Un film qui tient encore la route avec les années, là où d'autres ne passent pas l'épreuve de l'âge. Pas que ce soit un chef d’œuvre, la faute à une mise en scène passe-partout. Mais ce polar marque par son authenticité, car il est ancré dans la routine d'une enquête classique telle qu'on les menaient en 1970. De ce point de vue, il fait quasiment œuvre de témoignage sociologique.
José Giovanni, comme toujours, soigne l'écriture ...
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Aujourd'hui on a tendance a réhabilité Henri Verneuil, pour ses talents de cinéaste, et ce n'est que justice... Ce film, un de ses meilleurs, est sortie en plein début de la Nouvelle Vague, et évidemment la critique a tiré à boulet rouge sur cette gentille histoire, bien plus profonde qu'elle n'en donne l'air au premier abord... Notamment dû au contexte (Seconde Guerre Mondiale)...
Evidemment Verneuil n'est pas un cinéaste de la ...
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Vu dans mon enfance, j'en gardais un souvenir plutôt positif; Dans ma mémoire cela restait le meilleur film de cape et d'épée de Jean Marais avec "Le Capitan". Pour l'avoir revu récemment, je trouve même que "Le Capitan" est plus réussit que cette version du "Bossu".
Revenons à cette version du "Bossu" qui a le charme suranné des premiers films français de divertissements d'aventures historiques en couleurs, dont André Hunnebelle ...
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Bien sûr comme toute adaptation il y a des aspects de l'histoire originelle qui sont sacrifiés. J'ai lu Thérèse Raquin plusieurs fois. J'ai vu Thérèse Raquin plusieurs fois. Les différences sont évidentes.L'aspect psychologique et obsessionnel de leur culpabilité peu abordé par Carné à l'écran. Cependant, ce film reste, pour moi, un des meilleurs du réalisateur et le meilleur de sa période d'après guerre (n'ayant pas vu "Les ...
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e viens de voir le film et je le note à chaud. Tout comme j'écris cette critique à chaud ! Considéré comme un chef d’œuvre absolu par la majorité des amoureux du cinéma (sauf rares exceptions), j'avoue que noté ce film est une vraie gageure. Il faudrait que je le revoie peut-être une fois, deux fois, trois fois, comme je l'ai fait en son temps pour "2001, l'odyssée de l'espace" de Stanley Kubrick.
Je vous l'avoue franchement je me ...
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Une exemple adaptation réussie, fidèle à la forme narrative du roman de François Mauriac. Cependant, Franju transpose le roman en l'actualisant, ce qui ne nuit pas à la cohérence de l'histoire, bien au contraire et permet de souligner que ce qui est dénoncé dans le roman vaut tout autant pour l'époque du tournage du film.
La première partie, en flash back, peut avoir un côté déconcertant par rapport au choix de Franju d'avoir ...
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**J'avais vu "Profession: reporter" du même Michelangelo Antonioni**, il y a maintenant 20 ans, à l'époque lycéenne, quand je mangeais de la pellicule au kilomètre, me destinant avec enthousiasme à des études supérieures dans le cinéma.
Depuis, mon ambition rêveuse qui fût vite avortée par une réalité cruelle et blafarde, n'est plus qu'un lointain souvenir nostalgique et brumeux, qui a fait place à un amour immodéré pour le ...
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Comme il y eu "La Bandéra" de Julien Duvivier pour Jean Gabin, il y a "Plein Soleil" de René Clément pour Alain Delon. Ce grand classique du film noir, c'est la naissance d'un mythe. Le mythe Delon.
24 ans à l'époque du tournage du film, l'acteur, quasi-débutant, innonde la pellicule de son aura charismatique, sensuellement magnétique.
D'ailleurs la force du film, tient en grande partie, à cette ambiguïté fascinante, renforcée par ...
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Porté par tout ce que j'ai lu sur ce film, mais surtout très intrigué par l'originalité du contexte du scénario - la mafia belge du trafic d'hormones pour élevage de bovins à engraisser - me suis lancé dans son visionnage. Non sans peurs.
Franchement, au départ, j'ai eu beaucoup de mal à accrocher, j'ai même failli abandonner. Il faut le dire ces histoires de négociations d'affaires autour du trafic d'hormones et de jeu du chat et de ...
