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De l’action bien mis en scène avec pas mal d’inventivité, mais un scénario ultra balisé et qui veut se compliquer les choses avec ces différentes histoires de vengeance. L’angle socio-politique de cette citadelle et de ses habitants n’est qu’effleuré et laisse plutôt la place à des personnages et dialogues nanardesques tel que « On vit ensemble et on meurt ensemble »…. Circulez y’a rien à voir
Un film très singulier mais plein de sens face à nos sociétés contemporaines qui vont encore et toujours à toute vitesse. Omirbayev sait poser son propos et ses scènes en suivant les pas d'un poète moderne dans un récit doté d'un humour pince-sans-rire bienvenu.
Un flm très puissant sur le sort de cette femme sur le toit qui décide de remettre en question sa place et son rôle dans sa famille et la société. Une interprétation magnifique de la part de l'actrice principale et une photographie hyper singulière donnent à ce premier jour du reste de sa vie une tour presque fantastique. Nu
Un film qui ne cherche pas à donner de réponse à l'incompréhensible et qui peut donc décontenancer, qui plus est de par le manque d'empathie et de psychologie que l'on a face au personnage principal de Barbara. Le réalisateur ne cherche pas à donner une rédemption ou pencher pour tel ou tel parti pris et cela en fait sa grande force et singularité. Doté d'une superbe photographie, le film nous immerge dans un quotidien où personne ne ...
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C'est un premier film donc il faut sûrement être bienveillant mais je n'ai jamais été convaincu par ce Grand Paris qui aurait pu suffire sous le format du court-métrage tant le synopsis tient sur un bout de papier et traîne en péripéties surannées. Rien d'inventif dans ce road movie, des blagues qui tombent à plat (de mon côté), le réalisateur également acteur et qui n'est jamais convainquant dans son rôle de Renard. Grand par le ...
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Bête et méchant. Doté d'une bien trop longue exposition, ce film propose une violence gratuite sous couvert d'une critique sociale qui n'est que factice. Au fur et à mesure du film, on s'enfonce sur l'autoroute de la bestialité et de l'horreur sans nuance, recul et intelligence.
Inspiré de faits réels ne garantie pas à un film d'être de qualité. C'est ce que confirme ici Comme un chien enragé. Le scénario se traîne en longueurs entre les retrouvailles du père et du fils à une romance mené par notre héros en passant par les coups perpétrés par le gang. Je me suis donc pas mal ennuyé, jamais emballé par notre histoire, même quand celle-ci verse dans violence et meurtres à répétition. Pour parachever le ...
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Mise à part la partition habitée de Riccardo Scamarcio et quelques passages intéressants sur la création des œuvres du Caravage, le film se perd avec une narration peu compréhensible basée trop souvent sur des flashbacks, un usage déplacé de la musique et du ralenti et des personnages secondaires trop peu développés, de la marquise Colonna à l'assistant/amant du peintre.
Superbe film, semi documentaire, qui montre la beauté du jeu, et plus globalement de l'art et de la création, à travers les répétitions d'une pièce de Shakespeare par les détenus d'une prison italienne. Le non-professionalisme des acteurs joue beaucoup sur l'émotion suscitée et la mise en scène d'à peine plus d'une heure et baignée par un noir et blanc des plus bienvenus, est très efficace. À voir et revoir.
Le cinéma n'est qu'un éternel recommencement, il est vrai mais que dire face à ce premier film d'un trio de réalisateurs qui n'a sensiblement rien à raconter ? Faussement cool à travers son titre, son grain amateur (qui fait mal aux yeux lors des premières minutes) et sa bande son, le film nous donne à observer nos personnages sur 3 étés successifs mais je n'ai rien appris sur eux et leur (soudain) attachement semble factice. La saison ...
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Un scénario ultra prévisible avec des curseurs poussés à fond, en particulier pour les lycéens têtes brûlées qui ne font que surjouer et cabotiner. Le scénario n'apporte aucune nuance et en devient même grotesque lors de son final. Grain de violence avait réussi ce que ce film rate dans les grandes largeurs.
Un vrai morceau de cinéma que maîtrise de bout en bout Saeed Roustaee pendant cette chronique familiale de près de 3h. La mise en scène et remarquable accompagnée d'un excellent casting, dont la Leïla du titre, extrêmement puissante, qui aurait mérité une récompense lors du dernier festival de Cannes. Trouvant des échos avec d'autres films "familiaux" comme le Parrain, le film ausculte brillamment une société iranienne exsangue entre ...
