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Je suis tomber sur ce film par hasard mais j'ai été agréablement surpris. L'acteur principal est fantastique dans cette histoire très intéressante et prenante de bout en bout. La mise en scène est superbe, de même que la réalisation qui est assez "spécial". Je ne suis pas souvent friand des films coréens ou japonais, j'ai souvent du mal à accrocher avec ce genre de film mais Old Boy ne m'a pas fait du tout cet effet là car j'ai ...
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Fin d'une décennie, fin d'une saga. 42 ans qu’une génération entière vit les yeux levés vers une galaxie très lointaine. On s’y prépare à cette fin qui a tout d’un échec. Puisque STAR WARS : L’ASCENSION DE SKYWALKER ressemble davantage à une attraction bien rodée ayant perdu sa capacité d’émerveillement. Quelque chose s’était pourtant réveillé. L’aviez-vous senti ? Ce n’était donc qu’un leurre ? Car ...
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Premier opus d'une grande saga, Rambo possède un scénario assez simple avec beaucoup d'action( que de l'action) et un grand acteur ( de film d'action): Sylvester Stallone encore très jeune dans ce film. Rambo se fait arrêter pour vagabondage puis c'est la chasse a l'homme. Sans doute le meilleur épisode de cette saga car c'est le plus original. Une référence pour les films d'actions. Bien!
Come and See ?
Il est des films qui se vivent le souffle coupé. Comme une immersion insoutenable dans une douloureuse actualité. Utoya, 22 juillet est une œuvre qui se passe de mots, tant elle se questionne par l’Image, et en un temps réel continu. Un absolu de Terreur, où la caméra épouse les tirs, les visages et les cris. Pourtant, de son plan-séquence à sa mécanique immersive, Erik Poppe se heurte aux mêmes problématiques ...
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La nuit démasque...
40 ans de réflexion. Pas vraiment. Les traumas restent, les boyaux s’aèrent, les victimes se préparent, et le Mal sans visage attend, tapi dans l’ombre de sa propre béance. Car les bourreaux ont peur aussi. Peur de se reconstruire, et d’envisager 40 ans d’abstinence meurtrière. Puisque cet Halloween 2018 se conçoit comme une suite directe à l’œuvre séminale de Carpenter, faisant fi de toute la mythologie ...
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Badlands Kingdom...
Il y a une pensée, une évidence, qui nous traverse, lorsque l'on s'approche de Galveston. Une comparaison plus précisément. Celle, presque inévitable, avec La balade sauvage de Malick, ses routes bitumées, sa fuite vers l'avant, son monde cruel et ses instants d'humanité. Une première impression que confirme son affiche, d’un Ben Foster adossé à un capot, balayant du regard l’horizon, à la recherche d’une ...
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Âme Strong, le Onzième Sceau...
N’y-a-t-il rien de plus motivant que d’entendre résonner Les Chariots de Feu dans l’insoutenable attente de First Man ? Car dans cette accidentelle analogie, il est sans cesse question de marathon, de course à vive allure, sableuse ou spatiale, de grandes enjambées et de petit ou grand pas pour l’hominidé. Douglas Trumbull nous l’avait confié : dans l’espace, le voyage s’assimile à une « ...
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Incoulables
Il est des séances quelque peu exceptionnelles. Semblables à de l’eau bénite, pour ainsi dire. Non parce qu'elles révolutionnent le Cinéma ou en renforcent l’édifice, mais bien parce qu'elles touchent à quelque chose tenant davantage de la communion entre l’Image et son public : essence du cinéma, où les émotions se captent, se transmettent et se projettent au-delà de l’écran. Des spectateurs si réceptifs à ce ...
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Tout est bon dans le cochon ?
On n’est jamais mieux servi que par soi-même ? Pas sûr. Adapter son propre roman à l’écran est un exercice pour le moins périlleux. Des mots aux Images, du pareil au même ? Pas vraiment. Certains ont su transposer avec brio leurs formules sur la pellicule (Dalton Trumbo et son sublime Johnny s’en va en guerre), d’autres y ont laissé quelques dents, ou plutôt quelques pages d’égo esquinté. Car ...
