Bernard Bonnejean
Membre depuis le 18 juin 2011
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Un grand film psychologique. Comme souvent, lorsqu'il s'agit d'intériorité, il est impossible au spectateur sans le coup de pouce nécessaire du réalisateur, de comprendre les intentions véritables des uns et des autres. En fait, pour s'en tenir au système triangulaire des personnages, il est très difficile de deviner leurs réelles motivations : le père veut-il protéger sa fille, sa fortune, ou les deux ? la naïveté de la fille ...
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Pour résumer hâtivement, on pourrait dire que « Problemos » raconte l’histoire en réduction de l’humanité en ce qu’elle a de double, au sens de « duplicité ». L’être humain est partagé entre l’engagement militant teinté d’utopie et ce qu’il est bon d’appeler aujourd’hui le « pragmatisme », autrement dit la confrontation à la réalité matérielle. Pour passer de l’une à l’autre, de l’idéologie ...
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Un film roboratif, assez moral finalement puisque le bien -- ou plutôt l'amour -- finit par triompher même si c'est dans un bain de sang et malgré ce qu'on sait de l'avenir d'un nouveau venu : Lucky Luciano. Les numéros de claquettes sont, comme toujours, impressionnants ; les danseuses de revue accompagnent agréablement l'orchestre de jazz ; chanteurs et chanteuses sont tout à fait professionnels. Certes, il pleut du sang et des larmes, ...
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Jean Gabin en maître-d'hôtel-valet-de-chambre, même banquier incognito sous couverture, c'était assez osé en 1964. Et pourtant on y croit sans problème. Un acteur capable de jouer un réparateur de vélo, un baron, un président du conseil, un truand ou deux, un commissaire de police, tout ça en l'espace de quatre ans et huit films, avec Grangier, Delannoy, Verneuil et autres Le Channoy, c'est tout de même étonnant. On croit un peu moins ...
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Ce qui nous lie nous identifie, nous individualise pour nous séparer au finale. Il fallait bien que cette belle histoire se passât dans les vignes, symbole du sang, de la vie, de la succession et du renouvellement des saisons et des générations. Tout ici est paradoxal et le premier paradoxe, pas des moindres, est souligné par l’aîné en voix off : un héritage nous prive de la vie d’un être cher et nous rend pauvres. Mais ce qui lie ...
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Un « bon petit » film qui « se laisse voir » et « ne mange pas de pain » selon les expressions consacrées. Pour les amateurs friands d’histoires simples et drôles qui « ne prennent pas la tête ». Alors j’ai bien aimé parce qu’il m’est arrivé de rire plus souvent qu’à mon tour aux situations, aux répliques, aux mimiques de ces acteurs talentueux. De vraies trouvailles, il n’y en a pas vraiment beaucoup, mais, poncifs ...
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Les faits relatés dans ce récit ne sont que trop réels, trop concrets. Ils sont connus, certes, et suffisamment pour que leur négation constitue un crime. Est-ce un argument pour que l’on se contente de leur simple évocation sur un mode abstrait ? Est-on formaliste pour trouver inconvenants ces trains vides aux portes ouvertes qui rappellera aux plus âgés les trains interlude de l’ORTF destinés à combler l’attente lors des pannes ...
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Comment se fait-il qu’ont surgi toutes ces références au cours du film ? Molière, plus exactement, les « Fourberies de Scapin » et, encore plus précisément, les dernières scènes dites de « reconnaissance » ; Verlaine et Watteau, ceux des fêtes, des « masques et bergamasques », de la danse baroque italienne et des tarentelles carnavalesques vénitiennes ; Harold Lloyd, celui du « Petit frère » ou du « Talisman de grand-mère ...
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Un excellent film qui retrace l'histoire lamentable de la liste noire hollywoodienne à travers le regard et l'expérience d'une victime entrée en résistance : le scénariste Dalton Trumbo. Même si la tragique réalité de cette chasse aux sorcières est plus proche du discours prononcé par l'acteur-témoin à la fin du film que de l'ambiance bon enfant, parfois drôle du film, il n'en est pas moins vrai que l'accusation développée tout au ...
