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Le roman de Jean Freustié se déroule durant la Première Guerre Mondiale et la bonne idée est de la transposer dans une troisième Guerre Mondiale imaginaire. Jean-Marie Desprée, chirurgien de son état, s’est engagé dans une antenne chirurgicale militaire mobile quelque part en Europe.
Jean-Marie Desprée, sous les traits d’Alain Delon, se comporte comme Alain Delon qui fait du Delon minimum : visage froid et fermé, de brefs sourires ...
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Pour le coup voilà un film daté, il fait vraiment son âge. A cela s’ajoute un portrait quelque peu dénaturé de Marthe Richard, c’est un doux euphémisme que de l’écrire. Après tout, il n’est pas interdit de revisiter l’histoire voire pratiquer sur un personnage historique un ravalement complet de sa personnalité.
Je me garderai bien de porter un jugement sur la véritable Marthe Richard, elle a eu une vie bien remplie, mais ...
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Un bon documentaire qui s’étire sur 25 ans voire plus puisqu’il y a des images qui datent de 1972, donc le double : 50 ans.
50 ans de sacrifices puisque trois frères décident de reprendre la ferme alors qu’apparemment ils ne se voyaient pas l’exploiter. Le sacrifice n’est pas tant de vouer leur vie à la terre et aux vaches, c’est de tirer une croix définitive sur toute envie de fonder une famille. Jours et heures ne sont pas ...
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Vu à sa sortie et déçu.
En le revoyant, je me dis que le film de Brian de Palma « Femme fatale » se mérite tant les situations d’exposition sont longues à se mettre en place voire un peu confuses aussi ; je décide de me laisser naviguer à vue.
Toutefois, je dois reconnaitre que la scène des toilettes (je n’en dirai pas plus) est suffisamment claire.
Où Brian de Palma veut-il en venir ?
Où veut-il m’embarquer ?
Puis vient ...
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Sur 2h30 de film, on peut extraire les prestations des artistes, les parades et tous ces techniciens qui, de jour comme de nuit, s’affairent à monter et démonter un énorme chapiteau de cirque. Force est d'avouer que c’est aussi impressionnant que les numéros de trapèze.
Cette substance quasi documentaire soustraite, il doit rester un peu plus d’une heure de fiction pure : la vie quotidienne de quelques artistes-athlètes, un triangle ...
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Une étoile pour Jonathan Demme réalisateur du « Silence des agneaux » et de « Philadelphia ».
Une étoile pour la prestation de Meryl Streep qui joue de la guitare et qui assure toutes les chansons avec passion, avec une vraie présence scénique.
Une étoile pour la musique qui correspond à ma sensibilité artistique.
Voilà le compte y est : trois étoiles pour un film assez convenu mais rafraîchissant.
Une étoile pour la prestation de Meryl Streep qui joue de la guitare et qui assure toutes les chansons avec passion, avec une vraie présence scénique.
Une étoile pour la musique qui correspond à ma sensibilité artistique.
Voilà le compte y est : trois étoiles pour un film assez convenu mais rafraîchissant.
Très écrit, parfois un peu trop par moments, ce qui n’empêche pas que « La fille de son père » est un film apaisant, un brin poétique et péchu mine de rien avec le football par exemple, la relation passionnelle entre Etienne et Valérie. Mais l’ensemble du récit se déroule sereinement, même quand la maire (Noémie Lvovsky) spoiler: vient à s’en prendre physiquement à Etienne
(Nahuel Perez Biscayart). Une impression ...
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A la sortie du cinéma, je m’étais fait la réflexion suivante : après les dents de la mer, grand nombre de nageurs n’avaient pas envie de prendre un bain de minuit dont moi ; avec « Liaison fatale » c’est dégoûter les hommes de tromper leur femme.
De là à penser qu'Adrian Lyne participait à sa façon à une campagne de sensibilisation contre l’infidélité… c’est dans le domaine du possible !
Nous étions en 1987 et le ...
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Tel un athlète de haut niveau qui a tout gagné, « L’esprit Coubertin » est une promesse qui n’a pas pu ou su tenir dans la durée, pourtant courte, par manque de souffle !
Les prestations de Benjamin Bonvoisin et d’Emmanuelle Bercot ne sont pas en cause, au contraire, seule la mécanique narrative sans doute mal réglée du metteur en scène Jérémie Sein ne m’a pas convaincu.
