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5 étoiles .. ou "O" .. c'est selon l'angle de vue d'où l'on se place, ce film vous enchantera .. ou vous décontertera. Ne pas avoir le début du commencement d'une piste qui permettrait de comprendre les raisons du fonctionnement minimaliste de cet homme est dérangeant. Qu'on puisse se contenter de presque rien, qu'on accepte de vivre, tout simplement, le moment présent, je peux le concevoir. Mais mystifier le spectateur à ce point, c'est ...
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J'avoue être sorti de la séance en m'interrogeant sur ce qui motivait tous ces avis aussi enthousiastes sur ce premier film. Je suis resté sur ma faim, tellement il manque d'ingrédients pour susciter un intérêt soutenu. Je me suis assez vite lassé de cette narration sans aspérités. Certes, on comprend très bien que le jeune gars Totone va devoir apprendre très vite à "grandir", à assumer d'être responsable de sa petite soeur : à ce ...
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Autour du déterminisme social, des luttes ouvrières, de la passion partagée pour la musique et de la nécessité de trouver le donneur pour une greffe de moelle osseuse, le réalisateur nous tient en haleine, dans l'émotion et la tendresse. Il y a certainement un recours à quelques facilités mais cette belle histoire de d'amitié fraternelle dégage une belle et très nécessaire humanité. Et les acteurs.rices ? .. tous impecs, sans exception.
Impressionnante prestation de Tahar Rahim (est-ce que la journaliste de Télérama a vu le même film que moi ? .. a-t-elle un compte à régler avec Tahar ? .. bon, passons). Le seul bémol que j'apporterai est que les réalisateurs ne nous expliquent en rien la mécanique du "vrai" démarrage vers le succès : on passe direct du "bide" d'une tournée en province, survenue après qu'Aznavour se soit émancipé de la tutelle d'Edith Piaf, aux ...
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C'est long, Dieu que c'est long .. pour nous raconter quoi, au fait ? .. les amourettes de deux ados - certes de conditions sociales différentes - .. dont le cours est brutalement interrompu, et dont il faudrait accepter de croire que, une dizaine d'années plus tard, malgré les expériences de vie vécues par l'une, par l'autre, elles consument à nouveau les deux protagonistes (ndlr : casting très mal géré > Adèle - la "Jackie" à ...
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Oui, Stéphane Brizé nous livre avec"Hors-saison", une belle séquence de vie nourrie de regrets, hors mode et sonnant - pour moi s'entend - sincèrement juste. Alba et Guillaume nous touchent par le témoignage permanent de leurs fragilités, qui contrastent avec la puissance des vagues se brisant sur les rochers de Quiberon.
On ne saura rien (le film dure pourtant 1h 55 !) des raisons qui conduisent ce couple à envisager de se séparer en souhaitant marquer cette rupture par un moment qu'ils voudraient festif. Formellement, le réalisateur nous fait le coup du film dans le film : le recours à ce procédé n'ajoute rien à la compréhension, et surtout plombe la narration peu inspirée et assez lourdement répétitive ! .. Au bilan, sur cette idée de base bien ...
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Je n'ai pas, mais alors pas vraiment adhéré à cet opus d'Audiard. Qu'il ait été fasciné par cette actrice trans - ce que je comprends - admettons. Mais trop, bien trop de thématiques se télescopent, le tout étant traité d'une manière bien trop superficielle à mon goût, en privilégiant la forme, la beauté visuelle, la prise d'image. Bien déçu. À la réflexion, à cette superficialité j'ajouterais l'improbable recherche de ...
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Suis très généreux avec mes 2 étoiles car, 1/ j'aime Auteuil-Kimberlain-Podalydès mais 2/ il me faut rester lucide sur ce qui nous est proposé. Et pour moi, la réalité est que le scénario n'est pas abouti, insuffisamment travaillé. Les petits - mais vraiment tout petits - leviers utilisés pour nous amener à quelques rares situations drôlatiques sont largement insuffisants. Le sentiment qui domine est qu'on nous propose à voir une ...