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HHHH est un film historique, avec les qualités et les défauts liés au genre. Il restitue bien l'atmosphère de l'époque et la question épineuse de l'identité psychologique du bourreau et du criminel de masse. Autrement dit, si sa hiérarchie avait traité autrement cet officier de marine, qu'il ait été fiancé puis marié à une autre, Heydrich n'eût-il été qu'un bon père de famille responsable, attentif à l'éducation de ses enfants ...
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Ce film est tellement hétéroclite qu'on s'y perd un peu. Il repose sur plusieurs registres souvent mêlés : le policier, l'humour, la parodie, le burlesque... C'est ce qui fait son intérêt et sa faiblesse. On peut apprécier le décalage à condition d'être prévenu. C'est la loi du genre, le clin d’œil convenu. Tout le monde ne s'appelle pas Luis Buñuel. Il aurait fallu éviter que le baroque ne tourne au grotesque, que les ...
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Dieu qu'il faisait bon vivre en France en 1939 ! Un peu comme l'homme précipité du 39ème étage d'un gratte-ciel et qui répète à chaque fenêtre : "Jusque là ça va". Voilà un procureur converti qui se met à aimer le milieu au point de l'aider à s'amender ! Rachat, tolérance, rédemption ! Et son épouse qui y contribue sans vraiment ni le vouloir ni le savoir. Et tous ces mauvais garçons de chanter, de danser, d'aimer, guidés par ...
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Que dire sur ce film sinon qu'il semble d'un certain point de vue le parent proche du "Dialogue des carmélites" de Philippe Agostini et Raymond Bruckberger basé lui aussi sur l'irruption du siècle dans un couvent de religieuses ? Même s'il est simpliste de différencier de façon abrupte le monde et ce que les moines et moniales appellent la "clôture", tous comprendront en voyant ce film la nécessité, au moins en période de guerre ou de ...
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Lorsque le vendredi 2 mars 2018 Penélope Cruz reçut un César d’honneur saluant sa carrière sur la scène de la salle Pleyel, elle eut ce mot à l’adresse de Pedro Almodovar : « Mon cher Pedro, tu sais que tu es la raison pour laquelle j'ai décidé de faire du cinéma, parce que ton talent a allumé cette flamme en moi et m'ont donné l'audace d'y aller. Tu es très important dans ma vie. Merci de rendre hommage aux femmes avec ton ...
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Juste assez immoral pour tenir le spectateur en haleine, juste assez de morale pour le convaincre de rester dans le droit chemin. On est en droit de se demander jusqu’au bout, avec un tel scenario simple mais efficace, s’il est bien normal de vivre sa vie en cave sans profiter des aléas qu’offre le jeu et le braquage à mains armées. S’il y a mort d’homme c’est sans trop de gravité puisque c’est celle du traitre et du trop ...
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À vouloir tuer le rêve il se peut qu’on tue le rêveur. Il est des Marguerites qui croient être poètes, d’autres peintres, d’autres encore danseuses étoiles. Toutes ne vivent que pour leur passion, le moteur de leur existence. Catherine Frot incarne parfaitement cette diva aux divines faussetés, à qui certains jurés d’aujourd’hui prêteraient « quelques coquetteries dans la voix ». Sans talent Florence Foster Jenkins, alias ...
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Que demande-t-on à un film de science-fiction ? Un prétexte d'apparence scientifique qui produise assez d'angoisse pour tenir un esprit relativement rationnel en éveil jusqu'à la catastrophe finale. Il faut que cette catastrophe -- le mot n'a pas le même sens au début et à la fin -- survienne, dit le dictionnaire, "dans la fracture de la continuité organisée et du confort acquis". Soit une maladie inconnue provoquée par une matière ...
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Décidément, ça ne fonctionne pas. Plus on admire les héros, moins les biographies filmiques ont l'air vrai. Soyons juste : ce n'est ni la faute d'Etienne Comar, ni celle de Reda Cateb, ni encore celle de Cécile de France, mais pour parler vrai dans un langage clair, "je n'y crois jamais" de la première à la dernière minute, pas plus à Django dans sa geôle, qu'à Django dans son trou de neige, qu'à Django au bord du lac, qu'à Django ...