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Béguin Again
« Re-issue ! Re-package ! Re-package ! ». Morrissey nous l’avait chanté, cette fabrique de la répétition, cette entreprise « Kleenex », ce dessin vulgaire que représente l’industrie du disque. De reprises en Best-of, les histoires se répètent. Tout cela pour quoi finalement ? « On their hands - at last ! - a dead star » concluait le chanteur des Smiths. A Star Is Born ne déroge pas à ce processus. Quatre versions, ...
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Dressed To Chill
« Du côté sombre du réalisateur Paul Feig ». La formule agit comme une mystérieuse promesse, sa bande annonce comme une élégante illumination de nos cœurs (de pirate), pareille à « une ligne des aimées qui détruisent ton langage ». L’espoir intrigue autant qu’il inquiète. Car d’ombres, il en sera question dans cette œuvre multipliant les genres comme autant de tenues épousant le corps de ses actrices. Mais ...
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Scream est un film angoissant, le plus gore de sa saga et aussi le meilleur! Un film culte réalisé par Wes Craven, le grand maître du genre. Un très bon casting mais le scénario est prévisible . Un spectacle à sensations fortes interprété par la génération montante d'hollywood! Pas mal!
I Deal Mood...
Quelques instants avant le commencement d’une séance, Dujardin m'interpelle. Son Image me fixe, son œuvre se dessine. Peignoir saillant, marche en avant, convictions dans les poches, il trace sa route vers l'opulence : un roi sans son peuple, ou un gars du peuple se rêvant roi. C’est alors qu’une mélodie familière accouche dans mes pensées : « I've travelled each and every highway/ But more, much more than this/ I did ...
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Summer Sleep
Il est un fruit qui semble épouser les formes de l’existence : la Poire Sauvage et sa sublime imperfection. Difforme, âpre et dure, elle se cueille ainsi, pour devenir confiture, et libérer ses saveurs, son récit. La croquer, la goûter, c’est un peu comme approcher le Cinéma de Nuri Bilge Ceylan, nourri aux souvenirs, à la grâce des mots et à la spontanéité : un cinéma d’évidences dans l’approximation, ...
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Bosser, se détruire et courir vite
On se souvient tous de nos premières années. De ces moments de stress, de ces boules au ventre, de ces nuits blanches, de ces études sans rêve, etc. Une obsession qui n’a de cesse d’agiter chaque année des milliers d’étudiants. Angoissant au possible, et immersif jusqu’à la moelle osseuse, ce troisième (et dernier ?) volet du triptyque médical de Thomas Lilti établit le diagnostic d’un ...
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Dessine-moi la politique, père Castor... Fallait-il croire la belle bande de chérubins des Poppys ? « Non, non, rien a changé » chantaient-ils avec le même entrain qu’une révolution en juillet. Quelques frappes dans les (lende)mains, et la flamme socialiste avait repris de ses couleurs, rosâtres et vigoureuses. Le changement devait avoir lieu, et même maintenant qu’ils disaient. Seulement, l’espoir avait vidé ses bourses dans une ...
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De l’autre côté du miroir
« C'est du vent le cinéma, de l'illusion, des bulles, du bidon ». Une magnifique arnaque si l’on veut, d’histoires sans fin et de science des rêves. Il faut au moins lui reconnaître cela à ce bon vieux Gabin : il s’y connaissait en Grande Illusion. Cette brise légère, ce gouffre aux chimères plutôt, qui chaque matin caresse les regards, de mille et uns cinéphiles, cinéphages et autres bouffeurs de ...
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Tu es venu, maintenant regarde...
Requiem pour un massacre est un voyage. Un voyage au bout des enfers, des flammes de haine et des cris dans la brume. Errance, nos yeux s’y perdent. Pétrifié, l’œil ravale ses pleurs. Dans la paralysie de nos sens, ce Requiem n’a rien du réconfort symphonique. Il frappe, il cogne, il dénote. Car dans chaque guerre, il n’y a ni héros, ni victoire, juste des victimes et une arbitraire survie. Choses ...
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Poste Apocalyptique...