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Très déçu. Aucun feu, aucune flamme. Très belle prise de photo, je suis d'accord. Oui, il y a de beaux paysages .. ok, .. mais .. c'est lent, et je le confesse l'ennui m'a parfois gagné. L'histoire est on ne peut plus simple. Basique. Et pourquoi le mec ne reste-t-il pas avec son amie pour aller faire une guerre (de Sécession) qui n'est pas la sienne (le mec est Danois) ? .. bon, j'étais content d'arriver au bout. Quelle copie aurait rendu ...
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J'ai reçu ce film au 1er degré, sans me prendre la tête à tenter de comprendre le subliminal ou que sais-je encore. Et, dans ces conditions, ce film m'a bien accroché. Entre le fictionnel et le réel, les partitions qui nous sont servies m'ont intéressé. Peu m'importe que Dupieux ait eu telle ou telle ambition, notamment celle de désacraliser (je l'ai pris comme ça) voire d'humaniser les acteurs et actrices (> faiblesse de la personne ...
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J'ai trouvé que les leviers du délitement de l'amitié entre ces trois mômes sont portés par un scénario écrit pour des adultes. Ces fantastiques n'ont que 13 voire 14 ans tout au plus. L'invraisemblance de quelques situations (vous jugerez par vous-même) affaiblit la narration. Plus on avance, plus l'ambiance devient pesante. Entre autres, la thématique du harcèlement scolaire est survolée pour n'en saisir que la possibilité d'une ...
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Comment justifier mon ressenti autrement qu'en doutant de la sincérité des intentions des réalisateurs ? Je n'ai pas adhéré à cette mise en scène d'un jeu pervers auquel ce film prétend nous prendre à témoin ! Car, oui, on devient voyeur de la décomposition méthodique d'une relation. Or, j'ignore si, effectivement, la Police des Frontières aux USA a ce pouvoir sans limite de se livrer à cette forme d'inquisition malaisante et ...
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Suis allé voir ce film sans a priori (n'avais rien lu à son propos). Bonne pioche ! l'histoire m'a porté jusqu'à la fin. J'imagine que, partant d'un fait divers réel, P. Bonitzer a quelque peu donné libre cours à son imagination pour ancrer sa narration sur le microcosme du monde de l'art. Il a ainsi donné de belles partitions à ses acteurs, qui les ont saisies, Alex Lutz et Léa Drucker en tête. J'ai quand même une réserve à propos ...
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Quelle très bonne surprise ! .. mise en scène nerveuse, histoires "emboîtées" à souhait .. et cette amitié improbable entre un détective un poil barré et un magasinier dépressif (trompé par sa femme assez peu mature, et bien accrochée à son image passée). La relève des frères Coen est assurément là. Bravo !
Je m'interroge encore sur l'intérêt d'avoir proposé cette "enquête" fictionnée (le réalisateur s'appuie sur un bouquin de José Bové, mais crée le personnage de la jeune stagiaire). En nous contant l'affaire sous la forme d'un documentaire, le réalisateur aurait pu prendre un ton plus pédagogique. Là, dans le format "film thriller" choisi, à la durée plutôt contrainte (1h 35), il nous faut porter une attention vraiment très ...
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L'histoire nous est contée de manière abracadabrantesque. On peut. certes, imaginer que le parcours de la mère "solo" (G. Nakache) n'a été ni simple, ni de tout repos, mais on n'a aucune empathie pour elle, et on la pressent déséquilibrée. Ce qui se confirmera. Et, c'est bien dommage, on ne saura pas pour quelles raisons elle n'aura pas annoncé à son compagnon du moment (le séminariste .. le futur "paternel") qu'elle était enceinte. ...
