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L'un des meilleurs films français de l'année ! Derrière des allures de polar rural se dessine bien vite une mécanique vaudevillesque irrésistible. Le désir rôde dans les ruelles du petit village et rend fou les un.e.s et les autres. Scénario subtil et drôlatique, interprétation géniale, dialogues ciselés. Une merveille.
Je suis trés déçu par ce film. Là où j'attendais un film qui donne à montrer et à expliquer comment un pays bascule dans la guerre civile, on a droit à un mélange de récit d'initiation, d'ode virile au photojournalisme et de énièmes scènes de gunfight. Le tout enrobé d'une musique très problématique qui vient presque esthétiser la violence omniprésente. Les acteurs en font des caisses dans le genre minimaliste sensible. Bref. Un ...
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Un film totalement surprenant dont les qualités d'écriture et de mise en scène viennent pallier les petits moyens. Emmanuelle Devos et Raphaêl Thierry sont très bien et incarnent magnifiquement cette revisite du mythe de Pygmalion.
Les deux seconds rôles féminins (la mère du héros et son amante postière) sont géniaux et on se plaît à rêver que le cinéma français emprunte plus souvent ces chemins de traverse.e
Les deux seconds rôles féminins (la mère du héros et son amante postière) sont géniaux et on se plaît à rêver que le cinéma français emprunte plus souvent ces chemins de traverse.e
Grosse déception que ce Splendid Hotel. Image et cadrages laids, narration inexistante, incarnation aléatoire. Le poète peut légitimement se retourner dans sa tombe.
Immense surprise que ce film, dont je pensais qu'il était un énième biopic alors qu'il est un authentique mélodrame extrêmement réussi sur l'histoire d'amour complexe et intense liant Bernstein à sa femme. Dans le rôle-titre, Bradley Cooper est magnifique et insuffle à son personnage tant de vie et tant de complexité que j'ai la sensation d'avoir partagé 2h30 de la vie d'un des plus grands artistes du 20e siècle. A 10 000 lieues de la ...
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Un film magnifique et très émouvant sur la mémoire, le cinéma et le temps qui passe. Comme disait Godard, "le cinéma n'est pas à l'abri du temps : il est l'abri du temps", et le film d'Erice le raconte avec une économie de moyens remarquable.
Assez convenu dans le fond comme dans la forme, le film prend très vite des allures de téléfilm. L'intrigue est cousue de fil blanc, les dialogues sont attendus et la réalisation ne s'éloigne jamais vraiment du scénario filmé. Une grande déception.
Intrigue anecdotique, dialogues anecdotiques, mise en scène de type téléfilm. On est là en présence d'un authentique navet à la française, filmé sans génie ni conviction et hors duquel surnage Benoit Poelvoorde, acteur génial mais dont je peine à imaginer ce qu'il est venu faire dans cette galère.
Enchainement de platitudes sur la vie et sur l'amour, le tout dans une semi-improvisation qui frôle la complaisance et le narcissisme. On a peine à retrouver le charme du précédent film de Lutz, "Guy". Ici tout fleure le mélo et le tire-larme.
Film magnifique sur l'apprentissage de la création et la difficulté à trouver sa "chambre à soi" - en l'occurrence ici, le temps - pour se réaliser non pas seulement en tant qu'artiste mais aussi comme être humain. Les séquences délicates s'enchaînent les unes après les autres, sans effet de manche de ni d'écriture - et au bout du compte, on a un film d'une désarmante simplicité, débarrassé des tics du cinéma d'auteur et qui nous ...
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Caricature de premier film d'auteur "à sujet" et de chronique sociale naturaliste, ce long-métrage enfile un à un tous les clichés sans jamais affronter son sujet. La relation hors norme entre ce père et sa fille sert de point de départ scénaristique sans que jamais l'auteur n'affronte cette relation, se contentant de baliser toutes les étapes de la libération de son personnage. On échappera pas ainsi à la 1000ème scène de danse dans ...
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Film découvert en avant-première en présence de l'équipe et excellente surprise ! Dans le genre film politique et thriller, on est pris de bout en bout par le film, jusqu'au twist final. On a rarement vu un personnage de femme politique aussi bien campé (Emmanuelle Bercot). Rebecca Marder est bluffante, Marc Barbé est décidément le plus grand second rôle du cinéma français et Benjamin Lavernhe excellent dans un rôle peu flatteur. Par ...
