lipfy
Membre depuis le 17 mai 2010
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Quel bonheur de s'approcher aussi près du merveilleux Michel Legrand. Une fontaine de musique. Merci et bravo au réalisateur pour ce formidable document.
48h de la vie d'un de ces livreurs qu'on croise tous les jours. C'est réussi, car on évite les écueils habituels de ce genre de "film social". Ici, ni complaisance, ni "dénonciation", ni bienpensance énervantes. Le quotidien, rien que le quotidien ; les faits, rien que les faits. Émouvant sans pathos ni stabilo. Bravo.
Passionnant. Difficile de déceler le vrai du faux, les mensonges de la vérité. Savait-elle ? Ne savait-elle pas ? Etait-elle nazie ou juste "sympathisante", adhérente aux idées du 3e Reich ou simplement opportuniste ? Ce qui est sûr, c'est qu'elle s'est compromise avec le régime.
Totalement bouleversant. Et très drôle aussi. Plein de tendresse, de fraternité, d'humanité, le tout enrobé de belle musique. Des acteurs de très haut niveau, avec, personnellement, une mention spéciale à Pierre Lottin que je ne connaissais pas et qui m'a littéralement "cueilli". Sortez vos kleenex ! Moisson de Césars assurée !
Poignant. Un graphisme magnifique. Un diamant. Tout ou presque a été montré sur la Shoah, en documentaire ou en fiction. Traiter cette page sombre de l'Histoire par le biais de l'animation pour toucher la jeune génération, comme l'aurait fait Miyazaki, est un beau pari réussi. Et même si c'est dur, il faut que les jeunes générations voient ce chef-d'œuvre, car c'en est un. Les contes de Perrault et Grimm sont durs aussi. Les mièvreries ...
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Énième leçon de vie lelouchiante avec galerie de vedettes. Toujours de belles images, oui, mais comme dans tous ses films, toujours cet incessant ballet de saynètes plus énervantes les unes que les autres, qui s'enchevêtrent dans un canevas de rencontres improbables. Trop de scènes, trop de lieux, trop d'acteurs, trop de morale, trop de musique, trop de philo (pour les nuls) sur la vie, l'amour, la mort, l'amitié gnagnagna, trop, trop, ...
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Très beau film, délicat et émouvant, qui touche au cœur. Des acteurs très justes, avec une mention particulière pour Karim Leklou. Je prédis 2 Césars : Meilleur film et Meilleur acteur (Karim Leklou)👍👍👍
Dur de voir de grands acteurs tels qu'Azéma, Dussollier et Lhermitte se fourvoyer dans cette pauvre comédie où rien ne marche, à commencer par un scénario aussi lourd qu'invraisemblable. On n'ose imaginer ce que serait le film sans eux ! Mais qu'allaient donc faire dans cette galère, comme dirait l'autre !
Comédie grinçante qui nous plonge dans l'univers fascinant du marché de l'art international où s'entremêlent Histoire avec un grand H, enjeux financiers, sourires carnassiers, experts, mensonges et trahisons... et un peu d'amour quand même, le tout scandé par le marteau des commissaire priseurs. Du suspense et de l'humour savamment distillés, servi par une belle distribution (Alex Lutz, très fin), un excellent film. 👍
Bof. La charge anti-gouvernementale (amplement justifiée) est ici beaucoup trop scolaire, à la limite du caricatural. D'autres films iraniens ont fait passer le même message plus subtilement. Par ailleurs, le parti pris "documentaire" (plans fixes, pas de musique, un seul acteur par séquence, etc.) exige une direction d'acteur et un niveau de jeu particulièrement élevés, ce qui n'est pas le cas dans ces "Chroniques". Dommage.
OCDI : objet cinématographique difficilement identifiable. Pas inintéressant, mais ardu. Quelques bonnes scènes. d'une justesse proche du documentaire. Dautres, moins bonnes. Faut s'accrocher. Histoire un peu labyrinthique. Mais il y a une façon de filmer, une direction d'acteurs, une singularité qui, avec un bon scénario, pourraient un jour donner une pépite, voire un chef-d'œuvre...
On ne voit décidément pas tous les mêmes choses. Là où la critique presse a vu un "éblouissant" film féministe, et applaudi des deux mains un désir d'émancipation, de libération du patriarcat dans le personnage féminin de Banel, moi j'y ai juste vu de l'égoïsme et un terrible manque de solidarité. Ce que les critiques appellent "patriarcat" est tout simplement la vie dure d'un petit village africain, où il faut se serrer les ...
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Bon sujet mais scénario faiblard, et une bande-son omniprésente qui paraphrase toutes les scènes intenses et finit par être insupportable. Dommage.
