Très déçu par ce film, comme souvent avec Danny Boyle à vrai dire, réalisateur avec qui j'ai souvent du mal à accrocher.
Il faut dire qu'il y a quelque chose de particulièrement détestable dans ce film : sa réalisation. Au moment d'adapter cette histoire, on se doute bien que Boyle s'est posé cette question : comment tenir 1h30 avec une histoire aussi pauvre en péripétie ? La solution selon Boyle, c'est de multiplier les effets de styles empruntés au clip à la pub, pour donner l'illusion d'un renouvellement permanent. Le problème, c'est que l'on n'a pas affaire à des emprunts, mais tout simplement à un film tourné comme une pub, comme un clip. Attention, pas un clip bricolo-arty à la Michel Gondry, mais un truc façon MTV, façon "clip du flex" comme dirait notre cher Gad Elmaleh. Quel manque d'inventivité, quel manque de classe. Comme dit plus haut, le résultat est vraiment détestable par moment, tellement tout ceci semble vain (mention spéciale à cette séquence cherchant à faire ressentir la soif par le biais d'un montage ressemblant à une pub pour un soda). Boyle ne fait que combler du vide avec du néant.
Heureusement, dans cet océan de vanité, il y a un acteur, James Franco, qui réalise une petite prouesse et parvient à nous faire ressentir des émotions fortes.
Heureusement, il y a ce merveilleux final qui prend aux tripes, en grande partie grâce à la musique de Sigur Ros. Ces quelques moments de grâce parviennent à sauver le film. Heureusement.
Il faut dire qu'il y a quelque chose de particulièrement détestable dans ce film : sa réalisation. Au moment d'adapter cette histoire, on se doute bien que Boyle s'est posé cette question : comment tenir 1h30 avec une histoire aussi pauvre en péripétie ? La solution selon Boyle, c'est de multiplier les effets de styles empruntés au clip à la pub, pour donner l'illusion d'un renouvellement permanent. Le problème, c'est que l'on n'a pas affaire à des emprunts, mais tout simplement à un film tourné comme une pub, comme un clip. Attention, pas un clip bricolo-arty à la Michel Gondry, mais un truc façon MTV, façon "clip du flex" comme dirait notre cher Gad Elmaleh. Quel manque d'inventivité, quel manque de classe. Comme dit plus haut, le résultat est vraiment détestable par moment, tellement tout ceci semble vain (mention spéciale à cette séquence cherchant à faire ressentir la soif par le biais d'un montage ressemblant à une pub pour un soda). Boyle ne fait que combler du vide avec du néant.
Heureusement, dans cet océan de vanité, il y a un acteur, James Franco, qui réalise une petite prouesse et parvient à nous faire ressentir des émotions fortes.
Heureusement, il y a ce merveilleux final qui prend aux tripes, en grande partie grâce à la musique de Sigur Ros. Ces quelques moments de grâce parviennent à sauver le film. Heureusement.