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Mon dieu quelle lourdeur... Film pachydermique et démonstratif dans lequel on sent à chaque minute le clin d'oeil aux Oscars. Tire-larme, glauque et surtout cousu fil de blanc. Une certaine idée du pire du ciné indépendant américain.
Insondable pauvreté que celle de ce film. Récit, dialogues, dramaturgie : tout sonne faux et fake et l'on ne retient qu'une volonté d'épate somme toute assez bourgeoise. En lieu et place d'une véritable plongée dans les entrailles de la création littéraire et d'une mise à l'épreuve personnelle d'une écrivaine en train d'écrire son livre, on a une enfilade de scènes pauvres et creuses où la comédienne fait de son mieux pour donner ...
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J'ai été extrêmement déçu par ce film dont j'attendais - à défaut de finesse et de bienveillance - au moins un peu de virtuosité et de mordant. Hélas, c'est beaucoup trop long, aucune scène ne dure plus de 30 secondes comme si le réalisateur avait peur de s'ennuyer et le résultat est un long clip où les péripéties s'enchainement sans qu'on y comprenne grand chose voire même, sans qu'on en ait quelque chose à faire. Au final, la ...
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Un très beau film d'une simplicité et d'une force toutes bressonniennes. Interrogeant la place du poète - et donc de l'artiste - dans la société kazakh, POET dresse le portrait mélancolique d'une époque livrée aux images et aux écrans, alors même que la littérature, la poésie et le texte sont relégués aux marges. Je comprends que le film déstabilise par sa modestie, voire sa sècheresse. Il est pourtant l'un des films les plus ...
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Face au déferlement de critiques aveugles et agressives, je défends ce film tout en ayant conscience de ses limites. Premier film avec les défauts d'un premier film (naturalisme, caméra à l'épaule, chronique sociale en lieu et place d'une véritable dramaturgie), il emporte le morceau néanmoins avec sa description d'un milieu très cinématographique (le cross-bitume sur route fermée - fermée je précise), une mise en scène énergique ...
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Sur quasiment le même thème, Akira Kurosawa avait réalisé un chef d'oeuvre : "Vivre". Merveille de générosité et d'intelligence. Autant dire qu'ici on en est très loin, tant le personnage principal ne semble guidé que par son égoïsme et sa lâcheté. Quant au traitement du personnage féminin avec qui il passe du temps que dire : on est ici au degré zéro de l'écriture. Bref loin du grand film profond qu'il prétend être, on est ici ...
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Un excellent film à touts points de vue et d'une grande intelligence d'écriture. Un vrai propos sociétal et féministe passe à travers ce récit haletant. Les acteurs sont excellents, Bouli Lanners et Anouk Grimberg en tête. Un des plus beaux films français depuis longtemps !
Un très grand film, sec, âpre, dense, dans la lignée des grand films d'enquête de Francesco Rosi ou de Michael Mann (Révélations).
Le film est très appuyé et ne ménage malheureusement pas beaucoup de surprises et de tension. A coup de flash-back très appuyés et hyper explicatifs, la réalisatrice assène son propos plus qu'elle n'utilise les moyens du cinéma pour nous raconter une histoire. Un pur produit Netflix...
Film surprenant de bout en bout. Un charme certain, une ville de Lourdes au charme évident et surtout, un magnifique casting au premier rang duquel trône Bertrand Belin, sublime chanteur et acteur inventif. N'écoutez pas les grognons : courez-y !
Film assez inoffensif et mièvre sur le geste créatif et fou que fut l'érection de la tour Eiffel. En lieu et place d'un biopic haletant, complexe et contextualié, une bluette sans grand intérêt où les deux rôles féminins sont mes par un même désir : se marier.
De par son ambition, son ampleur, et la qualité de sa mise en scène, ONODA dénote avec le tout-venant de la production française. Du grand et du très beau cinéma.
