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Comment je me suis disputé... (ma vie sexuelle) (1996) réunit la fine fleur du cinéma d’auteur avec Esther (Emmanuelle Devos), Jeanne (Jeanne Balibar), Bob (Thibault de Montalembert), Jean-Jacques (Denis Podalydès), une étudiante (Marion Cotillard) et Paul Dedalus (Mathieu Amalric), maître-assistant dans une faculté de la périphérie parisienne et son meilleur ami, Nathan (Emmanuel Salinger), tous les deux ayant été à l’Ecole ...
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Le pire est que Philippe Garrel prépare un autre film ! Sans doute avec son fils, évoquant les turpitudes de l'amour à Saint-Germain-des-Prés, avec quelques dépressifs pour faire genre, des gens dans le théââââââtre, de la drogue, de l'ennui, des pleurs avec leur mine blafarde de zombi et leur ton d’outre tombe. Il est tellement déphasé que situant son film dans le monde actuel aucun des personnages ne possèdent un ordinateur, ...
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On se dit, finalement, devant le énième film ennuyeux de Philippe Garrel qui se complaît à filmer des dépressifs car c'est dur de vivre dans le quartier de Saint-Germain-des-Près le soir en été, que la police devrait passer le film en boucle à des voyous pour les faire avouer.
Tous les films de Philippe Garrel sont d'un ennui colossal : longues plages dialoguées, ton de zombi, personnages torturés et se complaisant dans leur pathos, plans ascétiques, film d'intellectuel dont la seule préoccupation est de tartiner de la parlote en tube.
Volver (2007) est une caricature de film, complaisant envers les femmes, méprisant envers les hommes, ceux-ci étant réduits à regarder la télévision, une bière à la main, ne pensant qu’à se jeter sur les femmes pour forniquer. Celles-ci peuvent toutefois les assassiner, le cinéaste ne daignant pas les mettre en face de leurs responsabilités. Si un tel film inversait ces clichés, il serait massacré par la critique sous peine d’être machiste.
Pierrot le fou, inspiré d'un roman de Lionel White (Le démon d'onze heures), road-movie de Ferdinand Griffon (Jean-Paul Belmondo) avec une jeune femme Marianne (Anna Karina) rencontrée à une soirée mondaine, vers le sud de la France. Jean-Luc Godard amorce sa tournure politique (la scène où Ferdinand et Marianne reconstituent la guerre du Vietman, l’un jouant un américain et l’autre une vietnamienne), l’insert du tigre de la marque ...
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Évidemment, sans doute l'un des plus grands chefs d’œuvre du cinéma, ce qui en agace beaucoup. Totalement cinématographique, sobre touchant les choses essentielles mais une critique d'un tel film demanderait un long article pour retracer chaque plan et chaque intention. En fait, c'est le genre de monument qui apprend à être cinéaste par la rigueur, l'ambition, la "perfection" technique...
Le film sort le 16 mars 1960 et totalise 259 000 entrées en sept semaines d'exploitation parisienne. À Bout de souffle est tout sauf un film mature, plutôt jeuniste, arrogant et mal fichu. Plus problématique est la fascination des intellectuels de l’époque envers les criminels en déresponsabilisant leurs actes pour une quelconque cause. Cette fascination de Jean-Luc Godard pour les voyous (non les marginaux car il n’y a aucun clochard ...
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Les Témoins (2007) parle des années sida à Paris, à l’été 1984 avec une désinvolture sidérante, fort heureusement plus pudique que ses contemporains. Manu (Johan Libéreau) débarque à Paris chez sa sœur Julie, fait la connaissance d'un médecin quinquagénaire Adrien (Michel Blanc). Ce dernier présente à Manu Sarah (Emmanuelle Béart) et Mehdi (Sami Bouajila), un couple de jeunes mariés (mais libre) qui vient d'avoir son premier ...
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