riverainpsy
Membre depuis le 14 février 2011
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Encore un film raté sur Marie Stuart : à croire que ce thème portant romanesque à souhait est maudit . Voici donc un premier film qui ne démérite pas tout à fait : les deux interprètes principales sont plutôt convaincante ( contrairement à une interprétation masculine pléthorique, souvent peu charismatique, et sous employée ) ; les décors naturels sont beaux ; la photographie honnête; les costumes et coiffures talentueux ( à ...
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Comme toujours avec cette réalisatrice , on part d'un rythme lent , d'une nature sauvage filmée sans apprêts particuliers , revêche plutôt, et on entre tranquillement dans une fable puissante sur l'humain : ici une métaphore américaine de l'esprit d'entreprise . Comme cela fait du bien , dans le néant de bêtise dans lequel semble sombrer l'Amérique , d'avoir un message progressiste, fin et subtil , qui n'y va pas lourdement avec les ...
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Tout cela se laisse regarder. Liam Neeson retrouve un jeu nuancé bienvenu . Pour le reste c'est archi convenu . Sans surprise et oubliable . Dans le même veine le western contemporain en Irlande , avec Neeson toujours, " Saints and Sinners", est bien meilleur .
Le scénario ne casse pas trois pattes à un canard et même repose sur un prétexte assez grotesque . Néanmoins le parti pris de faire un western tyrolien est assez original pour mériter un visionnage . C'est d'ailleurs le mot car tout l'intérêt du film réside dans les images , plus que dans le récit . Loin d'être un chef d'oeuvre , mais une curiosité , pas désagréable somme toute .
Un film foutraque qui part dans tous les sens et au final n'arrive nul part . Les acteurs sont très mal dirigés . Reste quelques fulgurances de mise en scène ( et aussi des foirages parfaits) , de beaux paysages et décors des Pyrénées et de la forteresse de Salses et de Villefranche-de Conflens et pour finir une joli BOF à la flûte , de François de Roubaix.
Les bébètes sont réussies .Pour le reste le scénario multiplie les incohérences ( y compris sur l'écologie de ces créatures dont on se demande ce qu'elles peuvent bien manger d'habitude) et les dialogues convenus. L'humour, à base de bons mots relous, est à ras de pâquerettes et les personnages ne sont que des caricatures à peine esquissées. Une perte de temps , sauf à chercher un comparatif qui nous rappelle combien il existe de ...
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Si le film manque cruellement de profondeur ( mais ce n'est visiblement pas le but) , il n'a cependant rien à voir avec le naufrage de "Suicide Squad" . Enlevé , à l'humour potache , avec une mise en scène efficace , tout comme les scènes d'action . Bref la mayonnaise prend plutôt bien et l'on regarde au final un sympathique pop-corn movie sans prétention . Et ce n'est pas plus mal .
un film efficace et prenant de bout en bout , dont le tournage a sans aucun doute été difficile et technique . Une bonne surprise , passée relativement inaperçue à sa sortie et c'est bien dommage.
Un divertissement sans prétention , assez séduisant et réussi qui vaut surtout par son humour bon enfant et la composition d'Emily Blunt et de Jack Whitehall. Pas inoubliable mais finalement très plaisant .
Un film de propagande russe assez transparent , pourtant pas si mal ficelé et situé dans un contexte original , en Sibérie, entre Russes, Suédois, Dzoungars et Chinois . Si les personnages ne sont pas assez fouillés et que la réalisation comme le scénario sont très inégaux on prendra un certain plaisir à la reconstitution ainsi qu'à des scènes d'action plutôt réussie .
Le film , en se centrant sur le deuil , avec en toile de fond quelques images pastorales de Mongolie , a en fait raté son propos : il n'explore pas la transe chamanique et sa sensibilité de façon cinématographique et ne cherche même pas à le faire ( à part un vague montage serré et une vision floue de porte ) ; le regard sur la société mongole , même concentrée sur le milieu ethnique particulier des éleveurs de rennes, est ...
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Un film d'espionnage puissant , prenant de bout en bout, ancré dans des thématiques modernes (avec une approche originale ) , nuancé, abouti et forcément très engagé dans le sens où il renvoie tous les pouvoirs qui traversent la société égyptienne ( et quelques autres...) à leurs contradictions. Et ce courage là mérite le respect , à minima et par delà les considérations cinéphiliques ou esthétiques .
