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Après un 1er épisode pas terrible : Grosse Surprise que ce Smile 2 !
Après une intro ultra efficace entièrement en plan-séquence (faisant le point de jonction avec la fin du précédent film), cette suite peut presque se voir comme un reboot plus furieux, avec plus d'idées, plus de tension et surtout plus d'écriture.
En suivant une popstar ayant subi plusieurs traumas et où ces propres démons sont synonymes d'addiction aux ...
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Très bon retour que ce nouveau film de Chris Sanders.
Le Robot Sauvage est un nouveau métrage avec un cœur immense, lorgnant du côté de Pixar ou bien du Géant de Fer pour proposer un un récit initiatique à la portée curieusement intime, où les enjeux sont circonscris pendant une bonne partie de l'intrigue à l'unité familiale.
Un robot matriarcal qui se connecte à une humanité indoupçonnée, et un oisillon devant apprendre ...
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Cela débute avec un postulat plaisant : 2 fixers qui se retrouvent impliqués sur le même job (à savoir nettoyer une scène de suicide dans un hotel) par 2 clients différents, avant de se retrouver embarqués toute la nuit dans une affaire plus ample impliquant trafic de drogues et mafia albanaise.
Mais très rapidement ce nouveau TVfilm de luxe signé Jon Watts se révèle aussi mou que peu inspiré, délayant toute energie et un ...
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Une suite tardive...mais tout à fait honnête.
Ce Beetlejuice 2 est néanmoins bridé par plusieurs soucis, principalement scénaristiques.
Ayant une structure et un ton globalement similaire à l'original, Burton fait le job sans forcément pleinement surprendre. Exepté lorsqu'il introduit une nouvelle galerie de personnages immédiatement accrocheurs (Monica Bellucci en veuve boogey-woman traquant Betelgeuse, Justin Theroux en compagnon ...
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Après une gestation et un développement houleux, le réal de Green Room revient ni plus ni moins qu'avec son meilleur film depuis Blue Ruin !
Pourtant Rebel Ridge est un projet bien différent du reste de sa filmographie (comme si Copland se mixait à First Blood), mais porteur de sa patte.
Tel un western semi-urbain, on suit l'arrivée en ville de Terry Richmond, un ex-marine emportant en liquide la caution pour libérer son cousin ...
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Le plus beau film d'animation de l'année, proposant une spatialisation ultra immerssive de sa mise en scène, pour un récit universel sur la nécessité du collectif pour survivre.
Le tout sans un seul recours au verbe, avec des animaux immédiatement caractérisés et une ambiance faisant largement penser à du Fumeto Ueda (Ico, The Last Guardian)
Très bon !
Le tout sans un seul recours au verbe, avec des animaux immédiatement caractérisés et une ambiance faisant largement penser à du Fumeto Ueda (Ico, The Last Guardian)
Très bon !
Un nouveau beau ratage de John Woo. Après le pas terrible Manhunt (pourtant porteur des éléments de son cinéma) et le raté Silent Night (qui malgré une prémice excitante dévitalisait son style), Woo s'attaque à "de-maker" son cultissime The Killer, pierre angulaire de son cinéma hyperesthésique.
Pas de Chow Yun-fat ni de Danny Lee, mais Nathalie Emmanuel (remplaçant Lupita Nyong'o) et Omar Sy dans une trame reprenant les grosses ...
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Plutôt pas mal ce nouveau film Transformers, s'affirmant à la fois comme une origin story et un reboot animé par le papa de Toy Story 4.
Il y a définitivement un profond respect pour la marque d'Hasbro, et un focus résolument humain (et parfois même émotionnel) sur ce qui constitue le coeur du futur conflit entre Autobots et Decepticons, en puisant sa dramaturgie au sein de l'amitié initiale entre Orion Pax (futur Optimus Prime) et D-16 ...
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Très bon docu que ce #ModernMasters sur le grand S.S. Rajamouli, exhaustif sur l'émergence de son talent dans une famille baignée par la passion de conteurs. Dommage de "seulement" se concentrer sur les gros succès post-Magadheera, mais un témoignage fort sur un réal important !
Un bon actioner, bourrin, violent, sanglant et tenu.
