Felipe Dla Serna
Membre depuis le 21 mars 2011
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J’avais envie de le voir et pourtant quelque chose me disait que j’allais être déçu …. Loin de là, j’ai adoré ce film et pourtant je suis sorti de la salle révolté ou plutôt troublé. Déjà pour le choix du cadre, l’ambiance, la musique et surtout la mise en scène de Rodrigo Sorogoyen magistral, sans négliger le magnifique casting, surtout en tenant compte de l’extraordinaire difficulté des langues parlées, la galicien, ...
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Le point fort de ce film est le scénario, mais le point faible, qui gâche le tout, est l’interprétation. Les acteurs ne sont pas à la hauteur de l’histoire du film et c’est dommage … car les personnages et notamment Cyril (mais pas que) ne rendent pas crédible ce que laissait présager le scénario, du moins sur le papier. Du coup il y a des longueurs parfois et le résultat final “c’est la loose”…
J'avais un certain espoir avec ce film de Canet, mais très vite je me suis rendu compte que j’allais être déçu. En effet, il a voulu faire grand, à l’américaine, mais il a fait un film brouillon, avec beaucoup de bruit et peu de consistance… Film à eviter.
Petit film, intéressant, sur l’homosexualité dans un centre de détention de mineurs. Néanmoins il n’est pas très bien ficelé. Les dialogues, presque absents, n’expliquent pas le pourquoi ni le comment du scénario, déjà parfois incompréhensibles (la diction n’est pas terrible) mais aussi et surtout par son inconsistance. Certes, il y a la tendresse entre les deux ados, normalement assez compliquée à montrer dans ce milieu , ...
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Ce petit film (avec peu des moyens) a un centre gravitationnelle, il est Lubna Azabal (Mina) qui porte le poids le plus important de ce film triangulaire avec une toile de fond (c’est le cas de le dire) le caftan bleu qui est le fil conducteur de cette histoire d’amour toute en subtilité et plein de nondits, d’ailleurs la plupart de dialogues sont les silences et surtout les regards, plus parlants que les meilleurs dialogues. Le seul ...
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Même si le sujet est prenant, la réalisation ne l’est pas autant. J’avoue que les dialogues, presque monosyllabiques, ne m’ont pas spécialement émus. La caméra a l’épaule ne m’a pas emballé non plus et encore moins dans les séquences interminables de hockey sur glace.
Le harcèlement a l’école, l’homosexualité adolescente, l’amitié-camaraderie…autant de tabous-sujets traités dans ce film qui, malgré la forme et le ...
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Film très original et dans le fond et dans la forme, moderne dans le sujet: la solitude, l’identité sexuelle, l’amitié et complicité dans un univers névrotique commun aux deux personnages et divergent quant aux besoins de chacun. Le seul vrais bémol pour moi et pou tous ceux qui ne parlent pas anglais comme moi, est le débit de paroles des protagonistes qui fait que l’on arrive pas à suivre tous les sous-titres et, du coup, l’on ...
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Le temps trop longs, trop lents…..à l’orientale quoi…en tout cas les plans séquence ce ne sont pas au goût occidentale et cela c’est pour moi le plus gros inconvénient de ce film, par ailleurs un peu neuneu et …avec quelques qualités néanmoins, comme l’un des trois protagonistes: Long (Bai Yufan) qui est le plus subtil des trois, en tout cas le seul qui a réussi à m’émouvoir. La thématique de l’homosexualité, ...
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Ce film m’a ramené au monde Underground de Fassbinder, de Pasolini et de Genêt ….et mise à part une certaine lenteur (peut être nécessaire) on voit ici une histoire, basée sur du réel, que, outre l’injustice du système Allemand de post guerre (le fameux article 175) frôle la poésie et une certaine intégrité du personnage Hans Hoffman, le prisonnier qui trouve dans le milieu carcéral sordide, finalement, les rapports crus, ...
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Tres difficile de parler de ce film sans faire de spoiler… je dirais simplement que partant d’une histoire qui aurait pu sortir d’un fait réel dont les coups hasardeux auxquels Almodovar nous a habitué, nous arrivons a nous émouvoir au même temps que comprendre l’importance d’avoir la connaissance de nos racines, de nos ancêtres et de sa transmisión de père en fils (ou de mère en fille). Une histoire émouvante, très bien ...
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Cela fait longtemps que je ne m’était ennuyé autant dans une salle de cinéma. Un film plat, lent et prétentieux….sous prétexte d’un retour aux origines et de rencontres amoureux avec son mec, un homme d’origine vietnamienne fait une espèce de road- movie vers son enfance, sa famille, sa ville…Hong Khaou fait une introspection raté plutôt que dans le fond, dans la forme. Dommage!
Les silences dans les films, habituellement, ils expriment quelque chose, un sentiment, une intention, un suspense … etc mais dans ce film ce sont des silences vides de sens, creux et donc ennuyeux. Le scénario aurait pu être plus ou moins intéressant, mais l’interprétation et le rythme sont tellement nuls que cela passe à la trappe. Pourtant l’un des personnages
- Moi, Ricardo Gomez- est le protagoniste d’une série espagnole très ...
