Après 11 ans d'absence (déjà !), Scream revient en grande forme sur nos écrans. Bien plus que de simples slasher, la trilogie Scream a toujours eu pour ambition d'être "un film d'horreur sur les films d'horreur". Dès le premier volet en 1996, les protagonistes dissertaient sur ce genre cinématographique, disséquaient ses codes pour mieux s'en jouer par la suite. Quinze ans plus tard, le genre a bien évolué, les suites de suites et les remakes médiocres pleuvent sur nos écrans. C'est donc en toute logique que Scream 4 voit le jour pour se moquer allègrement de tout ça.
Comme le veut la tradition, le film démarre sur une séquence hallucinante, aussi drôle qu'intelligente. En 10 minutes, Wes Craven nous retourne le cerveau, casse du sucre sur Saw et ses dérivés, nous fait éclater de rire et, bien entendu, nous offre des meurtres et des litres de sang. Quand le titre du film apparait à l'écran, le ton est donné, on est conquis d'avance !
Le monde d'aujourd'hui a bien changé. En 15 ans, le tout numérique a envahit nos vies. Wes Craven se fait clairement plaisir à démonter toute cette nouvelle société et cette jeunesse obnubilée par la recherche du buzz, de cette gloire factice qu'elle pense réelle. Les "anciens", Sydney, Dwight et Gale, sont un peu largués. Cette dernière utilise encore ses caméra pour surveiller une fête depuis sa voiture comme dans le premier Scream. Mais elle se rendra compte qu'aujourd'hui, on utilise des webcam qui transmettent directement les événements sur le net. Et il semblerait que Ghostface ait décidé d'utiliser cela pour filmer ses crimes.
Bien sûr, le film ne se veut pas aussi intellectuel, et l'intérêt reside avant tout dans le plaisir coupable que l'on prend à voir tous ces ados décérébrés se faire trucider les uns après les autres. Jamais un Scream n'aura été aussi gore, les litres de sang inondent les lieux des crimes, les tripes se déversent au sol, ça tranche sévère ! Aussi, l'humour est très présent. D'ailleurs, toute la critique sur les films d'horreur et sur la génération internet se fait à travers les répliques humoristiques. Si le film en tire une grande partie de sa force, il en tire également les principales faiblesses. Car l'humour est parfois trop présent et mal placé, si bien que certaines scènes perdent toute leur intensité dramatique à cause de ça. Je pense notamment à la réplique sur Bruce Willis, qui anéanti la scène la plus forte et dramatique du film, comme si Wes Craven s'excusait de proposer une scène vraiment choquante.
Quant au final, il est complètement abracadabrant... mais c'est ça qui est bon ! Oui, c'est peu crédible, mais on s'en fiche un peu car l'ambiance overzetop est là depuis le début. C'est même assez jouissif, à l'image de la séquence d'introduction.
Bref, un retour plus que convainquant, du très bon Scream, à mon sens le meilleur après le premier. Il est juste regrettable que l'humour gâche certaines scènes qui n'en avaient vraiment pas besoin. Autrement, que du bon, j'ai pris un pied monstre !
Comme le veut la tradition, le film démarre sur une séquence hallucinante, aussi drôle qu'intelligente. En 10 minutes, Wes Craven nous retourne le cerveau, casse du sucre sur Saw et ses dérivés, nous fait éclater de rire et, bien entendu, nous offre des meurtres et des litres de sang. Quand le titre du film apparait à l'écran, le ton est donné, on est conquis d'avance !
Le monde d'aujourd'hui a bien changé. En 15 ans, le tout numérique a envahit nos vies. Wes Craven se fait clairement plaisir à démonter toute cette nouvelle société et cette jeunesse obnubilée par la recherche du buzz, de cette gloire factice qu'elle pense réelle. Les "anciens", Sydney, Dwight et Gale, sont un peu largués. Cette dernière utilise encore ses caméra pour surveiller une fête depuis sa voiture comme dans le premier Scream. Mais elle se rendra compte qu'aujourd'hui, on utilise des webcam qui transmettent directement les événements sur le net. Et il semblerait que Ghostface ait décidé d'utiliser cela pour filmer ses crimes.
Bien sûr, le film ne se veut pas aussi intellectuel, et l'intérêt reside avant tout dans le plaisir coupable que l'on prend à voir tous ces ados décérébrés se faire trucider les uns après les autres. Jamais un Scream n'aura été aussi gore, les litres de sang inondent les lieux des crimes, les tripes se déversent au sol, ça tranche sévère ! Aussi, l'humour est très présent. D'ailleurs, toute la critique sur les films d'horreur et sur la génération internet se fait à travers les répliques humoristiques. Si le film en tire une grande partie de sa force, il en tire également les principales faiblesses. Car l'humour est parfois trop présent et mal placé, si bien que certaines scènes perdent toute leur intensité dramatique à cause de ça. Je pense notamment à la réplique sur Bruce Willis, qui anéanti la scène la plus forte et dramatique du film, comme si Wes Craven s'excusait de proposer une scène vraiment choquante.
Quant au final, il est complètement abracadabrant... mais c'est ça qui est bon ! Oui, c'est peu crédible, mais on s'en fiche un peu car l'ambiance overzetop est là depuis le début. C'est même assez jouissif, à l'image de la séquence d'introduction.
Bref, un retour plus que convainquant, du très bon Scream, à mon sens le meilleur après le premier. Il est juste regrettable que l'humour gâche certaines scènes qui n'en avaient vraiment pas besoin. Autrement, que du bon, j'ai pris un pied monstre !