Je n'ai jamais été un grand fan d'Astérix "en vrai". Toujours trouvé ça bof. Jamais ri, vaguement souri. Y compris le fameux "Mission Cléôpatre" avec son exaspérant "esprit Canal" (tellement surligné et qui ne fait rire que lui-même) devant lequel tout le monde s'extasie et qui serait devenu la référence Astérix (ah oui ?).
Bref. Moi, ce dernier opus, je le trouve drôle. Je me suis marré. Ramzy est désopilant ; Cassel est le ...
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Affreusement gnan-gnan. Des louches de bons sentiments, le tout surligné au stabilo rose. Au secours !
Après la référence à Jacques Demy (« La La Land »), voici la référence à « Singing in the Rain ». Film archi speed, montage ultra serré, une lessiveuse d'images et de saynètes. Un très long clip. Des décors et costumes 1920 mais avec un ton résolument 2023 = problème. Quelques rares moments intéressants, une certaine virtuosité, mais tellement de vulgarité et d'esbroufe, et le tout très très fatigant. Au final, de ce ...
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Film poignant, servi par un quatuor d'acteurs d'une justesse, d'une émotion d'une précision incroyables, sans fioritures, sans tics, sans manières. Une claque.
Il est des films qui tiennent sur presque rien et qui sont des pépites. Celui-ci est de ceux-là. Un scénario qui s'écrirait sur un ticket de métro, mais ici le scénario n'a pas beaucoup d'importance. Il est certes le squelette du film, l'armature, mais il n'en est pas le corps. Toute la magie tient dans le jeu des acteurs, dans les regards, dans les silences, dans le climat que le réalisateur instaure. C'est très délicat de s'appuyer sur ...
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Je ne sais pas à quel degré d'humour il faut se hisser pour apprécier ce film. J'ai attendu vainement que quelque chose d'intéressant se passe durant 30 pénibles minutes. Ne voyant rien venir, je suis sorti, totalement éberlué (et en colère) par ce que je venais de voir. Cest tellement mauvais, tellement mal joué, tellement mal filmé qu'on ne trouve pas les mots. Il est donc encore possible aujourd'hui de faire de tels navets ? Oui, oui.
Les films « bons sentiments » ne sont pas forcément nuls. Ils peuvent donner des chefs-d’œuvre (Pretty Woman) ou des mièvreries (1 000 exemples). « La Brigade » n’est pas un chef-d’œuvre mais a miraculeusement évité l’écueil de la mièvrerie . Pourtant, c’était moins une ! Le sujet du film avait tout tout tout pour tomber dedans. TF1 en aurait fait une sucrerie indigeste ; Louis-Julien Petit en a fait un film touchant. ...
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L’idée est de nous montrer une certaine classe sociale japonaise, des « aristocrates », menottée à des traditions, y compris à celle du mariage qui se doit d'être « arrangé », où l’on se marie entre gens du même monde. Sur le papier, le sujet est intéressant (c’est toujours d’étudier une « caste », avec ses règles, ses rites), mais le résultat est décevant. Car le rôle principal de la fille à marier est totalement ...
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Il y a comme ça quelques chefs-d’œuvre de la littérature inadaptables au cinéma : Le roman « Dune » en fait partie. C’est un roman shakespearien, foisonnant, à la fois guerrier et philosophique. Depuis la sortie du livre en 1965, plusieurs tentatives d’adaptation cinématographique en ont été faites, mais les scénarios se sont tous heurtés à la dimension titanesque de cette histoire qui en contient mille. Comment résumer en ...
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À vrai dire, je ne m'attendais à rien. Au mieux, un petit film sympa ; au pire… Passons. Eh bien, j'avais TOUT FAUX. "Petit film", certes (cela dit sans le moindre sens péjoratif), mais formidable. Un charme fou. J'ai depuis longtemps renoncé à voir des films avec des stars (françaises ou étrangères). Je ne supporte de moins en moins les acteurs et actrices connu(e)s qu'on voit partout et tout le temps. Pour cette raison, je ne vais ...
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Réservé à ceux (ou celles) qui aiment voir des mecs poilus-barbus à poil (et encore !). Parce que, pour les autres, on a affaire à un scénario d’un vide abyssal avec, par moments, quelques effets de mise en scène si lourds (façon porno des 70’s) qu'ils en frisent le ridicule, Une ou deux scènes intéressantes, malgré tout.
