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Huit clos sur un navire de guerre, avec à son bord un équipage dévoué à un commandant limite tyrannique, qui n'accepte pas la faiblesse de ses hommes. Course poursuite entre un navire et un sous marin, dans les années 60, quel est l'enjeu puisque les deux puissances ne sont pas en guerre. Mais justement, c'est là, où l'on se trompe, on est en plein cœur de la guerre froide, et ce film nous présente une vision d'après Cuba, et la tension est à son comble.
Tout cela ne tiendrait pas un quart de seconde, si la distribution n'était pas ce qu'elle est. On retrouve un Richard Widmark très convainquant, à voir dans sa version originale, car il nous gratifie dans une scène de son rire si sarcastique, et si identifiable depuis ces début. Ensuite deux autres acteurs remarquables, Sidney Poitier, qui ici, n'a pas l'occasion de nous montrer tout son talent mais, surtout le docteur, joué par Martin Balsam, et qui lors d'une scène s'oppose au commandant avec conviction et force.
Un film qui se veut le contre pied de Docteur Folamour de 1964, traité comme une comédie mais dont le collaborateur de Kubrick voulait s'affranchir, en faisant un film sérieux sur le sujet.
Si vous connaissez le film "le dernier Rivage", on pourrait dire que ce film est sa première partie, je n'en dévoilerais pas plus afin de ménager la surprise.
Très bavard, vous vous en doutez, le film réussit à maintenir une tension constante, les joutes verbales suffisent à entretenir l'intérêt, et le dénouement procure un effet que peu de film ont pu réussir. Un film de guerre assez méconnu et ce n'est pas mérité.
Tout cela ne tiendrait pas un quart de seconde, si la distribution n'était pas ce qu'elle est. On retrouve un Richard Widmark très convainquant, à voir dans sa version originale, car il nous gratifie dans une scène de son rire si sarcastique, et si identifiable depuis ces début. Ensuite deux autres acteurs remarquables, Sidney Poitier, qui ici, n'a pas l'occasion de nous montrer tout son talent mais, surtout le docteur, joué par Martin Balsam, et qui lors d'une scène s'oppose au commandant avec conviction et force.
Un film qui se veut le contre pied de Docteur Folamour de 1964, traité comme une comédie mais dont le collaborateur de Kubrick voulait s'affranchir, en faisant un film sérieux sur le sujet.
Si vous connaissez le film "le dernier Rivage", on pourrait dire que ce film est sa première partie, je n'en dévoilerais pas plus afin de ménager la surprise.
Très bavard, vous vous en doutez, le film réussit à maintenir une tension constante, les joutes verbales suffisent à entretenir l'intérêt, et le dénouement procure un effet que peu de film ont pu réussir. Un film de guerre assez méconnu et ce n'est pas mérité.