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À mi chemin entre intentions documentaires et projet de film social. Certes, on est en empathie avec cette jeune veuve, Nawal, et sa petite fille fille, en découvrant le poids des règles sociales archaïques qu'impose le patriarcat dans la société jordanienne. Mais l'ennui a pu me gagner parfois, faute à une réalisation bien trop classique.
Mais quelle succession de clichés ! .. scénario bien "chargé" ! .. un petite étoile pour l'ex comique du Morning live.
Je n'ai pas les mots pour tenter de me justifier d'avoir voulu voir Jake à l'œuvre dans ce film dont la bêtise consternante m'a vite conduit à dire STOP. Je peux accepter qu'un bon acteur gâche un peu son image pour des raisons alimentaires. Et même avec un entraînement sévère, la prise de muscles (Jake aurait pris 10 kg je crois) ne suffit pas à le rendre crédible dans ce rôle, en raison de son gabarit bien fluet. N'est pas Bruce Lee ...
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J'ai personnellement retenu ce message que JM.Bertrand me semble nous adresser : oui, le loup inquiète par sa réinstallation dans les espaces naturels, par la prédation qu'il exerce, mais, du fait de sa territorialité et de ce qu'elle implique dans le comportement des meutes (l'alimentation restant un facteur limitant et d'auto-regulation du nombre d'individus au sein des meutes), il doit être fait le constat que la prédation ne suit pas, ...
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Cette montée en tension au sein de l'équipe éducative est chirurgicalement orchestrée mais je n'y ai pas, mais pas vraiment adhéré. Le scénario m'est apparu construit sur une ligne narrative bien alambiquée, voire bien "chargée", dans le but d'amener le spectateur à"paralléliser" ce qu'il lui était donné à voir avec les maux affectant nos sociétés modernes (notamment le racisme). Je retiendrai surtout la présence et le jeu ...
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Très émouvant ce retour vers le futur, où se mélangent le présent et les archives familiales et historiques. On peut comprendre la décision d'Hiam Habbass d'avoir voulu s'extraire, 30 ans auparavant, d'un milieu familial aimant mais au fonctionnement patriarcal. Cette tentative de revisiter l'histoire familiale se confronte lourdement à l'Histoire (dès 1948, création de l'Etat d'Israël et "colonisation" de territoires palestiniens). De ...
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Personnellement, j'ai trouvé que la prégnance de l'horreur qui se jouait derrière les murs du jardin n'était pas palpable. Le réalisateur use et abuse d'artifices dérangeants car pas forcément ou peu compréhensibles (bande son irritante, écrans fixes noir - blanc - rouge, polarisation des faits et gestes de la gamine polonaise apportant des pommes aux juifs). Ces artifices appuyent lourdement sur ce qu'il n'arrive pas à rendre en ...
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Certes, j'apprécie bcp Camille Cottin et je reconnais qu'elle porte ce téléfilm (film ?). Mais que nous réserve le scénario ? .. c'est mou, rien de tonique, de soutenu, rien d'autre que ce qui peut normalement arriver dans la vraie vie (ici, avec la petite touche très actuelle : le grand fils fait son coming-out et l'une des filles se déclare lesbienne). Heureusement qu'il ne nous aura pas fallu attendre l'envol des trois derniers enfants ...
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Si en réalisant ce documentaire (je dis bien documentaire, l'incarnation de Carole par Marion Cotillard n'en fait pas un film) Mona a cru comprendre les raisons qui ont poussé sa maman au suicide, j'en suis satisfait pour elle. Quant à moi, je suis resté au bord de la route. Cette plongée dans le milieu bourgeois intello parigot des années 50-60 n'a rien de bien fascinant, voire même de ragoûtant (Jean Genet .. beurk). Et écouter ...
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Je suis déçu paru ce film un peu fourre-tout .. trop de sujets, trop de thèmes y sont effleurés .. certes, il y a bien sûr le thème pivot du lien social, l'engagement pour autrui, mais que de rapides digressions (l'amour et le sexe au 3ème âge, l'infertilité, la surcharge de travail et le manque de moyens dans les hôpitaux, les Arméniens, etc ..). Oui, jusque là, j'ai apprécié les films de Guédiguian mais là, il m'a un peu perdu.