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Qu'il est réjouissant de revoir en France un cinéma de qualité populaire et ambitieux. Avec "La French" , Cédric Jimenez renoue avec l'exigence des films policiers et politiques français des années 70 (Alain Corneau, Yves Boisset, Costa-Gavras) et rejoint les dernières oeuvres ambitieuses de ce genre tel que le diptyque "Mesrine" de Jean-François Richet.
La première qualité du film qui saute aux yeux, c'est son souci de réalisme et ...
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1943: l'année d'or pour le cinéma français. Avec ce film Jacques Becker, s'affirme comme un maître à part entière et allonge la longue liste d’œuvres qui deviendront des classiques en cette année faste: Le Corbeau, L'éternel retour, Douce, Lumière d'été, Les Anges du péché, Le comte de Monte-Cristo, La main du diable, Le colonel Chabert, Le voyageur de la toussaint, Marie-Martine, Donne-moi tes yeux, Le Capitaine Fracasse et ...
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Le meilleur Jean-Pierre Mocky que j'ai pu voir. Cette première collaboration avec Bourvil est très réjouissante à plus d'un titre. Très bien écrite et remarquablement mise en scène, cette comédie satirique, à l'esprit très "anar" avant l'heure, n'a rien à voir avec les films complétement bâclés que le réalisateur nous livre depuis une vingtaine d'années. Impertinence et humour noir tiennent le haut du pavé sur un sujet rudement ...
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Pour son dernier film, Claude Sautet nous livre peut-être une part de lui-même. On peut se demander, en effet, si le choix de Michel Serrault dans le rôle titre n' a pas été dicté par la ressemblance physique entre le réalisateur et l'acteur. Si c'est bien le cas, le personnage de Pierre Arnaud est en partie autobiographique et permet subtilement au réalisateur de nous parler du bilan qu'il tire de sa propre vie et de sa propre carrière. ...
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J'attendais énormément de ce film à la réputation de chef d’œuvre considéré par beaucoup comme le meilleur film de Paul Thomas Anderson, considéré à juste titre comme le plus grand cinéaste de sa génération. Pour ma part, "There Will Be Blood" ne m'a pas autant emporté que "Boogie Nights" et "Magnolia", formidables films-patchworks d'une force inouïe reposant sur une narration hors pair et un jeu collectif des acteurs au ...
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Depuis "Quelques jours avec moi", avec le même Daniel Auteuil, Claude Sautet marque une rupture nette avec ses sujets "sociologiques" des années 70. Que ce soit ici, dans ce "Coeur en hiver", dans "Quelques jours..." et plus tard dans "Nelly et Mr. Arnaud", le ton est plus grave, plus austère, plus mélancolique, plus froid et profond que ces réussites passées. Peut-être parce que ces trois derniers films traitent des mêmes sujets: la ...
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Une question me taraude: pourquoi ce film sans véritable histoire (en apparence) reste et restera un "must" du cinéma français?
Tentons d'y répondre.
Mais avant il est intéressant de faire un constat sur la jeune carrière de cinéaste de Claude Sautet au moment de la sortie du film. "Les Choses de la vie" est le quatrième film du réalisateur qui a fait ses armes avec "Classe tous risques" et "L'arme à gauche", deux films noirs qui ont su ...
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Lors de sa sortie en 1997, "On connaît la chanson" m'a littéralement "enchanté". A l'époque j'avais peu vu de films d'Alain Resnais, à part "Smoking/No Smoking" et "Mon oncle d'Amérique", deux de ces réussites majeures. Je suis toujours en admiration devant la légèreté et l'inventivité de ce grand homme de cinéma, qui n'hésitait pas à explorer tous les genres cinématographiques, ici la comédie musicale romantique chorale. Ce film ...
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Ce mélodrame romantique et historique a longtemps été considéré comme une référence en France et à l'étranger, mais aussi comme un film culte pour bon nombre d'admiratrice de Charles Boyer - dont on a oublié aujourd'hui l'aura de star internationale (après le succès de Mayerling, il fera l'essentiel de sa carrière aux Etats-Unis, glanant au passage pas moins de 4 citations à l'oscar du meilleur acteur, un record pour un acteur ...
