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Le film n'est pas dénué d'intérêt, car comment retranscrire cette histoire de H.G Wells, certes fantastique avec une dimension d'aventure et de mystère, pas étonnant, que le cinéma est voulu se saisir de cette histoire.
Le livre, assez court se focalise sur les transformations que les animaux subissent pour devenir humain, l'homme de science dépassé par son œuvre, exilé, et sombrant dans une partielle folie, use de cruauté sans nom pour assouvir son besoin de prouver que c'est un grand scientifique.
Le film suit le récit et s'en éloigne à bien des égards, dans le roman, le personnage Braddock n'arrive pas sur l'île en dérivant, il est certes sauvé, mais par Montgomery qui revient en bateau pour apporter de nouveaux animaux qui pourront servir au Docteur Moreau, mais la plus grosse différence, c'est qu'il n'y a pas de personnage féminin dans le livre, ici, pour les besoins d'un scénario assez maigre, une amourette est mise en place.
Quant au rôle de Burt Lancaster, il reste bien mineur, certes, il joue un savant, mais loin d'être dans l'excès, il prend un air détaché, avec très peu d'envolées lyriques, les transformations qu'il opère se font à coup de seringue, alors que dans le livre, elles se font principalement à coup de scalpel, d'où le surnom de la maison de la souffrance, ici, on ne va pas trop loin, peut-être pour ne pas trop entacher l'image de l'acteur.
Ce qui reste à saluer ce sont les maquillages des créatures, réalisé par les mêmes équipes qui avaient travaillées sur le film de 1968, de la planète des singes, c'est un film qui se regarde sans déplaisir, qui a aujourd'hui plus l'allure d'un téléfilm que vraiment une belle production avec de grande ambition.
Le livre, assez court se focalise sur les transformations que les animaux subissent pour devenir humain, l'homme de science dépassé par son œuvre, exilé, et sombrant dans une partielle folie, use de cruauté sans nom pour assouvir son besoin de prouver que c'est un grand scientifique.
Le film suit le récit et s'en éloigne à bien des égards, dans le roman, le personnage Braddock n'arrive pas sur l'île en dérivant, il est certes sauvé, mais par Montgomery qui revient en bateau pour apporter de nouveaux animaux qui pourront servir au Docteur Moreau, mais la plus grosse différence, c'est qu'il n'y a pas de personnage féminin dans le livre, ici, pour les besoins d'un scénario assez maigre, une amourette est mise en place.
Quant au rôle de Burt Lancaster, il reste bien mineur, certes, il joue un savant, mais loin d'être dans l'excès, il prend un air détaché, avec très peu d'envolées lyriques, les transformations qu'il opère se font à coup de seringue, alors que dans le livre, elles se font principalement à coup de scalpel, d'où le surnom de la maison de la souffrance, ici, on ne va pas trop loin, peut-être pour ne pas trop entacher l'image de l'acteur.
Ce qui reste à saluer ce sont les maquillages des créatures, réalisé par les mêmes équipes qui avaient travaillées sur le film de 1968, de la planète des singes, c'est un film qui se regarde sans déplaisir, qui a aujourd'hui plus l'allure d'un téléfilm que vraiment une belle production avec de grande ambition.