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La crise de la quarantaine – des spécialistes ont décrété que ça n’existait pas ; peu importe ! – frise parfois la névrose obsessionnelle. Pour Guillaume Canet, le protagoniste, l’apparence physique que l’on donne à voir est l’objet principal de la pathologie. Même si pour Marion Cotillard, la protagoniste, ça ne semble pas avoir trop d’importance. Voilà pour les protagonistes. Le jeu, pour le spectateur lambda, plus ou ...
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Peut-être faudrait-il pour comprendre une existence, qu’elle soit "le fruit d’un destin ou l'objet d’une aventure" pour reprendre les propos du protagoniste, qu'elle soit appréciée dans l'esprit de « Forrest Gump ». Ce film a quelque chose d'initiatique qui devrait inciter les éducateurs à le proposer plus comme un sujet de réflexion que comme un divertissement.
Un film divertissant qui permettra aux "amis des bêtes" de remettre les pendules à l'heure. Alain Chabat et Mathilde Seigner incarnent assez bien un couple de Parisiens des quartiers chics emporté par la fièvre canine. Fanny Ardant est remarquable dans son rôle de psy à 100 frs.
Soyons sérieux ! Qu’importe que ce sujet éternel ait pu donner naissance à une nombreuse progéniture : « La Vie de chantier », « La Maison du bonheur », « Travaux », sans compter un sketch de Muriel Robin « La Réunion de chantier ». « Mr Blandings builds his dream house » a ceci de particulier, au moins dans le domaine de la comédie, qu’il repose sur des situations plus banales qu’insolites, expérimentées par une multitude ...
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« La vie n’est pas une chose que l’on puisse réussir ou rater. L’important est ailleurs, je crois » Ivan Calbérac, réalisateur de « L’étudiante et monsieur Henri ». Lettre testamentaire d’Henri (Claude Brasseur) à Constance (Noémie Schmidt). Ce finale résume parfaitement cette histoire d'amours. Un désir secret tout de même : quand utilisera-t-on Frédérique Bel pour jouer une intellectuelle de haut niveau sans qu'on crie ...
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Qui a classé « L’Épouvantail » dans le genre des comédies dramatiques ? Pour moi que ce film n’a jamais fait rire, c’est un drame sans être une tragédie. Certainement pas une comédie. Dès les premières images, je m’y sens vraiment mal à l’aise. Entendons-nous bien : le spectacle offert par le duo Max (Gene Hackman) et Lion (Al Pacino) est quasi parfait, l’un en cynique rêveur un peu pervers, l’autre en naïf manipulé ...
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Cette gentille comédie à l’américaine de la fin des années 30 est pour le moins rafraîchissante. Elle peut même être thérapeutique tant elle permet de raccommoder les couples usés par la lassitude d’aimer par habitude. Le schéma est simple : les deux époux vont manger l’herbe d’à côté dans l’espoir de la trouver plus verte et plus tendre pour finalement se réconcilier juste avant la prononciation du divorce. On rit ...
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On ne peut certes reprocher à Orson Welles d’avoir mis dans la bouche de Franz Kindler, criminel nazi en rupture de ban, les paroles serinées par les accusés du procès de Nuremberg : « Je n’ai fait qu’obéir aux ordres. Je n'avais pas le choix. Je ne suis pas un criminel ». Ce que je regrette personnellement c’est la naïveté du scénario et l’évidence de symboles un peu éculés : l’horloge, figure de la machine à remonter ...
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Quelle finesse d’analyse ! Quelle subtilité dans le traitement ! Quelle noblesse de caractères chez tous ces personnages ! Hitchcock a réussi la même prouesse que Hergé : filer le suspense sur une histoire neutre, sans réelle aspérité. Finalement deux chefs-d’œuvre construits sur de l’absence : l’esprit du lecteur des « Bijoux de la Castafiore » est de bout en bout tenu en haleine sans vraie raison ; le spectateur de « ...