« C'est un beau roman, c'est une belle histoire » chantait Fugain. Simple. « La vérité c'est la vérité, où est-elle ? » fredonnait-il avec le même entrain. Basique. Dans Au Poste, il ne chante pas tellement. Il déchante même. Peut-être parce que Fugain n’est qu’un non-sens. C’est pour ça. Un nom sans prénom, un Fugain sans Michel, un Michel sans Jeux Interdits. Fugain n’est pas Fugain. Il est ce nom ...
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Hier encore... Avoir vingt ans, c’est voir la vie de l’avant, en rose et sans bleus, un idéalisme qui te pousse à croire, à rêver, du moins encore un peu. Puis le temps passe. Ton corps s’épuise, ton corps se tasse. Il accouche de ses rêves de jadis, de ces jeunes pousses à faire grandir. Le corps déformé, les mains dans la terre, tu creuses, tu te crèves en jardinage. Tes illusions s’écaillent, se cassent, pour ne te laisser ...
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Dans le (dé)montage des corps, et le rectum des cinémas morts, Gonzalez tranche ses chagrins refoulés en lames de passions perdues. Soporeux.
Je suis conscient de toutes les qualités du film (son visuel, sa fantasmagorie, ses hommages, etc.) mais je n'ai pas su "rentrer" dedans. Je suis resté extérieur à celui-ci, et l'ennui s'est vite pointé malheureusement. Mais bon, cela reste plus ou moins subjectif. Nicolas Maury est ...
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And Grace my fears relieved...
Mettre des mots sur ce film pourrait paraître presque indécent. Puisque les mots ne se pansent point, et les maux ne se pensent pas. Ou peut-être que si en fin de compte. Nos maux sont à chaque pensée, à chaque coin de rue, à chacun de nos pas dans ce que l’on appelle communément la vie. Cette chienne de vie, sans raisins et juste de la colère, faite d’indécences et de vilénies. Pour Lars Von Trier, ...
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Saint (d’)esprit
Peut-être que les mythes ne devraient jamais devenir réalité ? Peut-être que la légende n’aurait jamais dû se métamorphoser ? Et pourtant, elle est là. Ses corones sur la table, et un couteau planté au milieu. Gilliam a persévéré, a vidé ses baloches pour en faire de la péloche. Un trompe-la-mort, exhumant son œuvre du caveau. Cette quête de Dulcinée « pour tenter de couper court/ à l'avance du temps qui ...
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Budweiser Kingdom
De ses couleurs chancelantes à perte de vue, Ava avait illuminé le cœur de la Semaine de la Critique l’année dernière. Elle était cette étincelle de vie, baignant dans de derniers instants d’innocence, comme un premier regard sur un coin de ciel bleu, avant que les nuages ne viennent obscurcir cette jeunesse pleine de bleus. N'empêche que dans cette noirceur, dans ce péril jeune, il y a toujours une lumière pour ...
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Diablesse au corps, sur ces lèvres troublées, rougit un fragile baiser. Maîtresse du regard, à nos amours d'esquive, se peint la vie en bleu. Et malgré quelques lourdeurs, Kechiche filme quelques instants de grâce, de naturel où l'intensité s'explore par la fragilité des corps, la timidité des visages, la puissance des regards et l'imperfection des paroles. Une "scène" totale où battent des cœurs, et des minutes d'amours, de peines, ...
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Fou rire, larmes libertaires et entrée des artistes...
Il est mort un vendredi. Il avait 86 ans. On aurait pu croire à une mauvaise blague, un happening, un dernier coup d’éclat. Si seulement. De ce nom semblable à un parfum masculin, ne reste qu’un héritage, celui d’un cinéaste, une odeur, une ombre projetée sur l’écran d’un art, quant à lui, à jamais éternel. Oui, Milos Forman est mort mais ne s’est pas éteint. Et ...
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Place publique et maux croisés...
Aller au cinéma, c’est aussi accepter une perte. Celle qui à chaque lever de rideau, et à chaque éclat de lumières sur le retour, se cueille pour que nous ne soyons jamais vraiment les mêmes. Se lever du siège, c’est encore abandonner une partie de soi dans la salle de cinéma. Puis aller de l’avant, tracer sa route, faire que cette perte ait un sens. Perdre, c’est briser le mur des apparences. ...