Par contre, j’ai souri volontiers aux informations ...
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Philipp Noyce a élevé un peu le niveau : son deuxième opus « Danger immédiat » est un peu plus dense, un peu plus fouillé que le premier « Jeux de guerre ». Les 2h15 que dure le film ne m’ont pas ennuyé. Jack Ryan confirme qu’il est un preux et blanc chevalier, allergique à tout compromis, spoiler: faisant fi des menaces du Président des Etats-Unis
. Par contre, Philipp Noyce n’a pas gâté Anne Archer, épouse ...
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Je ne serais pas d’une grande originalité en évoquant que seul le hors-champ est effrayant.
Dernièrement, j’employais les mots « radicalité » et « film concept » pour « Reality », il m’apparaît évident que « La zone d’intérêt » ressort de la même catégorie.
Concept par son dispositif, plans larges et à distance des personnages, très peu de plans rapprochés ; et radicalité pour son hors champ, sa profondeur ...
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Un film qui tourne très vite en rond, comme ces petits trains miniatures que l’on regarde avec un sourire d’enfant. A la force, ça lasse, il est vrai que je n’ai jamais été attiré par les petits trains.
Chaque wagon est un prétexte à sketch, malheureusement aucun ne m’a arraché un sourire. J’ai vécu ce petit voyage avec une certaine impatience, avec ce sentiment de perdre mon temps.
Dommage, cela aurait pu fonctionner car les ...
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Indéniablement édulcoré, cela ne m’étonne pas que la famille soit satisfaite. Un biopic bienveillant. Ce n'est pas un reproche juste un constat regrettable.
Marisa Abela sous les traits et la voix - elle assure les chants - d’Amy Winehouse, est tout à fait crédible.
A ce « Back to Black », je lui préfère le documentaire « Amy » nettement plus poignant et instructif d’Asif Kapadia.
Marisa Abela sous les traits et la voix - elle assure les chants - d’Amy Winehouse, est tout à fait crédible.
A ce « Back to Black », je lui préfère le documentaire « Amy » nettement plus poignant et instructif d’Asif Kapadia.
Ridley Scott c’est comme Claude Lelouch, d’un film à l’autre, je ne sais plus à quoi m’attendre. Après le décevant « Napoléon », j’appelle à la barre : « Gladiator II ». Bref, ça continue.
En tout cas, il semble avoir pris du plaisir à pondre ce deuxième volet. Il envisagerait d’en faire un troisième, on ne l'arrête plus…
En toute honnêteté, il y a des séquences qui m’ont plu comme le combat dans l’arène ...
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Je continue d’arpenter de temps à autres la filmographie de Claude Lelouch que j’apprécie beaucoup même s’il peut me décevoir d’un film à l’autre.
Et pour être déçu, j’ai été servi avec « Tout ça… pour ça ».
Pour moi, le plus pénible Claude Lelouch après « Un homme qui me plaît ».
Pourtant, j’ai l’impression qu’il s’est lâché. Il a pondu un film déjanté avec une once d’érotisme plus ouvertement ...
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Vu à sa sortie, persuadé d’avoir tout retenu et honteux d’avoir oublié l’essentiel.
Peu importe, je (re)découvre « L’été meurtrier » et le plaisir demeure intact, et ce plaisir, je l’avais retenu !
Toutefois, j’avoue avoir eu peur des premières interventions d’Isabelle Adjani : son jeu flirtait avec le faux, ce qui donnait un coup de vieux au film. Puis assez vite, j’ai retrouvé le talent indéniable de l’actrice ...
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Ayant côtoyé pendant deux ans des polyhandicapés et ai été amené à assister des enfants en situation de handicap dans une école primaire pendant cinq ans, je peux témoigner qu’ils ont un p’tit truc en plus.
Artus que je n’appréciais pas tant que ça dans ses films - je craignais un nouvel Kev Adams - m’a complètement renversé avec son tout premier film.
Ce que j’ai aimé c’est son audace : se moquer des handicapés non ...
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La grande majorité des films d’horreur me déçoivent très régulièrement. Par contre, des films comme « Breakdown » ou « La Disparue » ou « Delivrance » ou « La cérémonie », « Chute libre » ou encore « Le Silence des agneaux » et « Furie » par exemple m’impressionnent car la violence qui s’en dégage est cimentée à la réalité.