Ce n'est sans doute pas le premier film à regarder si on ne connaît pas l'oeuvre antérieure et la vie de Jafar Panahi mais il s'agit ici d'une métaphore de la société iranienne incarné par le visage, ou la figure , ce qui n'est pas tout à fait la même chose , de femmes de trois générations différentes . Les hommes sont renvoyés ici au conservatisme le plus stupide , à part peut-être Panahi , personnage qui est ici un simple ...
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Passons le racisme éhonté, ridicule et déjà vieillissant d'Hollywood en 1965 qui consiste à mettre en scène des Asiatiques sans acteurs asiatiques ( mais bon les mêmes stupidités ont lieu maintenant à l'inverse dans les films historiques au mépris de tous les anachronismes). Passons l'inexactitude historique générale . Et regardons un film d'aventures , certes sans surprise ni grande émotion , mais qui propose les beaux paysages ...
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Si le film offre quelques belles séquences par un Tsui Hark plutôt assagi , on pourra regretter le fond de propagande très appuyé ( adaptation d'un opéra période maoïste très connu en Chine) qui , tout en valorisant la ténacité, l'esprit de corps et la bravoure du soldat et , pour l'espion, pardon l'éclaireur, la traîtrise pour la bonne cause , renvoi définitivement dans le camp du mal , et de la barbarie, les velléités ...
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Il y avait tout pour faire un grand film mais les coupures , quelques erreurs de casting ou de direction d'acteur ont suffi à plomber un scénario ambitieux . Pourrais t'on espérer qu'un jour une série reprenne l'étrange destin de Giuliano en tissant avec soi toutes les ambiguïtés de cette Sicile des années 1940-1950 tiraillée entre réaction nobiliaire , communisme montant , mafia en renaissance , présence américaine , Eglise , toute ...
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Un film extrêmement inventif, parfois épuisant car d'une extrême richesse . Les acteurs sont investis dans des rôles assez jubilatoires . Néanmoins , quand on ressort , étourdi et épaté , de ce moment très dense on est tout de même déçu du fond du propos , qui revient finalement à des conventions sociales assez ordinaires . Néanmoins l'oeuvre devrait faire date, à plus d'un titre .
Si le film ne démérite pas entièrement , surtout pour quelqu'un qui n'aurait pas vu une autre version , il faut bien avouer que c'est un remake absolument dispensable du brillant dessin animé des années 90. On a supprimé l'humour pour laisser une histoire exsangue , sans aucune fantaisie ou invention , qui mène ses personnages caricaturaux au résultat attendu : une mise en valeur de valeur confucianiste revue et corrigée dans le sens du ...
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Un scénario inepte, totalement invraisemblable , des acteurs fatigués venus cachetonner, une mise en scène insipide . Claquer des millions pour une telle ineptie ...
Efficace , rythmé, toujours dans le ton juste, pour une oeuvre romanesque patrimoniale dépoussiérée sans prétention excessive et cela donne un film extrêmement plaisant et abouti . Une belle réussite.
Un constat bien amer de la nouvelle réalité chinoise à travers quatre faits divers plus ou moins entrecroisés . Formellement efficace , référencé , le film interpelle d'un bout à l'autre , installé dans une violence froide à l'image d'une Chine opportuniste , corrompue , prostituée, sans vergogne , ni horizon ; prise au piège d'un individualisme maquillé . Mais , au fond , ce film parait en fait bien plus universel aujourd'hui que ...
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Grande déception : on retrouve la plupart des thèmes de district 9 mais le film rate à peu près tout ses enjeux : personnages caricaturaux , message manichéen et d'une naïveté confondante , scènes d'action vues et revues d'un ennui mortel ....Les interprètes paraissent égarés ou sous-employés ... Bloomkamp aurait dû rester en Afrique du Sud ...Revoyez le magnifique district 9 et oubliez celui ci .
Un film post-apo précurseur , qui a sans doute inspiré en partie "Fallout" . Il s'agit d'une farce grotesque , au cynisme absolu , qui renvoie avec bonne humeur l'homme à sa barbarie inaltérable : la violence, la mort, la civilisation, l'amour ; tout ici ne suscite que dérision et indifférence. Les civilisés sont grimés et stériles . Les vagabonds de la surface se perpétuent dans l'absurde . Le chien nous ramène à l'essentiel : ...
