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Ce drame questionne le rôle de père avec une certaine justesse et une sensibilité indéniable, mais l'ensemble manque d'émotion à l'image de la performance d'un Karim Leklou atone et pas vraiment à l'aise dans le rôle. Ses acolytes, notamment féminines, font pâle figure, en particulier Laetitia Dosch qui semble à côté de la plaque tout le long. L'épilogue, en forme de non-résolution, laisse un goût d'inachevé. Dommage.
Ce thriller de Michiel Blanchart est d'une efficacité redoutable et mené à tambour battant de la première à la dernière seconde, le tout sans aucune fausse note. Les choses les plus simples sont parfois les meilleures.
Rien n'est crédible dans ce drame: les scènes sont forcées, les dialogues sont récités par des acteurs pas convaincus eux-mêmes par ce qu'ils jouent, d'autant que certains sont amateurs ce qui accentue un peu plus l'amateurisme du rendu.
A ce scénario pas inspiré, Carron a cru bon d'y ajouter une tartinade de paganisme qui n'apporte strictement rien au récit. D'autres long-métrages ont bien mieux décrit le monde agricole et la ...
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Malgré un trio d'acteurs impliqué et une sensibilité indéniable, tant sur le fond que la forme, ce drame de Ryusuke Hamaguchi s'éteint lentement au fil des minutes, la faute à des enjeux manquants d'envergure et qui n'évoluent que trop peu. Le dénouement, en forme de non-résolution, finit d'enfoncer le clou.
Ce drame est englué dans un statut quo totalement improductif duquel rien n'emmerge. Le scénario manque de poigne et d'émotion, et vivote tout le long sans jamais réussir à proposer une quelconque progression narrative.
Le huis-clos est un genre qui ne pardonne pas, il nécessite notamment une gestion du rythme au cordeau ce qui n'est pas le cas ici. Dupieux s'embourbe rapidement dans une forme d'improductivité, l'absurdité de la situation tombe à plat et malgré une durée d'une heure, ce film parait déjà trop long.
Cette mise en abyme n'est qu'un long tunnel pseudo intello totalement improductif. Encore une fois, Quentin Dupieux fait preuve de paresse en misant sur la forme pour masquer un fond inexistant.
Ce premier long-métrage de Zeno Graton fait l'effet d'un encéphalogramme plat : il aurait fallu bien plus d'émotion pour que cette histoire d'amour parvienne à convaincre. Le manque de justesse des acteurs, comme délaissés, finit d'entériner le naufrage.
Fukada n'a pas été très inspiré avec ce drame où la dureté des situations, des dialogues, des regards, s'avère totalement plombante. Le film navigue du début à la fin dans cet océan de morosité léthargique duquel rien ne semble émerger, jusqu'au dénouement salvateur.
Est-on certain d'avoir visionné le même film que la critique ? Car ce triptyque bavard fait l'effet d'un puissant somnifère, avec son action figée associée à des dialogues soporifiques. Long, lourd, léthargique.
Le postulat loufoque offrait mille possibilités, mais le duo de réalisateurs/scénaristes s'est enfoncé dans des scènes sans saveur, enchainant les banalités sans intérêt et ce dès les premières minutes. Dommage
La gestion du rythme de ce film de survie est chaotique et entraine un désintérêt qui croit au fil des minutes. Le tout est en plus saupoudré d'un volet « crise de couple » dont découlent des dialogues d'une mièvrerie déconcertante. On passe sur les invraisemblances qui apparaissent presque comme secondaires.
Tout est d'une justesse admirable dans ce drame, que ce soient les acteurs, la réalisation, ou les situations. Le film prend son temps, sans jamais se précipiter, ce qui renforce la crédibilité du récit et permet d'aborder sa dimension psychologique de façon optimale.
Malgré tout, on ressent un certain essoufflement dans la dernière demi-heure, qui trahit probablement le fait qu'il s'agit, à l'origine, d'un court-métrage.
Malgré tout, on ressent un certain essoufflement dans la dernière demi-heure, qui trahit probablement le fait qu'il s'agit, à l'origine, d'un court-métrage.
Ce drame empreint de sensibilité, qui ne tombe jamais dans le patos facile, aurait mérité un peu plus d'envergure : le manque d'enjeux pèse, et les situations sont trop convenues pour susciter un réel intérêt.
Comédie semi-parodique loufoque qui fait mouche dès les premières minutes, et portée par une Laure Calamy parfaite, comme souvent. Dommage que le scénario patine un peu sur la fin mais l'ensemble est réussi.
Le scénario n'est absolument pas révolutionnaire et pèche de part son manque d'envergure, mais il se dégage de ce film une ambiance accrocheuse grâce à une photo maitrisée, combinée à un casting sans défauts qui rendent l'ensemble plaisant à regarder.
Film d'horreur coréen mal fagoté et extrêmement long, pas loin de filer un violant mal de crâne avec ses scènes d'hystérie. Le camp policier est bizarrement dépeint comme totalement neuneu.