Cette violence m’indispose. Ce n’est pas celle de Tarantino, ni celle ...
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« La Mouche » est à David Cronenberg ce que « The Substance » est à Coralie Fargeat et ce que « Comme une actrice » est à Sébastien Bailly.
Antoine (Benjamin Biolay) metteur en scène de théâtre réputé refuse à sa femme Anna (Julie Gayet), actrice, de tenir le rôle principal dans sa pièce car le personnage est jeune. Anna est âgée de cinquante ans. A cela s’ajoute qu’elle ne suscite plus le désir de son mari qui ...
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La boucle temporelle est un genre dans le cinéma.
J’avoue qu’il m’a fallu du temps pour entrer dans ce film, puis petit à petit, cette boucle proposée est assez maline.
Le récit se limite à un seul lieu. Et de suite, je perçois des employés qui ne s’épanouissent pas vraiment dans leur métier, d’où une impression d’être enfermés dans une boucle qui se répète semaine après semaine.
Ça doit arriver à grand nombre ...
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Pris connaissance de « Noyade interdite ».
J’ai connu Pierre Granier-Deferre nettement plus inspiré : « Le train », «Une étrange affaire », « L’Etoile du Nord » par exemple.
Avec « Noyade interdite », il semble cocher toutes les cases « fausses pistes » : spoiler: la femme jalouse à la folie (Andréa Ferréol), la vieille folle (Suzanne Flon), le garçon benêt voyeur mais pas méchant.
On sent bien que ...
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Désolé, je n'ai pas accroché à ce scénario vu et revu, rabâché et remâché. Tout est attendu, cousu de fils blancs, programmatique. En soi, ce n'est pas une tare, seulement ça manque cruellement d'inspiration. Ça se laisse regarder platement.
Restent Julie Piaton et le château de Chambord comme lots de consolation.
Restent Julie Piaton et le château de Chambord comme lots de consolation.
Ce que j’aime avec Bertrand Blier, c’est qu’il me bouscule. Je parle d’une période qui s’étend des années 70 à 90.
Quand j’étais jeune il bousculait mes certitudes lesquelles n’étaient rien d’autres que le fruit d’une éducation et d’une instruction gravées dans une morale civique et religieuse.
Le cinéma de Blier et bien d’autres comme Volker Schlöndorff avec « Le tambour » m’ont permis de reconsidérer le ...
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Selon un critique : « Reality » est considéré comme « un film concept » dans la mesure où les dialogues sont issus d’enregistrements qui concernent une jeune femme nommée Reality et des agents du F.B.I. Enregistrements effectués au cours d’une perquisition chez ladite jeune femme. Elle exerce dans une agence qui traite d’informations ultra confidentielles, entendez qui relèvent de la sécurité nationale. Elle est suspectée ...
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Une variante de « 12 hommes en colère » (?) avec un plus : un des jurés, Justin Kemp - le numéro 2 - a un rapport avec le procès pour lequel il a été convoqué pour délibérer.
Bien que la révélation parvient rapidement à la connaissance du spectateur, Clint Eastwood ménage cette tension pesante au fur et à mesure que le récit avance en mode montagnes russes.
Maintenant que le spectateur connaît bien la situation dans les ...
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Comme dans tout combat, il y a des observateurs qui commentent, c’est le cas des personnages qui se contentent de commenter. Aucun jeu d’acteurs. Aussi creux que la Terre creuse.
Les aficionados retiendront les combats titanesques, le rythme endiablé, les paysages, des effets spéciaux réussis, des animaux en veux-tu en voilà, tant mieux pour eux.
Il en faut pour tous les goûts.
Et ceux qui se sont titanesquement ennuyés comme moi. ...
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De deux choses l’une : soit je n’accepte pas l’irrationalité du personnage Elias (Marc-André Grondin) soit je l’accepte et je vois le film sous un autre jour.
J’avoue que dans un premier temps, je ne l’ai pas acceptée. A partir du moment où Ellias refuse d’appeler les secours, je commence à m’interroger. spoiler: Puis le voir persister jusqu’à la bourde de l’escalier,
j’ai abandonné et attendais le ...
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Imbrication habile et amusante (par moments) d’un tournage relatant l’occupation d’une usine par des ouvriers en colère. Une colère qui s’inscrira assez rapidement dans l’équipe du tournage.
Et le lien est créé : la colère filmée est aussi la colère de ceux qui filment.