Ouh la la, mais c'est très mauvais, ce film ! Lourd, lourd, lourd. Une dénonciation des GAFA affreusement « stabilotée ». Des scènes sans queue ni tête, toutes aussi fausses les unes que les autres, ou comment faire un navet avec un sujet en or. Reste les comédiens, qui en font (un peu) des tonnes, mais bon. Pas évident non plus de défendre des personnages avec un scénario et des dialogues aussi médiocres. Grrrr…
Vraiment pénibles, tous ces films de groupe dont les engueulades, l’hystérie sont le seul ressort dramatique pour masquer un scénario vide. Une enfilade de scènes dont on se fiche un peu, avec des personnages un peu caricaturaux qui ne sont ni intéressants, ni drôles, ni émouvants. On suit leurs péripéties à distance et sans empathie parce qu’ils nous fatiguent avec leurs hurlements incessants. Les acteurs sont bien, oui, mais à ...
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Devant le tsunami de louanges + la Palme d'or Cannes 2019, bien obligé d'admettre que j'ai peut-être un goût de chiottes. Le fait est que je suis passé totalement à côté de ce film. Un film qui commence comme un thriller de haute voltige et finit par s'embourber dans une farce loufoque où rien ne tient debout. Pas crédible et pas drôle. Restent la qualité de l'image et les comédiens excellents. Mais de là à remporter une Palme d'or ...
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Ce qui est bien avec le cinéma autoproclamé « décalé » (adjectif fourre-tout qui génère parfois le meilleur, souvent le pire), c’est que l’image a beau être laide, la réalisation approximative, le scénario inconsistant, la vraisemblance nulle, cela n’a pas la moindre importance puisque c’est « décalé » (on peut aussi dire « déjanté », au choix). Ce mot suscite immédiatement indulgence et tendresse auprès de certains ...
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un kaleidoscope de douleurs, de souffrances, de joies, de ferveur, de charité, de don de soi, de générosité… Une grosse piqûre d'humanité ! Une grosse claque !
Énervé par le mauvais accueil américain (les Américains m'agacent beaucoup ces temps-ci) et intrigué par l'élogieux papier de Télérama, je suis allé voir Valérian et la Cité aux mille planètes. Eh bien, à mon grand regret, je suis obligé d’abonder dans le sens des Ricains et de rester dubitatif devant les louanges de Télérama. Ce n’est pas que ce film soit mauvais : en toute honnêteté, il ne l’est pas. Il y a même de ...
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Le sujet était casse-gueule. Ça aurait pu être trop militant, trop exhib, trop démonstratif, trop "communauté". Au final, rien de tout cela : juste un film bouleversant. Des acteurs incroyables, d'un naturel, d'un engagement qui forcent l'admiration. Une mise en scène, un montage à 100 à l'heure, à l'image de l'urgence d'alors, de la course, de la panique, de la rage d'Act-Up. Un film fort avec des moments poignants, déchirants (des ...
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Aïe aïe aïe ! Entre fiction et docu, aucun scénario, aucune histoire, que des scènes de bavardage non stop de ces jeunes prostitués entre eux, dans la rue, autour d’une bière dans un café miteux, ou avachis chez l’un ou chez l’autre, propos salaces, rigolades d'ivrognes et univers super misérable : totalement déprimant ET agaçant. Se contenter de montrer ces jeunes garçons ne suffit pas à créer de l'empathie à leur égard. Et ...
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Encore un film « magico-mystique » sur la lutte du bien et du mal. OK. Archi-déjà vu, mais pourquoi pas ? Sauf que scénario hyper-faible, bagarres interminables à la MATRIX, et débauche d'effets spéciaux à la INCEPTION (les images qui tournent dans tous les sens et se démultiplient à l'infini, les mecs qui marchent au plafond, etc.), qui vous fichent mal au crâne ! Sans compter un petit humour 2e degré toutes les 10 min qui vous ...
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Hystérie non-stop, situations factices, personnages haïssables, tout, tout, tout est détestable dans ce film atrocement fabriqué. On ne sait lequel des deux est le plus à blâmer : Xavier Dolan ou Jean-Luc Lagarce. Bref, une daube d'une insupportable prétention.
Pas mal du tout (bien qu'un brin décevant). Bertrand Tavernier a choisi l'autobiographie pour réaliser cet immense projet : quels films j'ai aimés, qu'est-ce qui m'a marqué, etc. C'était une approche possible, mais ça limite forcément. Il y a des manques. En gros, il y a Becker, Renoir, Duvivier, Carné (beaucoup), Gabin (un peu long, mais bien). Rien ou si peu sur les autres acteurs de cette époque (Arletty, Jouvet, Marais, Morgan, ...
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Film étrange et beau, qui oscille entre l’hyperréalisme des situations, des dialogues (les deux personnages sont des acteurs français célèbres qui se nomment « Gérard » et « Isabelle ») et le fantastique. Un scénario très audacieux, empreint de mystique et de spiritualité, qui vient déranger notre monde ultra-matérialiste. Depardieu est bouleversant d’humanité. Huppert, merveilleuse de fragilité et de détresse.