Le film n'hésite pas à déjouer les attentes à mi-parcours (quitte à sacrifier un élément important du film). De là Kill peine peut-être à renouveler ses situations, ou à aller sur le terrain jeu viscéral des indonésiens.
Pourtant le film nous tient 1h45 entre quelques wagons et dans des décors exigus pour mieux faire monter un crescendo de violence jubilatoire.
Une bonne pioche donc !
Le film n'hésite pas à déjouer les attentes à mi-parcours (quitte à sacrifier un élément important du film). De là Kill peine peut-être à renouveler ses situations, ou à aller sur le terrain jeu viscéral des indonésiens.
Pourtant le film nous tient 1h45 entre quelques wagons et dans des décors exigus pour mieux faire monter un crescendo de violence jubilatoire.
Une bonne pioche donc !
Grosse déception que MaXXXine, après le sympathique X et le bien réussi Pearl. Continuant un hommage cinéphilique (plus large ici) allant de Psychose aux thrillers psychologiques et paranos des 70's (on pense à Klute) en passant par le giallo (Inferno), ce 3e opus semble s'éparpiller dans ses ambitions ; débutant tel un murder mystery/sasher plutôt bien tenu (les rues de LA faisant penser au cinéma hardboiled de Schrader) avant d'opérer ...
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Cela faisait depuis Cloclo que l'on semblait avoir perdu Florent-Emilio Siri, aka le plus grand réalisateur de film d'action français. Un cineaste rare dans le paysage hexagonal, donc dire que voir Elyas fait chaud au coeur est un euphémisme.
Pourtant le doute persistait de savoir si le réalisateur français le plus sous-coté des 20 dernières annés en avait encore sous le coffre.
Et la réponse est Oui (avec quelques réserves tout de ...
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Un prequel pas mal du tout et qui très vite déjoue les attentes.
Certes on voit le début du cataclysme et le réalisateur propose quelques scènes massives pour ouvrir le film.
Mais rapidement l'ampleur s'amoindrit pour proposer un vrai film intimiste (on voit que c'est le cinéaste de Pig) drivé par une Lupita Nyong'o encore une fois éblouissante.
En prenant une protagoniste cancéreuse (n'ayant donc plus accès aux soins ...
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Un blockbuster telugu généreux, épique et totalement singulier ! Outre le fait que Kalki 2898 AD est le film le plus cher de l'Histoire du cinéma indien, on tient là un univers jubilatoire mêlant cyberpunk, post-apo (on pense à Gunnm) et mythologie hindoue avec une évidence déconcertante. Une relecture post-moderne du Mahabharata (et de la guerre du Kali Yuga), tel un épilogue d'évènements mythiques s'étant déployés des ...
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Réussite que ce revival de la plus grande icône du tokusatsu par Shannon Tindle (Kubo, Lost Ollie), dans un film d'animation au charme certain, et où les tropes super-héroïques du passage à l'age adulte se font au sens littéral. Ultraman devient ainsi père de substitution d'un bébé kaiju (aka la progéniture des menaces qu'il a toujours combattu). Et si la rythmique semble un poil moins tenue à mi-parcours, c'est pour mieux réinjecter ...
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Un joli retour pour Jeff Nichols que ce The Bikeriders, bien que beaucoup trop sous influences (Les Affranchis, Easy Rider, Sons of Anarchy..) pour pleinement en transcender ces inspirations.
Et pourtant, la mayonnaise prend, via une mise en scène inspirée et un excellent casting, détaillant avec amertume le rise & fall de toute une culture émancipatoire en lien avec la moto. Un symbole de liberté également personnifié par le ...
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Film sympathique sue The Apprentice, nous montrant l'ascension du jeune Donald Trump (un excellent Sebastian Stan) sous l'aile de l'entrepreneur Roy Cohn (Jeremy Strong qui vole la vedette à chaque apparition).
On pense à Vice, Succession ou Wall Street (en version beaucoup plus light), tandis qu'Abbasi filme son récit avec une facture visuelle semblant parfois émuler un métrage sorti au début des 90's (ère MTV).
C'est fun et parfois ...
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Un très joli film indien, plaçant son regard sur des indiennes collocztaire d'âge différent, en explorant chaque aspect de leur quotidien et leur propre quête de soi.
