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Si le scénario, pour le moins original, a parfois tendance à charger la barque ( oui, c'était facile ), il ménage aussi de beaux moments ( les dorades volantes, le Cap Horn ), porté par un Jean-Paul Rouve très investi, aidé d'un casting au diapason (dont Jean Le Cam et Michel Desjoyeaux en guest-stars )
Et un film de procès de plus. Oui, mais un film signé Clint Eastwood ! Et ça fait quelle différence avec les autres ? En vrai, pas grand chose et même moins, l'idée de départ étant déjà celle d'un film français de1962 comme nous le rappelle Allociné, idée - qui a dit "plagiat " ? - bien sûr agrémentée de différences scénaristiques ( d'ailleurs pas toujours cohérentes ), le tout filmé très pépère. Le " dernier film de ...
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Une catastrophe pendant près d'une heure. Scénario bourré d'invraisemblances, dialogues sans intérêt (souvent dits face caméra, une horreur), jeu des acteurs approximatif, Hartnett en tête. Et comment peut-on filmer un concert, même fictif, dans une Arena avec aussi peu de vitalité ? Il faut d'ailleurs attendre que l'action en sorte pour qu'il se passe quelque chose à l'écran et que le spectateur sorte de sa torpeur. Mais ça ne dure ...
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Le film étant tiré de son autobiographie et qu'elle en est un des executive producers, Priscilla aurait pu se donner le beau rôle mais il n'en est rien. Elvis est bien décrit avec quelques défauts mais sur le mode "Qui en a pas? ". Dommage. Alors, l'image est soignée, l'interprétation excellente, c'est vrai - tout ça, Sofia Coppola sait faire -, mais un peu d'audace n'aurait pas nui à l'ensemble. Tel quel, le film est aseptique.
Alors que l'intrigue, languissante jusque là commençait à évoluer vers le thriller à la match Point et une fin à suspense qui réveille l'intérêt , Woody Allen abandonne toute ambition créative et boucle son histoire en bâclant une fin proche d'un foutage de gueule indigne de lui. Heureusement que la présence lumineuse de Lou de Laâge aide à avaler la pilule
Depuis le numéro 1, Equalizer n'a jamais retrouvé un méchant d'anthologie comme Marton Csokas et ce n'est pas Andrea Scarduzio, plus crédible en mannequin de mode qu'en Capo mafieux qui dira le contraire. Faute d'adversaire à sa mesure, l'ami Denzel s'ennuie un peu, s'amuse à imiter le Marlon Brandon d'Apocalypse Now dans une courte scène, juste avant de liquider le méchant d'opérette ( non sans une certaine pointe de sadisme ...
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"Tout ce qui est excessif est insignifiant ", disait Talleyrand mais il n'avait pas vu Renfield et sûr que les jets d'hémoglobine, les écartèlements divers et, surtout, les mimiques gourmandes de Nicholas Cage l'auraient fait changer d'avis et rejoindre celui du Divin Marquis qui pensait pour sa part que " Tout est bon quand il est excessif ".
Après avoir fait le mort pour de faux en tant qu' intermittent du spectacle en 2013, François Damiens le fait pour de vrai dix ans plus tard en tant que tueur à gages - qui ne tue que des méchants, bien sûr -, bien épaulé par un casting parfait, le duo Lebghil / Felpin en tête, dans ce film inégal mais globalement sympathique, l'idée de départ d'un tueur soudain atteint d'hématophobie étant bien exploitée sous tous les aspects ...
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Les futurs et autres vieux routards ( "... que j'aimais", oui) seront ravis de découvrir ce film de fiction pour petits et grands tourné au Népal et au Bhoutan, au scénario convenu mais aux images souvent spectaculaires et parfois documentaires ( les chasseurs de miel ) Si l' actorat est parfois approximatif au point que le tigre, avec l'aide de stock-shots de la BBC, joue parfois mieux que les humains, le message humaniste que véhicule ...
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Remarquablement écrite, interprétée avec justesse et élégamment mise en scène, Youssef Salem A Du Succès est la comédie qui pourrait servir de mètre étalon du genre
"...seuls ceux qui restent dans l'ombre survivent", (en opposition à ceux qui ont été dans la lumière), dit en substance la célèbre critique de cinéma à l'acteur fini. Même si elle parle de cafards pas de spectateurs, espérons que cette maxime définitive n'est pas celle d'un Damien Chazelle par ailleurs sous influence Tarantino au point de lui "emprunter " deux acteurs et une scène de Once Upon The Time In Hollywood. Mise à part ...
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Le 1 avait au moins le mérite d'avoir un scénario et Duvauchelle . Ici, les deux ont disparu (*). Restent les scènes de baston et de poursuites de bagnoles : les premières sont impressionnantes, les secondes vite lassantes. (*)spoiler: Duvauchelle apparait pendant 3 mn à la fin. Signe d'un futur numéro 3? Au vu du gâchis qu'est cette suite, ça mériterait réflexion.
