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Ce film inspiré de la vie de Maria Montessori est à peine un moyen métrage. Chaque fois que l'histoire semble un peu progresser, la réalisatrice choisit de nous présenter une scène musicale. Derrière la réalisation académique, le jeu plus théâtral qu'authentique de Leila Beiktih, les scènes en voix off, l'histoire peine selon moi à se déployer. Il me semble que le thème de l'émancipation difficile d'une femme au 19eme siècle a ...
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Malgré un sujet incontestable, la proposition cinématographique de Jonathan Glazer s'épuise après 20 minutes. Passé le dispositif visuel et musical du début, certes impressionnant, le film s'enferme dans une présentation lassante du quotidien de cette famille dans scrupules installée aux portes de l'immonde. Un moyen métrage aurait été, de mon point de vue, plus fort. La banalité du mal cède progressivement place à la banalité ...
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Un film émouvant qui met en lumière le dispositif mal connu de la "justice restaurative". Filmé "à la façon d'un documentaire", on se laisse prendre par les histoires et la parole des parties prenantes. Toutefois, l'abondance d'acteurs "stars" (podalydes, lellouch, darroussin, Miou-Miou, ...) nuit un peu au propos. S'il est compréhensible que ces séances soit difficilement filmées par souci de confidentialité, le film aurait gagné à ...
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Elvis est li biopic académique dans toute sa splendeur. Voix off trop présente, reconstitutions d'épisodes choisis. La relation entre la vedette et son manager est survolée. Les 5 premières minutes du film déroule le programme d'une narration qui ne laissera ensuite aucune surprise. Un conseil, tenez-vous en a ce résumé ! Enfin, le choix de Tom Hanks pour jouer un personnage qui n'a aucune caractéristique physique commune avec lui oblige ...
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Du cinéma politique à la française des plus caricatural. Un scénario qui se perd en longueur, des scènes inutiles et un jeu d'acteur peu crédible (Rochdy Zem est peut-être le seul à tirer son épingle du jeu). Franchement il faut une bonne dose de résilience pour aller jusqu'au bout tant après les 45 minutes il ne se passe plus rien. A fuir malgré les louanges de la presse.
Les films d'Emmanuel Mouret se suivent et se ressemblent. Comme à chaque fois, une interprétation très juste, de belles images et des cadrages insolites, un scénario simple et des dialogues longs comme le bras. Vincent Macaigne campe un personnage attachant mais excessivement bavard tandis que Sandrine Kiberlain joue avec retenue un très beau personnage. Comme quand on prend des sucres rapides, on est ravi à la sortie du cinéma mais le ...
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Revoir Paris est un film touchant porté par l'interprétation magistrale de Virginie Effira. Le film est servi par une photographie superbe qui magnifie Paris. Le traumatisme des victimes est exploré avec subtilité et pudeur à la fois. Une réussite pour Alice Winocour sur un sujet délicat !
Difficile de se laisser emporter par le dernier Jordan Peele. Ok pour le cinéma rėfėrentiel s'il sert un propos. On est plus ici en présence d'un œuvre bavarde qui mêle les genre (western et fantastique) avec une réflexivité appuyée sur l'industrie du cinéma. Toutefois, n'est pas Tarantino qui veut et ce Peele ennuie plus qu'il ne séduit. L'accueil presse unanime est difficile à comprendre.
Le dernier PCW constitue encore une belle expérience de cinéma. La réalisation est superbe et magnifie les personnages autant que les paysages. L'histoire, sans être originale, progresse par petites touches et là où certains verront de la lenteur, j'y ai vu de la délicatesse. Le chassé-croisé entre les 2 protagonistes est très subtil et nous entraîne. Un film qui mérite certainement l'expérience de la salle obscure pour se laisser ...
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La production Marvel ces dernières années a significativement accru son rythme de sorties annuelles. Cela ne peut que se ressentir sur la qualité moyenne. Ce Strange est davantage un long clip vidéo trufffé d'effets visuels qu'un film à proprement parler. Un vague scénario sert de prétexte à nous balader dans des univers visuels et mettre en scène de longs combats. Il y a, par moment, quelques trouvailles graphiques intéressantes; ...
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Le scénario des traducteurs aurait certainement permis de faire un bon film mais celui de Regis Roinsard n'y est pas du tout parvenu. La distribution, Lambert Wilson en tête, sur joue, la réalisation et le montage sont d'une maladresse gênante... Il ne suffit pas de convoquer les maîtres de la littérature policière (A.Christie en tête) pour réussir une intrigue. Le film enchaîné les clichés et déconstruit inutilement une narration ...