L'une est infirmière et revoit un mari qu'elle n'a pas vu depuis longtemps, l'autre tente de trouver une échappatoire avec son compagnon.
C'est tendre, c'est bien filmé, et le film trouve un second souffle lors d'une dernière partie à l'extérieur de la ville.
Un film ...
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Décidément il se passe un truc avec le cinéma iranien ces dernières années. Après Saeed Roustaee, Moammad Rasoulof use du cinéma comme d'un acte politique chargé contre son pays (jusqu'à être obligé à l'exil) en dynamitant la cellule familiale. Quoi de plus logique que de traiter les répercussions des décisions étatiques en montrant son effet sur le plus petit dénominateur commun ?
La Graine du Figuier sacré débute comme un ...
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Un biopic au sujet nécessaire, mais beaucoup plus noble dans ses intentions que son exécution ! Retracer le parcours traumatoque de Maria Schneider (notamment le tournage polémique du sulfureux Dernier Tango à Paris) est une source forcément pertinente (encore plus dans le cadre Me Too) mais Jessica Palud livre un biopic complètement plat en terme de mise en scène, extrêmement illustratif et jamais réellement émouvant.
Une narration ...
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Gros projet français ambitieux à hauteur de 36 millions, nourri par le cinéma américain (Cimino, Scorsese) à la sauce Gilles Lellouche !
En fait la 1e heure 20 est vraiment très très bonne, avec non seulement de vraies idées de mise en scène, mais surtout une romance adolescente naissante vraiment incarnée.
Le tout avant que cela vire au drame, et qu'une ellipse nous emmène 12 ans plus tard (avec François Civil et Adèle ...
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Le meilleur film de Sean Baker !
Après Tangerine, The Florida Project ou Red Rocket, le réalisateur poursuit son exploration d'une Amérique schizophrène avec Anora.
Un anti-Pretty Woman où le prince charmant n'est qu'un millenial russe fils de riche, et où l'union initiale avec une prostituée laisse progressivement le rire (c'est très drôle) pour une escapade d'1h dans les night clubs de NY (on pense au cinéma des Safdie).
Le casting ...
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Un excellent Audiard assez improbable !
Pourtant rien ne devrait fonctionner dans ce mélange de telenovela/thriller/film de cartel/comédie musicale aux accents baroques.
Emilia Pérez réussit un superbe numéro d'équilibriste constant dans cette histoire livrement inspirée d'un fait réel (un narcos qui fait sa transition) jamais dans le grotesque, jamais dans le pathos.
Mais dès la superbe introduction, Jacques Audiard renouvelle sa ...
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Les Linceuls est un Cronenberg moyen et c'est dommage car il y a quelques vraies qualités dans ce récit de deuil quasi biographique, où le cinéaste raconte l'amour par l'absence.
De plus il introduit un concept accrocheur de rechnologie permettant de visualiser la dépouille de défunts, et comment cette dernière peut prendre de l'ampleur dans notre quotidien.
Cronenberg amène aussi de vraies belles scènes de vulnérabilité, impliquant ...
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Un bel OVNI de Leos Carax, comme si on inspectait sa vie et son art via un regard à l'intérieur de son cerveau, où les idées se télescopent d'une manière foutraque avec une surprenante cohérence.
De plus, le final renvoyant à Annette justifie à lui seul le visionnage
De plus, le final renvoyant à Annette justifie à lui seul le visionnage
Très partagé devant ce Kinds of Kindness.
Grand fan de Lanthimos, je ne partais pas spécialement à l'encontre de son univers dérangé, mais la structure anthologique en 3 parties me laissait dubitatif, tant l'exercice est souvent peu équilibré en terme de qualité.
Et cela ne trompe pas, car le gros défaut de Kinds of Kindness tient non seulement dans don aspect inutilement étiré, mais aussi devant la qualité variable des ...
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Après le très bon Limbo et le décevant Mad Fate, Soi Cheang revient en belle forme avec Ciry of Darkness (Twilight of the Warriors Walled In), projet vieux d'une poignée de décennie (John Woo a failli le faire plus tôt) plaçant son intrigue de guerre de gangs au sein de la célèbre citadelle disparue de Kowloon.