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Entre l'Eclipse d'Antonioni et l'esthétique de David Hamilton , une histoire irrésolue où la libération des corps , pulsion de vie , et aussitôt contrebalancée par une attirance morbide, chtonienne , voire lovecraftienne , pour le retour aux profondeurs. Sur le tout plane l'ombre des Aborigènes , presque invisibles dans le film , mais pourtant toujours présents . La musique, la photographie créent une ambiance à la fois magique, ...
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Si les interprètes ne sont pas en cause , ni la mise en scène souvent inventive et alerte ( m'as tu vue , parfois) c'est bien le scénario qui manque de sincérité et de vérité . On suit ces personnages un peu bobos dans leurs errances insignifiantes jusqu'à un dénouement littéralement dégonflé ( voir la dernière séquence) . On se sent frustré de perdre des personnages que les acteurs avaient su rendre attachant. Beaucoup de vacuité ...
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Un Marvel honnête , bien construit , divertissant et mené sans fausses notes. Que demande le peuple ?
Même si , bien sûr, le scénario est improbable , il est facile de se laisser emporter par ce western contemporain situé dans les magnifiques paysages du Donegal irlandais . On y retrouve un beau trio de gueule de la verte Erin ( Neeson-Hinds- Meanay ) et des acteurs montants qu'il faudra suivre . La photographie est de toute beauté . Le tout baigné d'un humour pince-sans-rire qui donne le ton de ce divertissement , parfois plus profond ...
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Servi par une belle photographie et une interprétation fine , ce film pose la question universelle de la survie et de l'honneur en temps de guerre . Faut-il abdiquer les valeurs et idées qui orientent la vie ou bien subir l' humiliation mais survivre en espérant des jours meilleurs. S'adapter ou résister ? Une oeuvre ambitieuse.
Petit pop corn movie sans grand éclat mais on passe un moment distrayant , avec en prime une petite reflexion sur les IA , mais qui ne va pas au bout de ce qu'elle ne fait qu'esquisser avec beaucoup trop d'optimisme .
Le film manque certes de cohésion et enchaîne au gré d'un scénario tortueux des scènes notables . Si on éprouve peu d'émotions on se console en cinéphile d'abord par cette distribution aussi atypique que talentueuse , ensuite par cette scène d'ouverture réalisée par Leone himself, ici surtout producteur essayant de réitérer le succès de "Mon nom est Personne"; puis , bien sûr par une musique , relativement mineure certes, de ...
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Un film plus subversif qu'il n'y paraît quand on voit le triste paysage médiatique que les crispations identitaires ne cessent de secréter . On y ramène enfin les individus en tant qu'individus pouvant former communauté sur cette simple base . En ce sens ce film est rare et précieux . Le tout est classique , efficace ( à l'exception peut-être d'une dernière demi-heure plus faible) , porté par une interprétation inspirée et les beaux ...
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Un film de kung fu contemporain, efficace mais sans surprise qui vaut surtout par la galerie de figurants qui sont en fait des célébrités du cinéma de Hong Kong auxquels le film à voulu rendre hommage ( peut-être comme un chant du cygne dans un territoire passé sous influence directe de Pékin) .
Film d'aventure efficace , à la mise en scène discrète, classique et élégante , bine interprété : on passe un bon moment, avec en toile de fond un contexte historique original . Néanmoins Hollywood ne peux s'empêcher d'accumuler les clichés et les fantasmes quand il traite de l'Afrique. En filigrane , c'est bien sûr un film sur l'Amérique contemporaine , rongée par ses démons .
Un premier film de Peter Weir , qui, s étrange et sibyllin qu'il puisse être, annonce un grand réalisateur en posant une ambiance à la fois décalée et drôle qui intrigue sans emporter toutefois une totale adhésion . Nul doute que Miller y puisera une influence pour son Mad Max ( on retrouvera Bruce Spence dans Mad Max 2 , d'ailleurs) .
A la fois glaçant et drôle , avec un sens de l'humour propre au plat pays et dont on ne peut sortir que bousculé .
Un huit clos théâtral dans le sens premier du terme , savoureux et porté par d'excellents comédiens.