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Si le scénario un brin volontariste fait plusieurs fois appel à la ficelle du "hasard heureux qui fait bien les choses", la juste cause du sujet et l'implication de tout le casting pour l'interpréter à l'écran balaient les réticences et font de Reprise en Main un film tout à fait recommandable
Un film au scénario malin et pas exempt de surprises , qui laisse la part belle aux interprètes, seconds rôles compris, et réserve de jolis moments d'émotion entre deux séquences plus légères ( voire franchement drôles (l'avocat )) Dommage que le titre lourdingue risque de le priver d'une partie de l'audience qu'il mériterait
" Les Dents de La Mer 2 qui ne vaut pas le 1", se moquent Bernard et Bernard, DJ locaux de Radio La Pointe, sortes de Michel et Michel gentiment anti-wokistes et parisianophobes. Mais ce jugement sans nuance ne concerne que la décision des autorités de fermer les plages du littoral landais pour la seconde fois de la saison et pas L'Année du Requin, un film dont les 2 comiques feraient la critique dans une sorte de mise en abyme pas très ...
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Sur une idée de départ improbable que n'aurait pas dédaigné Quentin Dupieux, En Roue Libre est un road-movie qui tient la route ( ha-ha ), jusqu'à sa chute finale, tout en se permettant des digressions ( dont l'hilarante séquence de l'auto-stoppeuse ) . Porté par le duo au sommet Marina Foîs - Benjamin Voisin , et sans aucun pathos, ce film sans prétention autre que le divertissement intelligent du spectateur est l''excellente bonne ...
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Un bon Dupieux ( oui, il y en a des mauvais) sur la peur de vieillir, la vie en couple et les dégâts imprévus que peut provoquer un fusil à pompe. Avec Chabat qui fait du Chabat ( et on l'aime comme ça ), Léa Drucker toujours juste, Anaîs Demoustier toujours fraîche et Magimel excellent en De Niro
On le sait depuis 30 ans : l'intérêt de la saga Jurassic tient moins dans ses scénarii que dans leur mises en images et, plus précisément, celles des séquences d'action. Mais combien de gueules grandes ouvertes sur des canines très incisives peut-on supporter avant de bailler d'ennui ? Ici, ça n'en finit pas, de rebondissements mollassons en tunnels de parlote sidérants de vacuité. Le réalisateur (???) y croit si peu qu'après avoir ...
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En ces temps troublés, les films qui vous reconcilient avec l'espèce humaine sans prêchi-prêcha niaiseux ou leçon de morale dégoulinante de mièvrerie sont rares et Lunana : A yak in the classroom est de ceux-là
Un film raté du duo Delépine / Kervern, on le craignait depuis la baisse de régime d'Effacer l'historique. C'est chose faite avec En même temps où rien ne fonctionne, que ce soit du côté du féminisme ( les Colle Girls, qui compilent malgré tout les rares bonnes scènes ) ou du politique ( Le duo Vincent Macaigne, lénifiant en militant écolo timoré, et Jonathan Cohen, pas encore sorti de La Flamme, en beauf de droite opportuniste ) ...
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Si les premières minutes de Le Monde d'hier laisse espérer un thriller politique à suspense style Le Chacal, une série de mini-révélations et rebondissements, un scénario pas toujours cohérent assorti d'outrances ( le candidat d'extrême-droite aussi caricatural que le Secrétaire Général de l' Elysée dont on se demande s'il ne serait pas un peu psychopathe ), sortent peu à peu le film des rails du genre et le spectateur de son ...
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Adieu Paris : l'ironie du titre du nouveau film d'Edouard Baer est-elle sensée passer au dessus de la tête du public provincial dont nous faisons humblement partie? Parce que, s'il y a une chose que les protagonistes ne sont pas près de ( ni même prêts à ) faire, c'est bien de quitter Paris ( hormis Poelvoorde qui arrive
"directement de Namur " - spoiler: et qui d'ailleurs ne participera pas au repas pour une raison nébuleuse
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Comédie de boulevard gentiment déjantée autant qu'amorale ( donc dénuée de la démagogie populiste souvent inhérente au genre ), soutenue par un casting parfait, La Pièce rapportée est à conseiller en ces temps anxiogènes.
Un scénario un brin chargé dont on a du mal à cerner le principal sujet ( le squattage légal de la cave par Cluzet et les efforts du couple Bejo / Renier pour l'en éjecter quand il apprend qu'il s'agit d'un affreux négationniste militant , le négationnisme lui-même et ses méthodes, ou la remise en question de la judéité de Renier au fur et à mesure des évènements ?), parsemé de facilités ( les rencontres inopinées entre Cluzet et ...
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Pour la forme, un mix d'influences aussi diverses que celles de Cronenberg, Lynch, Carpenter, Ferrara, Besson. Pour le fond...le spectateur sera partagé entre fous rires ( la grosse voiture américaine qui, littéralement, s'envoie en l'air, les pompiers qui se la jouent boîte gay, la scène finale ) et la commisération envers l'autrice qui en découle, sa volonté manifeste de choquer le bourgeois ( tout en restant dans les limites de ...