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Comédie de haute volée pour Philippe de Broca, qui a en commun avec Jean-Paul Rappeneau, un style d'écriture à l'américaine rythmé et enlevé. "Le Diable par la queue" reste pour moi sa meilleure incursion dans le comique pure. Lorsque je l'avais vu il y a plus de vingt ans, la première fois, elle m'avait enchanté et fortement imprégné mes souvenirs de cinéphile.
Aujourd'hui les impressions sont identiques, j'ai même apprécié encore ...
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Ce film m'a laissé sur ma faim. Le début du film laisse présager du meilleur au niveau de l'atmosphère avec ce grand décor baroque qu'est cette forteresse militaire qui donne l'impression d'être au bout du monde, coupée de toute civilisation, Tout les ingrédients sont présents pour en faire un huis clos fort et prenant. Saut dans le temps, 25 ans passent. Scène de bal sans convives qui fait rentrer dans le vif du sujet où les deux ...
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J'étais très curieux à l'idée de voir ce film rare. D'autant, que mis à part, "Loulou", véritable chef d'oeuvre du muet, je n'ai jamais vu d'autres films du grand Georg Wilhelm Pabst. Dès les premières images, on voit qu'on à faire à un grand metteur en scène car tout est techniquement maîtrisé (belle photo, maîtrise du cadrage et du montage,utilisation de la musique à bon escient) et qu'il y a du métier dans la direction ...
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Film sur la rédemption, « Boy A » est un film choc. Inspiré d'un fait divers sordide qui a défrayé la chronique en Grande-Bretagne, le film aurait pu sombrer dans le pathos et le voyeurisme. Le scénario est construit de telle manière qu'il privilégie la pudeur. C'est ce qui fait la force du film. En se focalisant d'abord sur la réinsertion du héros du film, sans nous dévoiler les causes de son incarcération, le réalisateur parvient ...
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Je vais vous avouer une chose, j'ai vu « L'auberge rouge » deux ou trois fois, mais toujours de façon morcelée. C'est la première fois que je vois le film dans son entièreté. Je ne suis pas un grand admirateur de Fernandel mais j'apprécie beaucoup les films de Claude Autant-Lara (période 1940 – 1950). Tout au moins les sujets qu'il « osait » aborder. On a souvent critiqué à tort son classicisme, qu'il mettait au service de sujet ...
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Guillaume Gallienne transpose sur grand écran, le one-man-show qu'il est écrit et joué sur scène, avec lequel il a rencontré un grand succès. Basé sur sa propre histoire, le sujet en était donc plus fort et touchant. Cela permit, également, au grand public de découvrir la palette extraordinaire de jeux de ce grand comédien.
Adapté son spectacle au cinéma, aurait pu être casse-gueule. Il n'avait qu'à se reposer sur la force de ...
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Je suis toujours surpris de la réactivité des cinéastes américains à s'emparer des grands sujets de leur "histoire contemporaine" récente ou de traiter de destins de grands personnages encore vivant, comme c'est le cas ici. C'est courageux et admirable. Nous, français, en somme quasiment incapable. Peut-être par peur des risques et notre incapacité à prendre du recul sur les sujets à aborder... Je n'ai pas la réponse.
Ici, David ...
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Ne mérite pas une longue critique. Il existe les navets ou séries Z, mais au moins vous pouvez vous marrer... Là, rien d'affligeant et de rigolo !
Laurent Boutonnat sait filmer et a une vision artistique de son film c'est évident ! Sauf que... A force de ralenti, venant appuyer le trait, et la photo sépia (c'est joli et puis ça symbolise le temps d'avant...), on se dit que le réalisateur manque vraiment de subtilité.
A la rigueur s'il n'y ...
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Imaginons-nous toutes et tous dans 50 ans. De l’œuvre cinématographique du regretté Patrice Chéreau, "La Reine Margot" restera certainement dans les mémoires comme le meilleur film du réalisateur, aux côtés de "L'Homme blessé", "Intimité" et "Ceux qui m'aiment prendront le train". Je fais même l'hypothèse qu'il sera considéré comme son chef d’œuvre, voir réévaluer tout bonnement comme un véritable classique du cinéma ...
