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Il faut tout de suite dire que je n'ai pas vu le film "La Tunique", puisque ce Gladiateur en est la suite direct, je ne souffre pas de la comparaison.
Ce que j'ai vu est un film hybride, qui s'adresse à plusieurs publics, celui qui vient voir un péplum, celui qui vient voir un film d'action à travers les combats de gladiateurs, et un film sur la croyance. Cela ne veut pas dire que c'est déplaisant.
Le tout est distiller adroitement à travers cette histoire, et pour une fois, le film ne souffre pas de sa durée, on avait l'habitude de voir des films de près de 3 heures pour ce genre, avec beaucoup de texte, d'envolée lyrique et de scènes dégoulinantes de mièvrerie, mais là 1h45 vont suffire à nous raconter toute l'histoire, et cela en devient la force de ce long métrage.
Toujours en s'appuyant sur les faits historiques, enfin, retranscrit par les scribes de l'époque, les tordants au possible, Hollywood, se sert de l'histoire pour nous en raconter en cinémascope. Le règne de Caligula, tyran sanguinaire, ici montré comme fou, organisateur de combat de gladiateurs, ayant le droit de vie ou de mort sur les combattants, on connait très bien le geste du pouce qui se retourne.
Le film ne se focalise pas sur ces gladiateurs, car il vise un plus large public. On se ballade donc, dans les soirées d'orgies d'avant combat, les intrigues autour de l'empereur, la croyance des chrétiens, montrés comme des justes, et la romance, avec l'adultère en toile de fond. Cela fait beaucoup.
Il faut saluer le rôle très subversif, très amorale qu'interprète Susan Hayward, magistrale manipulatrice, castratrice et aussi despotique que Caligula lui-même. Il fallait oser accepter un tel rôle.
Maintenant, ce n'est pas le meilleur film de Delmer Daves, et par conséquent ce n'est ni le meilleur film de Susan Hayward, ni celui de Victor Mature.
Ce que j'ai vu est un film hybride, qui s'adresse à plusieurs publics, celui qui vient voir un péplum, celui qui vient voir un film d'action à travers les combats de gladiateurs, et un film sur la croyance. Cela ne veut pas dire que c'est déplaisant.
Le tout est distiller adroitement à travers cette histoire, et pour une fois, le film ne souffre pas de sa durée, on avait l'habitude de voir des films de près de 3 heures pour ce genre, avec beaucoup de texte, d'envolée lyrique et de scènes dégoulinantes de mièvrerie, mais là 1h45 vont suffire à nous raconter toute l'histoire, et cela en devient la force de ce long métrage.
Toujours en s'appuyant sur les faits historiques, enfin, retranscrit par les scribes de l'époque, les tordants au possible, Hollywood, se sert de l'histoire pour nous en raconter en cinémascope. Le règne de Caligula, tyran sanguinaire, ici montré comme fou, organisateur de combat de gladiateurs, ayant le droit de vie ou de mort sur les combattants, on connait très bien le geste du pouce qui se retourne.
Le film ne se focalise pas sur ces gladiateurs, car il vise un plus large public. On se ballade donc, dans les soirées d'orgies d'avant combat, les intrigues autour de l'empereur, la croyance des chrétiens, montrés comme des justes, et la romance, avec l'adultère en toile de fond. Cela fait beaucoup.
Il faut saluer le rôle très subversif, très amorale qu'interprète Susan Hayward, magistrale manipulatrice, castratrice et aussi despotique que Caligula lui-même. Il fallait oser accepter un tel rôle.
Maintenant, ce n'est pas le meilleur film de Delmer Daves, et par conséquent ce n'est ni le meilleur film de Susan Hayward, ni celui de Victor Mature.