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Le jour de lève est un film intéressant. Un des premiers films du cinéma français à proposer le flash back. Un film également qui parvient à présenter le quotidien ouvrier. Il reste toutefois que l'intrigue sentimentale est un peu "classique" et n'évite pas quelques clichés. C'est l'occasion de découvrir le trio Gabin / Arlette et Jacqueline Laurent.
Ce docu-fiction qui veut prendre le communautarisme a rebrousse-poil n'est plus as dénué d'intérêt. Au delà de quelques moments caustiques et de quelques scènes plus profondes, le film s'étiole. Bien que court et rapport à la production actuelle, l'ennui pointe assez vite. Jean Pascal Zadi était plus convaincant, selon moi, dans sa tournée promotionnelle du film que devant et derrière la caméra du film.
Un des films qui marque les débuts de la ´Nouvelle vague" et dont on peine à croire en 2021 qu'il choquât autant l'opinion à sa sortie (interdit dans de nombreux pays ...). Le jeu de Jeanne Moreau constitue l'un des atouts majeurs du film. Louis Malle semble porter un regard plus "sociologique" sur la situation amoureuse qu'il choisit de traiter. Une réalisation intéressante et particulièrement agréable inspirée pour trouver des angles ...
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Une distribution très relevée pour un Scorcese atypique qui vient se confronter à la littérature sentimentale classique. La réalisation est un peu académique, avec quelques plans de coupes un peu appuyés parfois. On se laisse toutefois prendre par l'ambiance romantique et nostalgique dans la seconde partie. On en parviendrait presque à oublier la voix off. Intéressant dans l'œuvre du cinéaste.
Un film dans l'esprit du festival de Sundance servi par une réalisation inspirée, des interprétations crédibles et mesurées. La progression narrative est parfaitement maîtrisée avec un vrai sens de l'elipse. Une découverte originale à ne pas manquer.
L'intérêt majeur réside dans ses qualités formelles (photographie et effets spéciaux). En dehors de cela, on est plongé dans un James Bond sous amphetamine. On en s'attache à aucun personnage et le jeu des acteurs est minimaliste. Quand au scénario, c'est vraiment le point faible : au début on passe son temps à essayer de comprendre un peu ce qui se passe mais finalement comme l'avoue le réalisateur dans le film "ça n'a pas ...
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Un film qui dégage une beauté formelle indéniable servie par une actrice principale lumineuse. Le propos fortement contemplatif peut dérouter le spectateur qui, comme moi, attache une importance à le progression de l'histoire.
La forme narrative de ce film de braquage est plutôt originale. Le réalisateur mélange les références aux fils du genre tout en combinant de manière intéressante fiction et réalité. Loin d'être un chef d'œuvre, un film qui vaut le détour.
Servi par une interprétation sans faille, le film distille lentement son intrigue. Un très beau film noir à ne pas manquer.
En dehors de la bande son et la photographie, le film est plutôt convenu. Une histoire qui manque d'originalité et servie par une interprétation manquant de naturel. Un film très en retrait du précédent long métrage du réal. Loin d'être indispensable.
Les pires heures du régime stalinien, moins souvent présentées au cinéma que l'horreur nazie, aurait mérité un bien meilleur traitement. Le film étire dans de longues scènes vaines une histoire qui aurait mérité d'être plus nourrie. La Grande Bretagne apparaît ici comme la seule nation qui aurait fermé les yeux sur la famine de la population alors que bien d'autres régimes européens ou américains n'ont pas fait mieux. Le ...
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Écrasé par la solennité de constituer la première mise à l'écran du Général, le film est d'une mollesse et d'un academisme incroyables. Le scénario tient sur une fiche de révision du programme d'histoire au brevet des collèges et ne nous apprend rien de neuf sur l'épisode historique choisi. Enfin, l'imbrication de l'histoire personnelle avec sa femme et leur dernier enfant handicapée ne fonctionne pas du tout et est plus gênante ...
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Très intéressante incursion d'un cinéaste français dans un genre largement dominé par la production américaine. Le chant du loup parvient à créer une tension croissante autour d'un scénario aux ressorts géopolitiques intéressants. L'ambiance sonore est à couper le souffle et la narration relativement bien menée. Quelques faiblesses : le casting qui mobilise inutilement des "stars" pas si convaincante (Omar Sy en tête), la ...
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Le film lève un voile salutaire et très humaniste sur les conditions d'accueil de certaines des personnes atteintes des formes les plus graves de l'autisme. Vincent Cassel et Reda Kateb jouent un duo efficace et attachant. Le film réussit à laisser poindre la poésie et l'humour derrière la gravité des situations. Les rôles confiés à l'administration sont en revanche caricaturaux à l'extrême, ce qui nuit à la crédibilité du propos. ...