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Les punchlines continues du personnage d'Eastwood ne sauvent pas le film de l'ennui dans lequel on se retrouve plongé face au quotidien de nos Marines. Tout est extrêmement caricatural et grossier et derrière la caméra, Eastwood a l'air de jouer aux petits soldats tant les parties sensées héroïques et pleine de bravoure passent à côté. La rencontre entre Full Metal Jacket et Dirty Harry ne s'est pas faite ici.
Le film dispose d'une ambiance (musique et photographie) qui nous ancre superbement dans un monde teinté d'un fantastique bienvenu et à travers des rites et coutumes d'une époque bestiale. Malheureusement, le récit manque d'originalité et de profondeur pour qu'on puisse s'attacher à cette histoire de vengeance et à notre personnage principal, un Alexander Skarsgård qui reste vraiment peu convaincant/inspiré dans son jeu.
Un titre qui interpelle et annonciateur d'un déferlement de violence mais qui est très vite désamorcé par un jeu d'acteurs extrêmement mauvais, qui semble même parfois être le fait d'un doublage raté. Le récit navigue mal entre comédie et thriller et n'arrive jamais à se décider quel genre épouser avec conviction.
Malgré un cadre paradisiaque (la Croatie, pays que je n'avais jamais vu sur grand écran), le film s'embourbe très rapidement dans le déjà vu, les poncifs (partir étudier à Harvard en tête), la faible caractérisation de ses personnages qui font manquer à ce récit une subtilité et une originalité qui auraient pu être bienvenues.
L'Amérique des déshérités est de nouveau mise en scène par Sean Baker dans un récit poussif et répétitif autour d'un héros, bien interprété et incarné par Simon Rex, mais dont on n'arrive finalement pas à s'attacher et qui s'essouffle durant plus de 2h de film.
On croit assister à un épisode de série télévisée, naviguant entre la telenovelas et le nanar, avec un Clint Eastwood certes usé par le temps et touchant dans un énième rôle de cowboy. Malheureusement, le scénario n'est d'aucune originalité et n'offre qu'une succession douloureuse de scènes entre le Texas et le Mexique. Les rôles secondaires sont écrits à la machette et très mal interprétés et incarnés pour qu'on puisse croire ...
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Un Robin Williams a contre courant par rapport à tout le reste de sa carrière et qui arrive à être convainquant dans la peau d'un employé de laboratoire photo virant à l'obsession pour une famille modèle. La photographie est parfois bien travaillée mais le scénario manque d'épaisseur et s'essouffle jusqu'à finir par ressembler plus à un épisode de série télévisée policière. En termes d'obsession de la pellicule, foncez plutôt ...
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Une oeuvre avec toute la saveur du cinéma indépendant américain, de ses villes reculées et habitants déshérités. Malgré quelques scènes touchantes et visant juste, l'ensemble est trop léger , s'essouffle vite et les personnages trop peu approfondis pour que l'on ressente vraiment leur spleen. La conclusion vient confirmer cela avec peu d'originalité.
Dès les premiers instants du générique, Carpenter, à travers sa composition musicale, distille une ambiance unique qui sera telle jusqu'au carton "The End" du film. Sorte de western urbain, la tension est de mise tout le long d'un récit qui contient des personnages caricaturaux mais attachants et dont les répliques font le plus souvent mouche.
Malgré un cadre alléchant et bien retranscrit qui nous plante dans l'Amérique de la Grande dépression, le film s'essouffle rapidement et tend même à se répéter avec les affrontements tendus entre Lee Marvin et Ernest Borgnine. Pour ne rien rattraper, le jeu du jeune Keith Carradine n'est pas bon et fait tendre le film vers un banal feuilleton.
À la lecture du synopsis, le film d'Alex de la Iglesia partait sur des bases prometteuses, entre Une nuit en enfer et Tueurs Nés. Malheureusement, le film perd son spectateur progressivement, étant baladé sans trop comprendre pourquoi dans la virée de nos deux personnages principaux. On a donc une impression de gâchis et de gratuit devant ce mélange des genres, hélas infructueux à mon goût.
Récit choral planté dans une quartier de Rome bohème et artistique, le film de Mario Camerini nous dresse le quotidien d'artistes à la recherche du succès. Sur un sujet fort intéressant, le réalisateur n'arrive pas à dépasser son statut avec des personnages insuffisamment incarnés pour qu'on soit transporté dans les affres de la création. Via Margutta sonne donc alors davantage comme une impasse qu'un chemin vers le succès.
Film phare du cinéma d'horreur anglais des années 70, The Wicker Man est l'histoire d'une enquête policière après la disparition d'une jeune fille. C'est également l'histoire d'une rencontre entre deux mondes : le continent et l'ile. Nous suivons les pas d'un policier du continent accueilli de manière hostile par les îliens qui s'adonnent à des croyances et pratiques obscures. Le film est nimbé tout du long d'un voile de mystère très ...