Inodore, insipide et sans saveur. Et surtout une question : comment rater à ce point un film avec un sujet à ce point intéressant ? Tempo plat, mise en scène clipesque, dialogues insignifiants et comédiens atones. Il ne suffit pas de mettre de mettre des lumières partout et de la musique tout le temps pour avoir un film qui a du rythme et de la gueule. N'est pas Scorsese qui veut et là nous sommes plus prêts de Prisunic que de Casino.
Désastre de l'écriture, mise en image publicitaire. Bienvenue dans l'univers des films formatés et choisis pour vous par l'Algorithme.
Dans l'océan mainstream où baigne le cinéma, ce film surgit comme un iceberg. Pas exempt de défauts, bien sûr, ni de maladresses, mais au moins il y a du cinéma, des plans, des acteurs et surtout, un point de vue et un regard sur le monde. Et ça faut beaucoup de bien. Je mets la note maximal pour donner envie aux gens de le découvrir.
Après une ouverture prometteuse, le film s'effondre de lui-même. La faute à un scénario coup de force (Céleste a écrit une chanson, a été repérée par un producteur puis devient une rock-star en 5mn) et à des acteurs qui en font des tonnes. Réalisation par ailleurs très ampoulée (la voix off, le découpage en chapitres) qui nuit à l'ensemble. Impression d'un cinéma rococo et fake à la fois.
Claude Chabrol disait que n'importe qui pouvait apprendre techniquement le métier de réalisateur en deux minutes. Et que la différence se faisait alors entre les réalisateurs qui avaient quelque chose à dire et eux dont ce n'était pas le cas.
Inutile de préciser ici dans quelle catégorie ranger ce film. Vain, mou et inodore, tels sont les adjectifs qui viennent immédiatement à l'esprit une fois le film terminé. Ce à quoi on pourrait ...
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Caricature de cinéma d'auteur, filmé par une actrice en roue complètement libre qui pense que l'improvisation produit forcément des choses intéressantes. Bref, le film aligne les tares et principalement celle d'une énorme paresse d'écriture. Les dialogues sont d'une platitude totale, les situations d'une banalité sans nom et le récit sans tension aucune. N'est pas Kechiche qui veut.
Un film qui se voudrait loufoque, poétique et décalé alors qu'il n'est en réalité que bricolé paresseusement sur le fond et sur la forme. On ne comprend pas bien ce que la réalisatrice veut raconter et les acteurs sont pour la plupart assez mal dirigés. Une grosse déception.
C'est un film terriblement bavard et qui oublie complètement en chemin que le cinéma c'est aussi des plans, une tension, des enjeux. On s'ennuie rapidement très ferme devant cette succession de petites saynettes qui se transforme en Que sais-je sur la Politique entrecoupée de tunnels interminables de dialogues. Grosse déception.
Très beau film, d'une grande finesse d'analyse sur la situation algérienne. Par ailleurs, je trouve la mise en scène d'une grande maitrise, loin des tics et affèteries d'un certain cinéma d'auteur. Une vraie découverte.
Quelle déception !! Avec un titre pareil, je m'attendais à voir un film trépidant, surprenant, poignant, voire dérangeant. Au lieu de cela, on a droit à une histoire assez faible, sans grand rebondissement ni aucune tension et où jamais, au grand jamais, n'est creusé la seule piste un tant soit peu intéressante : l'histoire d'un jeune père de famille qui se drogue pour faire face à la pression (son travail, sa femme, sa belle-famille). ...
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Film sublime sur le cinéma, sur les acteurs, sur l'Amérique et sur ce qu'aurait pu être le cinéma américain sans l'affaire Manson. Un plaisir de chaque seconde en voyant ses deux acteurs exceptionnels que sont Di Caprio et Pitt. Un énorme geste de mise en scène qui est en même temps une déclaration d'amour dans ce que peut le cinéma. Bref, n'écoutez pas les grincheux, les ignares et les incultes : je ne sais pas si ce film de ...
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Film pas antipathique mais pas terrible non plus. A trop vouloir paraître original et singulier, le film s'épuise dans une succession de scènes un peu molles et vaguement décalées. Au bout d'une heure, le film a dit ce qu'il avait à dire et l'ennui s'installe. L'ensemble pourrait être sauvé par un rythme trépidant mais ce n'est pas le cas.