Malgré les bonnes intentions, ce premier long-métrage de Julien Carpentier rate le coche. Le scénario et les situations sont trop convenus, et le manque d'émotion qui s'en dégage n'aide pas à emporter l'adhésion. Le casting fait le boulot, ni bon ni mauvais, un peu à l'image du film en général.
Le scénario s'attache à dépeindre deux protagonistes totalement hermétiques à la psychologie insaisissable, et les minutes défilent sans jamais qu'un enjeux un tant soit peu intéressant pointe le bout de son nez. Le film se distingue surtout par un enrobage d'artifices de forme qui masque difficilement l'absence de fond.
Cette brochette d'acteurs convaincants aurait mérité un scénario plus abouti, on reste trop en surface de tout pour espérer susciter un réel intérêt.
Ce premier long-métrage de Noé Debré ne convainc pas, la faute à un scénario décousu qui évolue dans un faux rythme constant. Le ton décalé tombe à plat et apparait surtout comme un artifice cherchant à masquer la faiblesse du propos.
Thierry Klifa accouche d'un nième film sans intérêt, au scénario interminable, bordélique, sans consistance, et porté par un casting en roue-libre sur l'autoroute de la médiocrité.
Ce drame aurait pu s'en sortir correctement si les acteurs qui le jouent n'étaient pas aussi mauvais. La plupart des répliques sont délivrées sans aucune justesse ni conviction, on frôle l'amateurisme tout le long ce qui ne permet pas d'appréhender cette intrigue, par ailleurs trop peu étoffée.
Comédie lourde aux scènes toutes plus gênantes les unes que les autres, portée par un casting en roue-libre qui ne peut malheureusement rien face à ce vide intersidéral.
Ce drame sans conviction se maintient péniblement à flots tout le long sans trouver son cap et surtout sans jamais proposer d'enjeux suffisamment forts et définis. Erwan Le Duc, un peu à l'image de son précédent opus Perdrix, utilise des effets de forme et un ton décalé pour masquer la faiblesse d'un scénario aux dialogues et situations peu crédibles.
Sur le papier, l'idée était intéressante, mais sa mise en œuvre est une déception totale. Le parallèle devant/derrière la caméra n'offre aucune harmonie et on assiste en fin de compte à un scénario disjoint qui manque cruellement de rythme et qui enfile tout le long des scènes bateaux d'une extrême platitude, le tout porté par un casting en service minimum.
Kahn aurait mieux fait de s'inspirer de Hazanavicius et Coupez! qui, avec le ...
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La poésie qui se dégage de ce drame, tant sur le fond que la forme, accapare l'intérêt dès les premiers instants. Le scénario se déroule sans accroc et de façon assez implacable, mais ne parvient que partiellement à retranscrire toute la dimension psychologique qui entoure les deux personnages principaux et qui justifie leurs actions.
Drame extrêmement brouillon dans lequel s'enchevêtrent beaucoup d'éléments si bien qu'on se perd dans les différentes sous-intrigues et relations entre les protagonistes. Le casting est aussi peu convaincant que le scénario qu'il joue.
Cette chronique se traine péniblement dans des scènes plates et un propos dilué au possible, étiré sans justification sur près de deux heures. Lacoste et Demoutier, comment souvent impeccables, tentent tant bien que mal d'insuffler un peu de vie à ce scénario trop terne et manquant de réelle ambition.
L'interprétation de Lea Drucker est bonne et c'est bien le seul motif de satisfaction. L'histoire évolue dans une atmosphère glaciale complètement hermétique, et un faux rythme constant propice à l'ennui.
Il règne sur ces vacances initiatiques sous forme de quête d'identité un certain flottement : les enjeux, forts, sont pourtant définis dès le départ, mais ils évoluent péniblement. Beaucoup de questions restent sans réponses et le film laisse une impression générale de non-résolution.
La posture de Delphine Deloget est très attentiste si bien qu'on a parfois l'impression d'être devant un documentaire. En fin de compte, c'est un drame caricatural à la progression narrative limitée, dans lequel les personnages sont tous plus antipathiques les uns que les autres.
La mise en place est extrêmement longue et ponctuée de longues séances de show desquelles rien n'émerge. Il faut attendre la deuxième partie du film pour comprendre où Lucie Borleteau veut nous emmener. L'ensemble s'avère laborieux et le propos manque de densité pour espérer susciter l'intérêt.
La première moitié du film, assez accrocheuse et plutôt bien menée, contraste avec la deuxième partie, qui s'embourbe dans une forme de pathos irritante. Et mis à part Dedienne, le reste du casting est à la peine.
Après un démarrage plaisant, ce long-métrage de Stephan Castang peine à garder le rythme et à trouver un second souffle. L'intrigue se termine en eau de boudin alors même que le postulat offrait mille possibilités.