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Dans Quand je ne dors pas, Antoine veut partir à la mer. Mais il n'a pas d'argent. Du coup il demande à un pote s'il peut dealer pour lui. Du coup, il arpente le Paris nocturne pour vendre. Du coup, il rencontre des gens.
Outre l'impératif narratif du billet à acheter, le film se révèle libre et ample, détaché de tout calque ou structure étouffante. L'ennui pourrait régner, mais la simplicité des émotions crée, non seulement une ...
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Un film de gangster noir maîtrisé à la perfection par le maître Kubrick. Doté d'une structure narrative sans accroc et d'acteurs formidable, ce long métrage passionnant signe le début de la carrière de ce génie avec brio !
Un film palpitant et touchant à l'image somptueuse, ce second long métrage de Kubrick prouve que ce génie était fait pour le cinéma !
Un choc... C'est certainement le mot qui définit le mieux cette expérience assez unique.
The tribe porte pourtant une histoire assez simple : celle d’un jeune Ukrainien sourd et muet qui débarque dans un établissement spécialisé et va devoir trouver ses repères et sa place dans cet univers violent et cruel.
Dès les premières minutes, il est aisé de réaliser que l'on est face à un vrai film de cinéma, avec des partis pris et de ...
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Avec son sujet casse gueule, son traitement risqué et sa mise en scène audacieuse, "La crème de la crème" avait tout du projet condamné d'avance. Mais pourtant, par un inexplicable miracle cinématographique, le tout tient, et même mieux, donne un bon film !
Classique parmi les classiques, ce paradoxe temporel au scénario d'une fluidité exemplaire ne prend pas une ride !
Comme le chef d'oeuvre de Sam Raimi en son temps, le film de Fede Alvarez frappe fort, frappe dure et ou il faut. Cependant, l’esprit léger de ton et décalé de son modèle est ici délaissé, au profit d'une horreur viscérale et brutale, parfois surfaite, mais l'effort d'authenticité est remarquable !
Pure délire signé Sam Raimi, cette suite imprévisible et joyeusement barré d'"Evil Dead 2" est un pure régale d'humour et d'action débridés !
Cette suite/remake du chef-d'oeuvre de Sam Raimi souffre de quelques problèmes de rythme, mais explose tous les codes établis, au profit d'une palette de gags absurdes et burlesques irrésistibles !
Malgré une intensité et une réussite visuelle indéniable, "30 jours de nuit" reste tristement linéaire et prévisible, et se révèle donc au final plus ennuyeux qu'effrayant.
Sur le papier, le projet assez fou de Noe laissait rêveur... Concrètement, toutes les idées, bonnes ou non, s'étirent à outrance et rendent le film inutilement long et donc contre-productif...
C'est avec humour et délicatesse que Ron Howard traite un sujet grave et toujours brûlant. Le tout porté par un génial duo d'acteurs !
Loin derrière le précédent opus, ce "Planète des singes " fait pale figure, insipide et prévisible, tout juste divertissant...
Après le choc "Seul contre tous", Noe réitère avec un film plus radical, plus violent, et même plus sombre et perturbant (c'est dire !). Mais cette fois, toute la portée morale (ou plutôt immorale) est appuyée, même transcendée par une mise en scène virtuose, audacieuse mais maîtrisée jusqu'à l'absolue. Un tel talent force le respect !
Film coup de poing, voire même gros parpaing dans la gueule, "Seul contre tous" se contemple avec effroi et admiration, laissant le spectateur à son jugement... En tout cas, cette oeuvre singulière du génie Noe, forcément choquante et dérangeante, parvient à accomplir son but premier: ne surtout pas laisser indifférent !
Avant "Seul contre tous", Noe installe déjà le climat et l'ambiance qui fera l'essence de sa filmographie, une espèce de cocktail dérangeant de malsain et de poésie morbide et pessimiste. Il affirme ici déjà son talent coup de poing !
"Un Ticket pour l'espace", porté par le talent comique de Kad et Olivier est une vraie réussite en matière d'humour absurde, toujours drôle et décalé, et dénué de tout autre forme d'intention que de provoquer l’hilarité...
Derrière ses aspects clichés et outrageusement romantiques , "Le Monde de Charlie" se révèle être une vraie réussite, débordant d'émotion et de bienveillance, aussi bien envers ses thèmes et ses personnages intrinsèques que ses spectateurs, préservés d'une énième comédie romantique lourdingue...