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Je suis sorti de la salle, outre un peu fatigué à cause de la lecture effrénée des sous-titres, frustré de n’avoir pu jouir des images comme il aurait fallu du faite du défilement presque aussi effréné que celui des titres.
Celui-là va être un des rares films dont je vais m’imposer le visionnage en version doublée (chose rarissime) pour pouvoir me délecter de l’imagerie, richissime et mieux comprendre la finesse des textes et ...
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La mélancolie, encore un film mélancolique (cf. Nomadland) ou comment un couple afronte la mort mental de l’un d’entre eux. Avec toute la subtilité de deux acteurs extraordinaires (Colin Firth et Stanley Tucci) …..Autrement le scénario n’est pas très original, mais simplement intense de sensibilité.
S’il fallait choisir un seul mot pour définir ce magnifique road-movie, ce serait mélancolie. En effet, la mélancolie t’investît dès le début jusqu’à la fin.
Un film de vérité que se décline dans tous les aspects de la vie, quotidienne et vital, où tout le poids de l’émotion est porté par Frances McDormand, la protagoniste, bien que certains (presque tous) des secondaires ont un rôle remarcablement émouvant. C’est à ...
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J’avoue que, pandémie oblige, j’étais déconnecté de l’univers cinématographique, mais je ne soupçonnais pas que je l’était à ce point….en retournant aux salles obscures pour voir ce film je me suis rendu compte que il y avait une autre galaxie du cinéma. Accroché à mon fauteuil pendant presque tout le film, j’ai réussi quand même à tenir le coup.
Pour prévenir certains que, comme moi, auraient été trop imprudents ...
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Aussi loufoque que raté. Dupontel n’est pas parmi mes préférés, mais j’attendais quelque chose de plus qu’une dérive, à droite et à gauche, juste pour surprendre le spectateur. Il y a néanmoins quelques scènes plus ou moins réussîtes, mais elles ne justifient pas le film tout entier, qui devient trop long. Juste une distraction.
Pour moi, c'est probablement le pire film de Xavier Dolan. D'abord l'histoire film que sur le papier aurait pu être intéressant, en la développant perd tout son intérêt, ensuite les acteurs et surtout Dolan qui ne rempli pas son rôle, du moins le rôle qu'on aurais aimé le voir jouer. Finalement l’exécution technique avec le "camera a l’épaule" tant utilisé dans la cinématographie moderne, mais pas toujours à bon sciant... A tout ...
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L’amour dans la maladie ou la maladie dans l’amour. Cela pourrait être la synthèse de l’histoire du film, mais c’est beaucoup plus que ça... les racines intimes de l’être qui se mélangent avec les racines culturelles. L’emprunté avec l’acquis, le désir et le rejet... le tout quand on ne l’attend plus, par surprise, comme à l’affût.
Autant la partie centrale du film se fait avec quelques longueurs, autant le tout début ...
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Pour moi, qui suis espagnol, j’ai eu du mal à transposer cette histoire de corruption, au cas de corruption généralisée qui s’est produit en Espagne (la « trama Gürtel » parmi tant d’autres) ces dernières années et qui a fini par expulser du pouvoir au Parti Populaire, moyennant une motion de censure, car le réalisateur a voulu changer tellement de choses, lieux, noms, circonstances ...pour pas se faire embêter par la justice ...
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Almodóvar l’a dit et redit, les médias l’ont dit et redit.... ils ont tous raison, c’est le film le plus intimiste de la carrière du cinéaste. Mais intimiste ne veux pas dire forcément bon film. Il n’est pas mal c’est vrai, dans la mesure où il raconte sa propre histoire, où il se dévoile de ses sentiments intimes les plus nostalgiques et c’est justement la nostalgie que l’on ressent tout au long du film. Cela laisse un ...
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Cette histoire, apparement basée sur un fait réel, nous porte dans la plus profonde et pudibonde des Amériques, dans une ambiance oppressante qui, heureusement, se complexifie au fur et à mesure que le jeune homme « se réveille » et se révèle (et rebele) moins soumis que l’on pouvait s’attendre. Je me sent bien loin de cette culture rétrograde et réactionnaire qui n’accepte pas la différence. Mais je ne suis pas manichéen non ...
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J’avoue que pendant la première partie du film, je restait circonspect... j’ai pansé que j’allais voir une petite comédie sypatoche sans plus, mais au fur et à mesure que la poupée ruse se dévoilait j’ai commencé à m’intéresser vraiment, à m’émouvoir, avec cette histoire à rebondissements tellement vraie, tellement actuelle qui m’a vraiment touché. Ça parle de trahisons, d’amours, de passions, d’amitié, de ...
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Il ne suffit pas de conter avec un panel d’acteurs plus ou moins attirants (dans le genre) d’un sujet brûlant, plus ou moins trash et d’une caméra emportée (a l’épaule) pour accoucher un bon film... encore faut-il le savoir diriger, lui donner une certaine consistance et justement ici c’est-ce qui manque et donc l’on risque de s’ennuyer fortement. C’est vrai que les personnages transpirent vérité et authenticité de par tout ...