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Ce film vaut surtout, à mon avis pour ses numéros d’actrices. Trois génies époustouflants ! Bette Davis est remarquable dans son rôle de tragédienne courageuse et tyrannisée, toujours à la limite d'une folie surmontée. Agnes Moorehead finit par convaincre de sa fidélité jusqu’auboutiste dans un emploi sans distinction, sans grâce mais terriblement attachant. Quant à Olivia de Havilland, féminine, élégante, avenante à souhait ...
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Enviable ou pitoyable ? Admirable ou révoltant ? Gênant en tout cas. L'histoire industrielle est remplie de ces destins controversés. Qui connaît John Montagu, quatrième comte de Sandwich ? et son domestique ? Qui connaît Alexander Graham Bell ? et Elisha Gray ? Qui connaît Thomas Edison ? et Joseph Swan ? L'humanité doit aux seconds l'invention du sandwich, du téléphone et de la lampe à incandescence ; les premiers ont su en exploiter ...
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On connaissait le cinéma documentaire, le cinéma politique, le film de propagande, mais "Argo" traite d'un genre cinématographique très particulier. Il ne s'agit pas de cinéma fiction mais de cinéma fictif. Un faux film pour une vraie cause, humanitaire en l'occurrence. Un vrai film sur une histoire réelle : l'évasion de Mark et Cora Lijek, Bob Anders, Lee Schatz, et Joe Cathy Stafford, membres du personnel de l'Ambassade américaine en ...
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C’est signé ! On sait où on l’est à défaut de savoir où l’on va. Avec le temps et le déroulement de leur carrière, l’empreinte Jaoui/Bacri est devenue une marque de fabrique, un brevet d’identité, d’authenticité et de qualité. Le film ainsi labellisé, le spectateur sait qu’il trouvera assez d’imagination pour alimenter la sienne, assez d’humour pour oser se ménager quelques aires de déraison, assez d’humeur pour ...
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Une fois oubliés les clichés inhérents au genre -- le pire est sans doute la "yourcenarisation" des toilettes pour dames à l'usage exclusif de l'agent Janet Mayes (Jennifer Garner) -- on se laisse aisément embarquer dans cette histoire. Seul de l'équipe le héros saoudien, le colonel Faris Al Ghazi (l'acteur syrien Ashraf Barhom), succombera au terme de l'assaut victorieux remporté de haute lutte sur les forces terroristes. Rien que de ...
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Chez nous, naguère, il y avait un petit bistro sur la rive droite de la Mayenne qui faisait face à un autre sis sur la rive gauche. Il s’appelait : « Ici, c’est meilleur qu’en face ». Le choix de cette anecdote explique mon point de vue de spectateur : celui de Mathias (Alexandre Desrousseaux), Emma (Anna Lemarchand) et Julien (Achile Potier), les enfants Leroy dont le père Vincent Leroy (Laurent Lafitte) habite côté pair avec ...
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Et si le problème des travailleurs émigrés clandestins se posait déjà en France en 1939 ? Avec ses corollaires mis en scène avec facétie et rigueur par Sacha Guitry : la pauvreté, le mariage blanc, le système D "à la française". Avec de l'argent, acquis de multiples façons d'ailleurs, ces dames s'approvisionnent en maris de complaisance pour éviter le dernier arrêt d'expulsion. Tout le monde y trouve son compte, sauf peut-être ...
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André Gide commit cette pensée dans « Les Nourritures terrestres » (1897) : « Familles ! Je vous hais ! ». On jugea ces propos inadmissibles. On cite rarement la suite : « Foyers clos ; portes fermées ; possessions jalouses du bonheur ». J’ai eu le même sentiment d’impossibles conciliations des contraires – « hai[ne] »/« bonheur » – lorsque j’ai visionné « Another Happy Day » de Sam Levinson. Ce film que ...
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Les "Briseurs de barrages" (The Dam Busters) est la transposition cinématographique de l'Opération Chastise, une prouesse de la Royal Air Force réalisée lors de la seconde guerre mondiale. Il s'agissait pour les ingénieurs recrutés de concevoir une bombe révolutionnaire basée sur le principe du ricochet capable de détruire des barrages sur la Ruhr sans exploser prématurément au contact de l'eau mais exactement à l'endroit le plus ...
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