Maurizio Mongiovi
Membre depuis le 3 janvier 2012
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L'idée intelligent de Bradley Cooper est de nous inviter à voir toute l'histoire selon le point de vu de Jackson, le personnage masculin. En fait, le film devrait s'appeler "A Star is fading", car l'ascension de Ally à superstar n'est décidément pas la chose la plus importante du film, sinon qu'à cause de cela, elle s'éloigne progressivement de son Pygmalion, qui lutte avec ses propres démons, et spoiler: se sent de plus en plus seul, ...
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Je suis ravi: dans ce film il y a tout ce je que m'attendais, et il manque tout ce que j'avais peur il pouvait y être. Très mesuré et élégant, hyper fin dans son écriture, et comme d'habitude chez le réalisateur canadien, les acteurs sont extraordinaires et dirigés impeccablement. On peut encore remarquer quelques naïveté ici-là, et quelques moments qui effleurent le Kitsch, mais la qualité de l'ensemble est si haute que cela fait ...
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Parfois on parle de "Remake", parfois de "Reboot", mais là on pourrait carrément parler de "Remix": sur les mêmes lignes générales on a construit un film finalement assez différent. Pas mauvais scénario (même plutôt fin par moment), jamais vulgaire, avec des actrices (et acteurs) excellentes et très respectueux du film d'origine, dans un point de vue productif ce film est un exemple de produit commerciale calibré à la perfection, ce ...
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J'ai toujours pensé que la comédie à l'italienne est un peu comme la religion catholique: elle serait merveilleuse s'il y avait plus de pratiquants qui l'appliquaient telle qu'elle a été conçue. Je ne sais même pas d'où commencer à lister toute les raisons pour lesquels j'ai aimé ce film. Avoir un auteur de cinéma "commerciale", "Mainstream", avec une telle finesse, une telle intelligence et une telle lucidité, dans l'Italie ...
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Mes réserves sur son cinéma sont plus ou moins les mêmes que j'avais après Only God Forgives, mais on s'en fout. J'ai trouvé mon Showgirls du XXI Siècle. Le film sur lequel on peut dire que c'est de la merde, et ça colle, ou que c'est un chef d'oeuvre, et ça colle aussi. Personnellement, j'ai adoré. Si l'idée de Nicholas Winding Refn était de faire un film qui plus est répulsif plus il est fascinant, alors c'est une réussite totale. ...
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Les derniers films d'Almódovar ont été objets de plusieurs remarques, certaines justifiées, d'autres un peu moins. Avant de voir Julieta j'avais lu des critiques comme quoi le film était trop conventionnel, et que Pedro décidait, encore une fois, de parcourir un chemin à lui connu, sans le courage d'autrefois. De quoi se demander quel film ces critiques ont vu. Mis à part (façon de parler) la magnificence formelle et l'extraordinaire ...
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J'ai toujours été intrigué par comment les films de Paul Verhoeven viennent souvent indiqués avec deux termes, "érotique" et "misogyne", alors que je trouve injustifié l'un et l'autre. Le cinéma de Verhoeven n'a rien d'érotique: ce n'est pas un cinéma "sensuel" mais "sexuel". Ses personnages sont à la merci des instincts comme les animaux, qui baisent et tuent pour les mêmes raisons. Ils ne font pas l'amour, ils f**tent. "Basic ...
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Prenez George A. Romero et les auteurs de The Walking Dead, bourrez-les de tous les drogues excitants disponibles sur le marché noir, puis enfermez-les dans une pièce pour une semaine en les nourrissant de café / redbull et en les forçant à écrire un script en moins de 20 minutes: vous aurez une idée de ce que c’est ce film. D'autre part, le ton général convient au style du réalisateur Marc Forster, déjà responsable de "Quantum of ...
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Après un début plutôt décevant, "Les comtes de Terremer", Goro Miyazaki réalise son deuxième opus, le 18ème long-métrage d'animation "Studio Ghibli". Le talent de Miyazaki père reste loin, d'ailleurs arriver à son niveau est très dur pour quiconque. Mais laissées de cotés les atmosphères "Fantasy" du film précédent le réalisateur trouve sans doutes un sujet plus adapté à sa sensibilité dans cette petite histoire de pertes et ...
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Clint Eastwood nous offre un nouveau "Biopic", réalisé selon le style que lui même a inventé dans le 1988 avec "Bird", le film sur la vie de Charlie Parker (e que ensuite a été copié par n'importe qui, par exemple "La Môme") c'est à dire la structure à "Flashback" en avant et en arrière dans le temps qui nous decrivent un personagge selon des aspects différents en suivant la logique cause/effect ou à travers des parallèles, ou même ...
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Un des adjectifs les plus utilisés dans l'histoire du cinéma est "Hitchcockien", et en effet il peut rentrer dans cette catégorie car le spectateur suit les actions du point de vue du "méchant" en arrivant parfois à sympathiser avec lui. Malheureusement aux bons intentions ne correspond pas un scénario adéquat, et les personnages (que ont été imaginé très "quotidiens") se retrouvent dans des situation que même avec la meilleur ...
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