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0,5
Publiée le 21 janvier 2016
Comme Tarantino n'a jamais été un grand cinéaste à l'égal d'un Kubrick, ce nouvel opus a vu disparaître le faux second degré. Les deux derniers exaltaient la vengeance et le ressentiment mais Tarantino ne sait faire qu'une chose : du bavardage et un étripage sanglant. Si le film glose pendant une heure et demi ! (ce qui qualifierait un film français au fin fond de l'enfer critique), le reste n'est qu'un règlement de compte (avec aussi beaucoup de bavardage). C'est tout. Ce qui en dit long sur son intérêt de l'être humain, réduit à des animaux qui ne pensent qu'à s'entretuer, à se mutiler, à se faire souffrir. Vomissements,gerbes de sang, tête éclatée, demembrements et j'en passe. spoiler: La scène où la femme au visage maculé de sang gigote pendue à une corde et agitant le bras coupé en dit long.
La complaisance de son cinéma vis-à-vis de la violence et du sadisme est symptomatique du nihilisme contemporain. Disparition de toute pensée et de tout cerveau.