Les revendications sociales et financières filmées sont celles de l’équipe technique qui participent à la construction du film.
Intéressant car il ne ...
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Ce « Wonka » aux couleurs chatoyantes a un bon goût de chocolat. Timothée Chalamet s'en sort très bien dans cette sympathique confiserie musicale plutôt destinée aux enfants.
Je continue d’arpenter la filmographie de Claude Lelouch que j’apprécie beaucoup même s’il a le don de me décevoir. Comme je l’ai déjà écrit : avec Lelouch, on ne sait jamais à quoi s’attendre d’un film à l’autre.
Après « Les Misérables », la filmographie de Claude Lelouch faiblit selon moi. Il y a comme un ressort cassé.
« Roman de gare » aurait pu être un bon Claude Lelouch. La faute à une fin qui ne m’a ...
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Je continue d’arpenter la filmographie de Claude Lelouch que j’apprécie beaucoup. Comme je l’ai déjà écrit : avec Lelouch, on ne sait jamais à quoi s’attendre d’un film à l’autre.
Envie de redécouvrir « Hasards et coïncidences ».
Je crois que tout est dit dans le titre qui résume en trois mots (avec la conjonction de coordination) les écrits de Claude Lelouch : ses histoires chorales jouent sur les hasards et les ...
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Je continue d’arpenter la filmographie de Claude Lelouch que j’apprécie beaucoup. Comme je l’ai déjà écrit : avec Lelouch, on ne sait jamais à quoi s’attendre d’un film à l’autre.
Envie de revoir « Hommes femmes : mode d’emploi ».
Je le dis d’emblée pour « Hommes femmes : mode d’emploi » je n’ai pas trouvé le mode d’emploi parce que pas du tout convaincu par le récit de ce Lelouch.
Une petite déception ...
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Une sympathique comédie musicale qui n’a pas grand-chose à dire.
Il y a Rita Hayworth qui confirme qu’elle est une bonne danseuse et Gene Kelly… même s’il danse peu.
Les comédies musicales dont le périmètre se limite à une scène de music-hall m’ont toujours paru moins intéressantes. C’est l’aspect revue qui me touche le moins. J’aime les comédies musicales quand ça danse de partout avec les éléments à portée de mains ou de pieds.
Il y a Rita Hayworth qui confirme qu’elle est une bonne danseuse et Gene Kelly… même s’il danse peu.
Les comédies musicales dont le périmètre se limite à une scène de music-hall m’ont toujours paru moins intéressantes. C’est l’aspect revue qui me touche le moins. J’aime les comédies musicales quand ça danse de partout avec les éléments à portée de mains ou de pieds.
Je continue d’arpenter la filmographie de Claude Lelouch que j’apprécie beaucoup. Comme je l’ai déjà écrit : avec Lelouch, on ne sait jamais à quoi s’attendre d’un film à l’autre.
Envie de revoir « Les Misérables ».
Je me rappelle m’être posé la question suivante : Claude Lelouch va adapter un roman de Victor Hugo : « Les Misérables » !
Lui qui écrit ses propres histoires, le voilà qui adapte « Les ...
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Enfin vu ce film que tout cinéphile se doit de voir.
Une peinture de l’Amérique profonde déprimante.
Dennis Hopper narre un road movie western sur moto. Il brise le rêve américain en me présentant une Amérique désenchantée.
Le trait peut paraître grossier mais cette Amérique profonde m’est souvent illustrée dans les films, par conséquent je doute que le trait soit grossier comme j’ai pu le lire dans une des critiques au ...
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Je n'ai jamais pu adhérer à l'humour de Jean-Michel Ribes. A coté, la troupe du Splendide qui débutait m'a de suite conquis.
Ici avec "Rien ne va plus", l'ennui me gagne assez rapidement dès le deuxième sketch. Le dernier est imbuvable sans mauvais jeu de mot. Et si tant est mauvais est mon mot, il est à l'image du dernier sketch.
Je retiendrai la prestation de Jacques Villeret qui interprète 10 rôles.
Ici avec "Rien ne va plus", l'ennui me gagne assez rapidement dès le deuxième sketch. Le dernier est imbuvable sans mauvais jeu de mot. Et si tant est mauvais est mon mot, il est à l'image du dernier sketch.
Je retiendrai la prestation de Jacques Villeret qui interprète 10 rôles.