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Quel plaisir, surtout si on n' a pas le gabarit de Vin Diesel, de voir Bob Odenkirk, avec son physique de voisin de palier vendeur d'encyclopédies, distribuer mandales, bourre-pif, torgnoles et autres gnons à des belliqueux mal élevés, dans des scènes de bastons par ailleurs parfaitement chorégraphiées. Et peu importe que l'interprète de l'avocat pusillanime de Breaking Bad / Better Call Saul soit aussi crédible en castagneur teigneux ...
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Une rencontre. Une route déserte. Une autre rencontre. Un décor désertique. Une rencontre. Ah? Amour ou amitié? Pour faire durer le suspense, une autre route (ou la même, on ne sait pas trop ) Que cet assemblage de saynètes volatiles ait pu obtenir autant de prix laisse songeur. Hommage hollywoodien condescendant aux laissés-pour-compte du mythique "rêve américain"? En attendant une improbable réponse et la fin du suspense ci-dessus ...
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Jets d'hémoglobine, tueur massif masqué, ados décérébré-e-s ou complexée, lames de couteaux de boucher qui scintillent, jump-scares, tout le folklore du slash-movie est présent mais ce sont le scénario, plus malin que la moyenne, et l'interprétation de Vince Vaughn, aussi impressionnant en psychopathe qu'en...hum...jeune fille fragile, qui font la différence avec le tout-venant habituel du genre.
Puisqu'il est beaucoup question d'algorithme(s) dans Tenet, voyons, après vision et pour nous amuser, celui qu' AlloCiné nous accordait : 46 % de chances que ça plaise. En termes de notation, ça donne quoi? Deux et quart? Quelque chose entre "pas terrible" et "moyen" ? Pas si mal. Va pour 2 et demi, pour le coté James Bond assumé, en étant bien conscient qu'en matière de critiques de films, la méthode reste discutable. Quoique...
L'idée de mélanger la "comédie de moeurs à la Chabrol" avec le thriller " à suspense à la Hitchcock " était en soi une bonne idée. Prendre Karin Viard pour jouer la femme bafouée en lui demandant de ressortir sa gamme de jeu de Chanson Douce en était une autre. Et choisir Benjamin "Pokerface" Biolay pour réendosser le costume du mari adultère d' Irréprochable en était une troisième. Par contre, prendre le même titre que celui du ...
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Un mélange de Ici Najac, à vous la terre et de Merci Patron! ( avec Pierre Cardin /Goliath dans le rôle de Bernard Arnaud ) dans lequel le narrateur-acteur Cyril Montana, en "Don Quichotte désabusé " éminemment sympathique, a le bon goût d'user de l'auto-dérision au long de séquences émouvantes - mais drôles - de naïveté ( la Marche, l'Assemblée générale...)
Inégal - trop de Gardin, pas assez de Podalydès -, bien moins radical que Louise Michel (ici, juste un maigrelet découpage d'ordi à la tronçonneuse ), le nouveau Delépine-Kervern n'arrive jamais à trouver le rythme que méritait son sujet et, en dépit de quelques fulgurances dues aux figurations (Poelvoorde, Houellebecq ) et deux-trois punchlines, l'ennui finit par s'installer, ennui que n'arrivera pas à dissiper un final gentiment poétique.
Le générique aura beau débité un patchwork d'images d' actes d' " incivilité " ( mot politiquement correct très "préservons la paix sociale à tout prix " pour désigner ce qui n'est rien d'autre après tout que des actes délictueux) pour donner une résonance contemporaine, la séquence pré-générique, elle, n'a laissé aucun doute au spectateur : le personnage que va incarner pendant 90 mn Russel Crowe impressionnant n' est rien ...
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Si, allant voir le nouveau Youn, le spectateur n'espère pas du Woody Allen ni même, pour la grosse rigolade, à du Bergman,rien ne le prépare à un tel niveau...Des séquences mal rythmées aux chûtes prévisibles, des acteurs régulièrement en survoltage pour rappeler l' "esprit" Morning Live ( et éventuellement rattraper l'ennui engendré par lesdites séquences ),un bout de sein ici, une fesse là (mâle ou femelle, il y en a pour tous ...
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Dans la lignée de L'air Du Temps, son précédent long-métrage,Grégory Magne signe avec Les Parfums une petite pépite, savant dosage d'émotion et d'humour, excellemment servie par son duo de comédiens Dominique Blanc - Grégory Montel, eux mêmes épaulés par des seconds rôles savoureux ( Gustave Kervern en tête, en chef d'entreprise qui règle ses affaires au fond d'un restau chinois).Les Parfums n'est peut-être pas l'exemple du ...
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Mine de riens aurait été plus indiqué comme titre, comme Klapisch l'avait déjà compris avec Riens du tout qui, sur un canevas identique, traitait d'employés d'un grand magasin menacé de fermeture. Quoiqu'il en soit, Mine de rien est,certes un film sympathique et bienveillant mais si son ambition était d'en faire LE grand film social populaire, le manque de moyens se fait cruellement sentir et la bonne volonté des interprètes ...
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