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Merci à Patrick Brion et à son cinéma de minuit de diffuser à la télévision des films aussi rare à l'écran. D'autant plus que les films de Georges Franju sont malheureusement "tombés" dans un relatif oubli. Mis à part "Les Yeux sans visage", chef d’œuvre éternel du maître de l'image. Comme "Thérèse Desqueyroux", précédent film de Franju, le style visuel de "Thomas l'imposteur" désarçonne au premier abord, mais s'avère être ...
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Succés critique et populaire surprise pour ce film français sorti en plein été 2008 qui a fait plus d'un million d'entrées.
Cela fait la 5ème fois que je le regarde, et je ne m'en lasse pas. Certes il n'y a plus de surprises -nous ne sommes pas face à un Kubrick tout de même-! Mais un grand plaisir à voir et revoir cette chronique familiale douce-amère et bourrée d'humour. Une des plus grandes réussites du cinéma français dans le ...
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Depuis sa sortie, j'ai voulu voir ce film dont on m'avait vanté la puissance esthétique et émotionnelle. D'autant plus que ma curiosité avait été piqué au vif quand j'avais su bien avant sa sortie, que Tom Ford, très célèbre styliste de grandes maisons de coutures, mettait en scène un film. J'ai donc attendu tout ce temps, faute de l'avoir vu sur grand écran.
Et je ne suis absolument pas déçu.
Pour son premier film, Tom Ford se ...
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Cette adaptation des "Liaisons dangereuses" de Chaderlos de Laclos fût développée et tournée en parallèle de la version de Stephen Frears, qui sortira avant celle-ci.
Forcément, comme toujours dans ce genre de cas, l'ont est "obligé" de comparer les deux oeuvres...
Et au jeux des comparaisons, c'est, et de loin, bien qu'elle soit plus "Hollywoodienne", la version de Frears qui gagne par KO, très fidèle à l'esprit de l'oeuvre et sa ...
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Très heureux d'avoir vu la version restauré de ce premier chef d’œuvre enchanté de Jacques Demy, auquel je suis fier d'avoir modestement contribué!
Film vu lors de mon adolescence, où je "mangeais" littéralement du film; il eut sur moi une forte résonance émotionnelle, tant au niveau cinématographique, esthétique que muscial. Je découvrais vraiment l'univers coloré et romantique de Jacques Demy dans son côté plus dramatique, mon ...
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Superbe scénario qui aurait mérité un peu plus de travail à l'écriture sur la tension sous-jacente et le suspense, surtout la première partie sur les relations ambigües entre Isabelle et Christine. Alain Corneau l'expédie trop rapidement au profit d'une intrigue policière pas inintéressante, mais plombée par des choix de mise en scène, alternant entre effets trop appuyés à la limite du crédible et conventionnalité inhérente au ...
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Une des plus grandes comédies romantiques française, mâtiné d'un zeste d'exotisme et d'aventures, dirigée par un Jean-Paul Rappeneau inspiré tant à l'écriture qu'à la caméra. Toutes les qualités du cinéma de Rappeneau, déjà présente, dans "La Vie de château" (son autre réussite dans le genre) sont réunies: rythme enlevé grâce à un montage remarquable, situations et gags intelligents, jeux des deux principaux acteurs au ...
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Ce qui est marrant en regardant le film de nouveau cette fois-ci, pendant les deux tiers du film, je n'ai absolument pas pu m'enlever de la tête, le très réussi feuilleton anglais "Downton Abbey", pour lequel rien au monde je ne manquerai un épisode ! En lisant les noms au générique, j'ai bien vu que l'écriture était signée de Julian Fellowes. Mais n'étant pas sûr que c'était le scénariste de la fameuse série, j'ai vérifié dans la ...
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Vu un an après sa sortie, ce film, à eu à l'époque, pour moi un impact considérable d'un point de vue personnel. Il faut dire qu'en France depuis "La Cage aux folles" en 1978, il n'y avait pas eu de films grands publics traitant des homosexuels et leur vie aussi franchement. Si il y a eu "Les Nuits fauves", quatre ans auparavant, mais ces deux films n'ont pas eu le même impact et n'ont pas touché le même public dans son ensemble. Cyril ...
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