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0,5
Publiée le 16 octobre 2014
Il n'y a pas de problème d'identité dans ce film à proprement parler. C'est la ruse que de le faire croire dans un ton simple et gentillet. Rien n'est soulevé dans les rapports que cette petite fille entretient avec ses parents.Le film milite donc pour la naissance spontanée et de la différence entre genre et sexe. Dans l'air du temps avec la théorie du genre, il prétend faire croire qu'une petite fille puisse se sentir un petit garçon et que tout est normal alors qu'il y a purement et simplement un déni de sexe et un déni de réel. Car se faire croire petit garçon alors qu'on est une fille ne se résume pas à la pure éclosion de la chose, mais à imiter l'autre sexe (prendre une identité de synthèse) et que la petite fille n'a pas, de fait. Que tel ou tel sexe se sente dans l'autre sexe a toujours existe mais que l'on fasse passer cela pour tout à fait normal (dans les normes) est mensonger. Une petite scène en dit long : spoiler: quand la fille bat au corps à corps un garçon, comme quoi les filles sont autant capables de se battre et de battre des garçons. Vaste rigolade sauf entre un morse et une allumette.
Le tout est revêtu de l'innocence enfantine et du ressenti. Ce qui est une arnaque faramineuse.Il y a pour se croire garçon alors qu'on est une fille ou l'inverse une hallucination psychotique pour dénier son propre sexe et imiter les apparences de l'autre sexe. On n'est pas en phase avec la réalité qui n'est pas un fantasme mais un donné et faire croire que l'on puisse être autre sur son simple ressenti est une mystification de réfuter le donné de départ que l'on ne pourra jamais choisir (et fort heureusement). Car que l'on se sente autre devrait poser la question de cette transfusion qui est à la base.Car à partir de là, si on base le ressenti de tout, on se demande ce que l'on pourra refuser à n'importe quel autre humain dans les temps à venir. C'est la voie du transhumanisme qui est ouverte.