Films
Séries
Emissions
Ce film est le rêve éveillé d’un enfant de 9ans, raconté par l’homme le plus vieux du monde, le dernier homme mortel sur cette terre. Ils sont une seule et même personne, aux extrêmes de leur vie. Ce film est en même temps le souvenir d’un vieillard joyeux que l’on voudrait sénile, et l’imagination d’un enfant torturé que l’on croyait trop jeune pour se poser toutes ces questions.
Sur un quai de gare, cet enfant doit choisir de suivre sa mère montée dans le train, ou de rester sur le quai avec son père… il court après le train, comme pour reculer le moment où le choix devra se faire. Il court après la main de sa mère, car quand il l’aura attrapé, il sera libre de la cramponner ou de la lâcher. « Tant qu’on n’a pas choisi, tout reste possible », alors cet enfant court après le train pour ne verrouiller aucune possibilité, comme pour se maintenir à équidistance de ses deux parents, de ses multiples vies potentielles.
Alors il construit, il crée, il imagine, il se fait mal, il fantasme, il cauchemarde et il rêve. Ce film est le film que se fait un enfant de 9ans, tout seul dans sa tête. Il parle à chacun, car chacun se fait ses films. La complexité de la trame narrative est liée à ce qu’elle cherche à transmettre, l’espoir un peu bordélique d’une vie pleine d’amour. Il faudra rester concentré, ouvert et voyageur, et accepter de ne pas tout saisir, pendant 2h30 poétiques et sensorielles.
Sur un quai de gare, cet enfant doit choisir de suivre sa mère montée dans le train, ou de rester sur le quai avec son père… il court après le train, comme pour reculer le moment où le choix devra se faire. Il court après la main de sa mère, car quand il l’aura attrapé, il sera libre de la cramponner ou de la lâcher. « Tant qu’on n’a pas choisi, tout reste possible », alors cet enfant court après le train pour ne verrouiller aucune possibilité, comme pour se maintenir à équidistance de ses deux parents, de ses multiples vies potentielles.
Alors il construit, il crée, il imagine, il se fait mal, il fantasme, il cauchemarde et il rêve. Ce film est le film que se fait un enfant de 9ans, tout seul dans sa tête. Il parle à chacun, car chacun se fait ses films. La complexité de la trame narrative est liée à ce qu’elle cherche à transmettre, l’espoir un peu bordélique d’une vie pleine d’amour. Il faudra rester concentré, ouvert et voyageur, et accepter de ne pas tout saisir, pendant 2h30 poétiques et sensorielles.