Pas conquis par ce dépaysement québécois (notamment à cause la langue parlée au fin fond de la campagne .. elle est insupportable). Plus, sérieusement, si le message soutenant la narration est qu'une relation amoureuse - fut-elle torride - entre partenaires issus de milieux totalement différents ne peut être que vouée à l'échec, on n'est pas vraiment surpris. En outre, j'ai cru entendre que la réalisatrice voulait nous dire qu'une ...
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Je recommande aux spectateurs d'être bien placés, d'être très attentifs aux dialogues (j'ai trouvé la bande son assez médiocre par instants). Pour le reste, je me suis accroché (le scénario est très "écrit", j'entends par là que les séquences s'enchaînent et qu'il vaut mieux ne rien "lâcher" !). Autant j'étais rentré avec facilité dans l'univers de "Adieu les cons", autant je suis resté en-dehors, simple spectateur du nouveau ...
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Bon, je m'attendais à une succession de saynètes loufoques. Contrat à peu près rempli, car, sur le fond, le ressort se ramollit graduellement, jusqu'au moment où les réalisateurs instillent un soupçon de gravité (jalousie, angoisse du désamour). Pour sortir le scénario de l'ornière vers laquelle cette inflexion l'entraînait, un petit coup de baguette magique arrive au bon moment pour que Sandra et son mec se "retrouvent", une fois ...
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Ce qui m'a dérangé c'est qu'on ne sait rien du parcours personnel (enfance, etc ..) qui l'a amené à être sage-femme. Il faut accepter ce qu'on voit à l'écran. Ce qui conduit Lydia au "ravissement" ne s'explique pas, d'autant que c'est l'enfant de son amie, de son âme sœur. Le gros mensonge fait à Milos sur sa paternité supposée est hénaurme (!) .. quant au bidouillage autour du test de paternité, c'est encore plus "hénaurme".
Humour frelaté. Insincérité navrante de la démarche (on ne comprend pas vraiment si il y a, ou pas, une intention réelle de se moquer de l'activisme écolo, de ringardiser la frange de la population s'enfonçant chaque jour davantage dans le surendettement). Le scénario n'offre pas de ligne claire sur l'intention des realisateurs. Je ne sais quoi retenir de ces 2 heures que j'ai passées à me demander où voulaient bien m'emmener ceux qui ...
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Que Michel Gondry ait réalisé ce film pour témoigner de ce qu'il a pu vivre, de ce qu'il est, je peux le recevoir. En revanche, en quoi nous faire partager, en tant qu'histoire, son incapacité permanente à stabiliser sa pensée, sa maladive recherche d'une porte de sortie aux impasses vers lesquelles le conduit sa bipolarité, alors là, je suis encore dans l'interrogation. Hormis Pierre Niney qui semble s'être parfaitement fondu dans son ...
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Tenté de revoir Piccoli à l'oeuvre, j'ai pu revisionner ce film (en octobre 2023). La magie n'a pas opéré. Je ne sais pas si ce film avait l'ambition de témoigner, en 1990, des bassesses de la petite bourgeoisie de province, dans le contexte de mai 68, mais j'ai trouvé ça poussif et désuet. Le casting est impec mais l'homogénéité du jeu des acteurs est absente. Piccoli n'incarne pas son personnage, il se substitue à lui. Miou Miou et ...
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Cette comédie n'a rien d'autre à nous offrir qu'un pseudo humour bien poussiereux, et surtout bien vieillot. Tout ceci est vraiment fané, à l'image de la prestation de notre Eddy national et du surjeu appuyé de la (pourtant) grande Azéma. Est-ce vraiment un Podalydès "conscient" qui a écrit et réalisé ce navet ?