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Déjection canine ou humaine ? Celle de Gastambide : un dégueulis de vide, offensant et amer, se crashant dans notre estomac en indigestion.
Difficile de trouver la force d'écrire une critique constructive et élaborée quand on sort de la salle de cinéma à ce point énervé. Une offense à la notion même de Cinéma. Un rire absent et une gêne totale, là où l'excrément audiovisuel semble avoir subi un bon coup d'accélérateur pour ...
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Time After Time.
Il est un plaisir qui ne peut être égalé. Celui d’un souvenir. D’une expérience passée. D’un rêve d’enfant, où tous les univers se croisent à portée de main. De mes Playmobils, je faisais des aventuriers de l’arche perdue ; d’un cintre, je me transformais en capitaine crochet et d’un dinosaure en plastique, je semais la terreur sur une île factice. Et à de nombreuses occasions, les créations se ...
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Le Citizen Canin de l'animation.
Et si le Cinéma de Wes Anderson n’était en fait qu’une psychanalyse silencieuse ? Ou plutôt, disons le autrement, une science des rêves en éveils ? Car, de sa cohérence dans le foisonnement et l’apparence de l’absurde, chacune de ses œuvres relève ainsi aussi bien de l’insaisissable que de l’universelle évocation. Des ballades en perspectives et en volume, visuelles comme musicales, où se ...
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Je n'avais pas les mots, je ne les ai toujours pas, alors j'ai pensé que ces quelques pensées (ce bazar structuré) viendrait rendre compte de mon instant devant Elle, Her.
Love Will Tear Us Apart
Ô solitude, de ton regard se pleure la voix de chaque baiser volé.
Si ton cœur isolé se casse, tends l'oreille à la pureté d'une Pensée.
En attendant que d'autres mots, plus adéquats, rendent compte de sa beauté,
HER retient mes larmes dans ...
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Fear Drop.
Il est des silences particulièrement jubilatoires. Ceux d’une séance de cinéma où l’effroi serait si intense que les visages en perdraient de leur expression. N’entendre que des souffles coupés, des yeux apeurés et des âmes froissées. Un silence où les peurs deviennent immobiles, comme pour témoigner du corps à corps mental s’opérant entre le spectateur et sa perception de l’instant. Et lorsque quelques mots, ...
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Sous le comique patin de la tragédie, la grâce se cabosse, et la fougue modèle les coups. De l'intime au scandale, No Pain No Triple Axel. Plus que l'histoire, j'ai davantage été emporté par le rythme soutenu du film, et cette fièvre constante entourant le personnage de Tonya. Il faut dire que la BO aide énormément à cette maîtrise du rythme. La mise en scène, loin d'être mémorable, reste pourtant très agréable et efficace, ...
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Dans l'écrin d'un regard, le tissu d'un sourire et la beauté d'un silence, l'exigence de P.T. est un festin sur le fil des baisers à broder.
J'aimerai pouvoir rendre compte de la puissance que dégage Phantom Thread, mais sa force, son essence réside au sein même de son mystère, de sa grâce, de son insondable étoffe. Ecrire quelque chose dessus fut une tâche des plus complexes mais aussi des plus faciles: toute sa suggestion ne peut ...
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L’odyssée de Pig...
L’Histoire a ceci d’extraordinaire qu’elle peut se visiter. Des reliques, des traces, une présence. Comme si l’ombre des légendes planait sur celle des gens ordinaires. Et lorsque l’on se promène le long des exigus couloirs du Churchilll War Rooms, toute temporalité s’en trouve modifiée : une sorte de saut dans le passé où l’oppression mentale de Churchill se retrouve matérialisée par l’étroitesse ...
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Alerte Gusses...
Une année s’est écoulée. Intacts sont restés les souvenirs. Chaque pas, chaque déhanché, chaque mélodie, chaque envolée, tout nous ramène à une seule et enchanteresse danse étoilée : La La Land, et sa mélopée de sentiments. Une apparition, une révélation. Depuis l’empreinte indélébile laissée par cette pluie d’onirisme appelée Cinéma, d’une escapade autoroutière au medley des rêves déchus, ...
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