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Sur un sujet assez banal: une vie professionnelle ennuyeuse dans un atelier textil et la « découverte » de la vie nocturne avec une bande de copains, plus ou moins « folles » ....Vraiment ça valait pas le coup de faire un long-métrage, un court aurait largement suffi....
Avec des dialogues inconsistants, un scénario décousu et des acteurs médiocres, la mayonnaise ne pouvait pas prendre....
Ne vous laissez pas séduire par la ...
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Ce n’est pas une (belle) histoire d’amour homo de plus, comme n’est pas non plus une (belle) histoire des années sida de plus. Il y a dans cette (belle) histoire une complexité des rapports humains exceptionnels qui m’a beaucoup ému, troublé même.... En effet, Christophe Honoré, nous montre ici toute la subtilité des rapports, non seulement homos, mais aussi hétérosexuels, d’amitié, paterno-filiale....le tout dans un mixage de ...
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Une émouvante histoire d’amour d’un couple de septuagénaires dans le Cuba de l’embargo et la débrouille au milieu des années 90. Ça serait juste le décor, après il y a toute la subtilité et la délicatesse de deux merveilleux acteurs qui jouent toute la complicité de ce couple qui s’adorent mais que dans le contexte ne voient pas d’avenir. Une merveille de nuances dans cette relation qui aura un changement inattendu dans leurs ...
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J’ai hésité à donner 3 étoiles à cette comédie dramatique, mais la raison et l’intime conviction de me trouver devant une œuvre mineure, même si elle a le mérite de surprendre avec des images loufoques d’un monde que j’appellerai « onirico-allucino-squizophrenique », le tout dans une atmosphère kitche (hortera en espagnol)....
Voulant montrer le mal en point du système éducatif, ainsi que l’impuissance de certains profs pour y faire face, ce film a raté le project, même en considérant la bonne foi des uns et des autres. Cela me fait mal de parler mal d’Isabelle Huppert, que j’adore par ailleurs, mais dans ce film, non seulement elle n’est pas crédible mais l’histoire, elle même, n’est absolument pas crédible, non pas pour sa crédibilité mais pour ...
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L’on ne sort pas indemne de ce film où l’on nous montre une jeunesse (chilienne) sans horizon et insouciante au fonctionnement de « meute » dans laquelle l’on se réfugie sans vraiment s’assumer individuellement et où la violence (gratuite) est monnaie courante. Ce film pose des problèmes d’ordre moral et c’est précisément cela qui fait, pour moi, son plus grand intérêt.
Autrement l’histoire, sans beaucoup de dialogues ...
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Cette rêverie fantasmagorique m’a transporté aux années 70, dans un mélange de Burrroughs, Visconti et Jean Genet, mais un peu raté quand même car peu des moyens. Un peu confus dans ses objectifs. On ne comprend pas très bien le sens du choix entre la couleur et le noir et blanc. Sans l’effet surprise souvent recherché, beaucoup des ses effets sont prévisibles. Néanmoins le résultat final est tout à fait honorable et je reste un ...
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Il n’y se passe (presque) rien dans ce (beau) film..... et néanmoins l’essentielle y est.
Une belle histoire d’amour dans une famille de privilégiés. Privilégiés social, cultural et intellectuellement pour son temps et la société de l’époque....une famille polyglotte, avec le père professeur d’art, que passe ses vacances d’été dans une Villa de la Lombardie à faire de l’archéologie et qui invite un étudiant d’art ...
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Faisant honneur à la réputation qui le précède, ce grand film porté par la protagoniste autant que par le scénariste tombe, quand même, dans quelques clichés américains, où les gentils ne sont pas si gentils et les méchants ne sont pas si méchants et les personnages ont tous un côté « Amérique profonde » très consensuel. La violence des sentiments de vengeance est présente tout au long du film, tout autant que celui du ...
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Fidèle à elle même, dans un rôle fait sur mesure, Isabelle Huppert (Eva) sauve ce film avec un dénouement quelque peu surprenant et inattendu. Il raconte un jeune apprenti écrivain en quête d’inspiration (Gaspard Ulliel) qui tombe par hasard sur une prostitué de luxe à ses heures (Isabelle Huppert). Pressé par son éditeur (Richard Berry) il s’implique dans une histoire sans issue avec Eva, habituée à être la dominatrice avec ses ...
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J’attendais beaucoup de ce film tant attendu et j’avoue que j’ai été un peu déçu. La consistance de l’histoire est assez légère, restant juste un joli conte plus ou moins bien raconté, avec beaucoup de moyens, et suivant des codes, mélange de thriller et de comédie romantique fantastique.
L’homme-poisson n’est pas très convaincant, en revanche la comédienne qui joue le rôle de femme de ménage (la black) est ...
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Autant je n’ai pas trouvé justifié la Palme d’Or pour The Square, autant le Prix du Jury de Cannes est complètement mérité par ce film-témoin des années SIDA, malgré une première partie un peu morose, bien que justifiée pour contextualiser l’époque où se déroule le deuxième (et plus réussie) sujet du film: une très belle histoire d’amour, troublante, sensible, toute en délicatesse et, comme l’ensemble du film, hyper ...
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