Ce bidonville du Hong Kong des 80's offre un terrain de jeu filmique intéressant, plaçant les personnages dans un ...
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Sorti complètement sur les rotules du visionnage de Furiosa, et difficile de redescendre depuis.
C'est simple, George Miller a toujours su construire l'univers Mad Max film après film, jusqu'au monumental Fury Road. Un sommet du cinéma d'action faisant la part belle à l'épure, tout en étant également un passage de témoin concernant la figure de Furiosa.
Ainsi ce prequel (écrit en même temps que le précédent film il y a 20 ans) nous ...
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Terrible de se rendre à l'évidence...mais Megalopolis est sans nul doute le pire film de Coppola avec Twixt. Sauf qu'ici le rarage est encore plus flagrant vu les ambitions du projet, qui trotte dans la tête du réalisateur depuis 40 ans.
Une fable d'anticipation mêlant épopée romaine et politique contemporaine avait de quoi séduire, tout comme l'envie de renouer avec des effets de mise en scène dignes du Hollywood ...
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Premier film de la Compétition cannoise mais également premier long-métrage de sa réalisatrice, Diamant Brut semble un héritier du cinéma de Sean Baker (Tangerine) ou Andrea Arnold (Fish Tank), mettant en avant une jeune femme aspirant à devenir une star de TV-réalité.
Et c'est dans la manière d'aborder son sujet sans pathos, sans fard et sans glamour que Diamant Brut arrive à pallier aux faiblesses dramaturgiques d'un récit perdant ...
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Mitigé sur ce Dupieux
Je trouve toute la première moitié réussie, jouant habilement de l'image de son très bon quatuor pour une comédie méta sur ce que représente la notion d'acteur dans le monde d'aujourd'hui (en + user du plan-séquence permet aussi de montrer leur versatilité)
De l'autre, les artifices de Dupieux concernant la mise en abîme de la seconde moitié amenuisent considérablement la première, en + d'être trop ...
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Ce Adagio est une nouvelle réussite de Sollima, concluant ainsi sa trilo Romaine criminelle orchestrée avec ACAB et Suburra.
Et si ce 3e film n'a peut-être pas les sommets du précédent, il faut quand même saluer le regard que porte le cinéaste sur sa ville baignée d'une aura antique (cerclée par les flammes, parcourue de ruelles sombres où le crime fait loi), tandis que l'intrigue se fait un malin plaisir à contourner les tropes du ...
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Un bon opus pour la franchise que ce Nouveau Royaume, affirmant encore une fois que le mal-aimé The Postman de Kevin Costner infuse depuis 20 ans tout un pan du post-apo (de Horizon à War for the Planet of the Apes) où l'humanité cherche à se reconstruire, et où une Terre désolée devient un Far West d'anticipation.
Bâtissant avec efficacité sur l'héritage de César, le film bénéficie d'un impeccable world-building dans sa première ...
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Après le très sympathique Saint Maud, Rose Glass revient avec Love Lies Bleeding, sorte de croisement hautement viscéral entre Bound des Wachowskis et le cinéma de Friedkin/Bigelow. De cette idylle entre Lou (femme paumée fille d'un gangster) et Jackie (bodybuildeuse errant à travers les USA) le film suit des codes de thriller noir (un mort qui enclenche un engrenage se muant en étau) avec une viscéralité bienvenue. La mise en scène de ...
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Encore une jolie réussite de Luca Guadagnino (après les excellents Call Me By Your Name, We Are Who WeAre ou bien Bones and All), dans ce qui pourrait s'apparenter à un film sportif romantique véhicule-star pour Zendaya. Mais derrière la caméra du réalisateur italien, cette histoire de trouple où recherche de jouissance dans la compétitivité et ambiance sexy se veut une boîte de pétri bourrée aux hormones dans un jeu de ...
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Plutôt sympa ce The Fall Guy !
Alors Bullet Train est mieux tenu selon moi, la faute ici à une romance digne de CE1 qui parasite pas mal la rythmique comique du récit.
Ça démarre plutôt efficacement d'ailleurs via une séquence en plan-séquence qui présente chacun des personnages jusqu'au drame du protagoniste Colt.
Mais après cela Leitch a un peu de mal à faire outre le caractère poussif de l'humour et d'une intrigue balbutiante, ...
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