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Ken loach est toujours aussi mordant pour pointer les dérives de nos économies occidentales. Il s'attaque ici au mythe de l'auto-entreprise et de l'aliénation qui résulte de la soi disant promesse de 'liberté' des sociétés de livraisons, de VTC et autres. Le film décortique les implications de ce phénomène et montre l'impact collatéral sur la cellule familiale dans une fresque désespérante mais réaliste.
Un film prenant qui dresse un portrait équilibré des fractures et difficultés de la vie en périphérie des métropoles. Le film est réaliste avec une réalisation efficace et un jeu d'acteurs nuancé et crédible. Le rythme va crescendo avec un final prenant. On attendrait presque de suivre ces personnages pendant tout une saison comme une forme de "the wire" à la française.
Au delà de l'interprétation de Joaquin Phoenix, difficile de s'enthousiasmer à la mesure des dythirambes qui entourent ce film. La réalisation n'est pas des plus originales, il n'y a aucun second rôle attachant, la musique omniprésente alourdit l'ensemble. Bref, on s'emballe pour un énième prequel d'une franchise qui a déjà donné ce qu'elle avait de meilleur. Que de lenteurs dans le scénario qui s'étire sans fin... Bien mais sans plus en somme !
Céline Sciamma signe un film personnel et lumineux avec une photographie magnifique. Les 2 actrices principales jouent avec intensité et inspiration. A travers le cadre historique, le film pose un regard moderne évoquant la cause féministe. Beaucoup de références artistiques qui ajoutent à l'émotion du jeu des actrices. Très intéressant !
Servi par 2 interprètes remarquables sur 4 (Jodie Foster et Christoph Waltz), ce film laisse une impression mitigée : plusieurs scènes savoureuses mais l'ensemble est trop artificiel. Le travail du réalisateur aurait dû donner de l'ampleur au thème de la pièce et c'est le contraire qui se produit : l'unité de lieu et de temps de ce huis clos ne fonctionne pas ... D'un autre réalisateur que Polanski, ce film n'aurait pas éveillé ...
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Sympathique comédie quoique souvent simpliste. Le jeu des 2 acteurs principaux est souvent touchant. Le scénario propose des digressions intéressantes sur des personnages secondaires ou des situations savoureuses. Un bon film familial
Tarentino à toujours réalisé des films en référence au cinéma et à la culture pop. Ce "once upon a time..." est sur ce plan le plus explicite et le plus nostalgique. Si les séries "Au nom de la loi, Rawhide, Mash,...", les films de Bruce Lee ou les westerns de Sergio Leone n'évoquent rien pour vous, le film risque effectivement de paraître très long. Tarantino reconstitue son âge d'or du cinéma américain et, à la manière d'un ...
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Baby Driver est un sympathique mélange entre l'univers de Tarantino, les personnages à la Coen (côté Fargo) et les références aux films de poursuite en voiture. Servi par une bande son soignée et des interprètes qui font le job, l'ensemble est plaisant et divertissant sans pour autant révolutionner les codes du genre. Le scénario d'abord crédible part un peu en tête à queue dans la seconde moitié du film. Le bon film du dimanche ...
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Je dois concéder une déception vis à vis de ce Burning encensé par la critique à sa sortie. De nombreuses scènes et une ambiance réussie, une critique sociale intéressante mais une lenteur un peu trop appuyée. Servis par des interprètes énigmatiques, la frontière floue que trace le film entre rêve et réalité peut toucher, dommage qu'un montage plus resserré n'aie pas rendu le film plus dense.
Le film primé a Cannes du réalisateur coréen est intéressant mais n'égale pas son meilleur niveau. Ce Parasite, comme snowpiercer avant lui, se distingue d'abord par son foisonnement visuel. De nombreuses références aux maîtres du cinéma européen ou hollywoodien. Ensuite, vient le scénario et la critique d'une société matérialiste qui fait plutôt penser à une fable à la Moliere. Le fill est donc drôle, ébouriffant à certains ...
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Il est un peu exagéré de qualifier ce film de thriller mystique. Le rythme d'abord assez soutenu s'étire sur une longue deuxième heure. Le jeu de Vincent Lindon campe un personnage intéressant. L'originalité du thème traité avec une équilibre subtil entre les volets humains et spirituel est à souligner. Dommage parfois que certains fils narratifs superflus empêche de creuser davantage la relation entre les principaux protagonistes. A ...
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