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Moyen-métrage perdu de George Romero issu d'une commande d'une association religieuse voulant alerter sur le sort des personnages âgées et qui prend place dans un parc d'attraction. Ce film cochait donc toutes les cases d'une OVNI qui pouvait être salutaire et s'avérer une critique sociale acerbe et juste, comme Romero avait pu le faire de belle manière dans sa trilogie Zombie. Malgré quelques idées intéressantes mais trop peu ...
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Inédit en France jusque-là, interdit en Angleterre et aux États-Unis de nombreuses années, Babylon est une rude balade sociale et musicale dans la banlieue anglaise des années 70 chères à Margaret Thatcher. On prend place au sein d'une bande d'immigrés jamaïcains attachants qui respirent au son du reggae et des substances. Doté d'une bande son enivrante, le film dresse un portrait effrayant d'une Angleterre divisée et en proie à ...
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Qui chante là-bas ? est une comédie douce-amère dans la Yougoslavie du début de la seconde guerre mondiale avec une galerie de personnages hauts en couleurs. On passe donc d'un couple de jeunes mariés à un chasseur maladroit en passant par deux tziganes musiciens et un ancien combattant. Tout ce beau monde prend place au sein d'un bus d'un ancien temps pour une route semée d'embûches en direction Belgrade. Leur chemin riche en ...
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Premier film de commande de Terry Gilliam au début des années 90, cette semi-épopée arthurienne dans les bas-fonds new-yorkais nous amène à suivre Jack Lucas, un ex-animateur star de radio (Jeff Bridges) sauvé d'une agression nocturne par Parry (Robin Williams), un clochard qui est à la recherche du Saint Graal. Ce film se savoure donc tout particulièrement par la rencontre entre nos deux personnages principaux, incarnés de manière ...
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Série Noire est l'adaptation d'un livre de Jim Thompson, édité en France dans la mythique collection Gallimard du même nom. Alain Corneau nous délivre une magnifique œuvre dure et sombre, prennant aux tripes le spectateur le long de la descente aux enfers d'un Patrick Dewaere habité par son rôle. Le film transpire de tous ses pores d'une misère folle avec donc un sublime Dewaere, très bien entouré par Marie Trintignant et Bertrand Blier.
Andrew Dominik renouvelle et bouleverse le genre codifié et parfois poussif du western pour nous offrir une aventure crépusculaire autour de la figure légendaire de Jesse James, incarné très justement par Brad Pitt qui coproduit également le film. On connaît le dénouement tragique mais qu'importe, on se laisse emporter et renverser par cette histoire avec une distribution excellente, des premiers (Casey Affleck) aux seconds rôles (Sam ...
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Family Man, vrai (télé)film de Noël à l'américaine, se regarde de manière plutôt agréable, malgré une durée de plus de 2h. Nicolas Cage est plutôt bon dans son rôle avec quelques saillies dont il a le secret et son alchimie avec la pétillante Téa Leoni est bonne.
Néanmoins, notre histoire d'un homme se réveillant dans une autre vie que la sienne, réserve peu de situations cocasses et nous donne à voir un schéma scénaristique ...
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Jim Jarmusch nous gratifie d'une véritable ode au zen avec le personnage taiseux de Ghost Dog, incarné à la perfection par Forest Whitaker, qui a décidé de suivre à la lettre les préceptes des samouraïs.
Rythmé par l'envoûtante BO de RZA et avec des personnages secondaires truculents (le gangster John Tormey et le glacier Isaach de Bankolé en tête), Ghost Dog est rempli d'humour, de poésie et de finesse dans son propos et ses ...
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Colors nous amène à suivre péniblement le quotidien de deux policiers de Los Angeles. Péniblement, car le film ne sait pas vraiment où aller et s'empêtre dans une histoire de guerre de gangs (Crips vs Bloods) caricaturale et qui a souffert du passage du temps et d'autres films qui ont su être plus marquants (Training Day par exemple). Mention spéciale à la musique qui est parfois très mal utilisée et a pour conséquence de faire perdre ...
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Excellent premier film de Michael Cimino avec ce buddy/road movie nous faisant apprécier la rencontre entre le flegmatique Clint Eastwood (Thunderbolt) et le fougeux Jeff Bridges (Lightfoot) dans leur entreprise quelque peu laborieuse de braquage de banque. La préparation du braquage prend son temps mais ce n'est pas pour nous déplaire, surtout quand de truculents personnages secondaires joués par les très bons George Kennedy et Geoffrey ...
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