Dans sa maîtrise absolue de l'émotion et de l'horreur, Frank Darabont livre avec "The Mist" un drame horrifique cruel, grandiose et spectaculaire. Un véritable chef-d'oeuvre de terreur brute !
Avec son "Rubber", Quentin Dupieux insuffle quelque chose de frais et d'inédit au cinéma indépendant, en forme de non-sens et d'absurde absolu, mais surtout la promesse de quelque chose de nouveau et de durable...
Armé de son trio d'acteurs de choc et d'Ennio Morricone, Sergio Leone livre l'un des western les plus palpitant et exaltant de l'histoire du cinéma !
Sommet de Western, "Et pour quelques dollars de plus" est la quintessence de ce qui fait la magie des films de Leone : ambiance, personnages, musique... Tout, absolument tout est calibré pour offrir un spectacle parfait, émouvant, drôle et spectaculaire, et donc un chef-d'oeuvre du genre !
Certainement pas le meilleur Leone, ce western mou du genoux ne brille que dans son dernier tiers, brillant et palpitant, ne faisant à part ça qu'accumuler les intrigues les plus vues dans ce genre de western spaghetti...
Ari Folman, dans un pure exercice de style, nous transporte dans un monde onirique aux frontières du réel, en alternant de façon magistrale prises de vues réelles et animation. Le résultat n'en est que plus sublime.
Takashi Shimizu semble avoir répondu aux sirènes des mauvais films d'horreur américains, et laisse de côté l'angoisse au profit d'un scénario balisé du début à la fin, simpliste et opportuniste, aux antipode de l'intelligence et la pertinence du reste de la saga...
Malgré la redondance de certains effets et de l'histoire, force est de constater que la mise en scène de Takashi Shimizu est toujours aussi efficace et glaçante d'effroi...
Takashi Shimizu s’impose avec "The Grudge" comme l'un des maîtres du suspense et de l'angoisse en ce qui concerne le cinéma d’épouvante contemporain.
Il est étonnant de constater, avec le recule, que certaines séquences de "28 semaines plus tard" sont indéniablement superbes et brillantes. Mais l'ensemble, ennuyeux et répétitif, sent le déjà vu et transpire le recyclage au moindre plan. La mise en scène, qui se veut certainement dynamique et viscérale rend l'action illisible et désagréable, au point de provoquer un détachent et un désintérêt irréversible pour la moindre ...
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Si l'ensemble parait au premier abord brillant, c'est en visionnant les détails que le film de Danny Boyle s’effrite: les personnages s'avèrent vite dénués de réels intérêts ou de construction psychologique stable et établie, les intrigues semblent étrangement mal liées, et la fin idyllique s'avère beaucoup trop en marge du reste de ce décevant "28 jours plus tard"...
Sidney Lumet, tout en décalage et réalisme détourné signe avec "Un après-midi de chien" l'un des meilleur film de braquage de l'histoire du cinéma, et une adaptation de fait divers d'une rare pertinence.
127 est tellement maîtrisé, aussi bien sur le fond que la forme, que chaque défi ou problème devient un sommet de suspense, et l'ambiance anxiogène et viscérale qui s'en dégage offre une véritable expérience de cinéma !
Argo, en plus de traiter avec brio une intrigue politique passionnante et très bien menée, instaure un suspense et une tension croissante et absolument maîtrisés !
Quand Nakata reprend le contrôle de sa création, la beauté et l'audace visuel sont là, mais il semble trop souvent perdre de vue que "The Ring" se doit avant tout d'être angoissant...
En plus d'être un film d'épouvante quasi parfait, "The Ring" se permet l'audace de surpasser son original, en radicalisant ses propos et ses effets. Mis à part la séquence culte de la traversée d'écran, plus spectaculaire mais moins impressionnante et flippante, tout le film baigne dans une angoisse et une paranoïa maîtrisées de bout en bout. Du grand art en matière de frisson !
Pale copie du précédent opus, ce "Ring 2" tente d'user des mêmes effets que le premier, mais sans succès.
Film d'ambiance par excellence, "Ring" demeure un classique de l'horreur japonaise, malgré la redondance de certaines ficelles horrifiques.