Commençons par le commencement, c'est à dire le scénario. Ecrit par Maïwenn et Bercot, il est digne de la pire des séries télévisées (au hasard Plus Belle La Vie), ou d'un mauvais télé-film au cas échéant, un petit problème, nous sommes au cinéma. Le film relate donc la vie de policiers de la brigade de protection des mineurs qui luttent contre les innombrables vicissitudes subies par les enfants : traque de pédophiles, appréhensions de parents soupçonnés de maltraitance avec témoignages d'enfants à l'appui, suivi d'adolescents pickpockets ou en dérive sexuelle. Plongés dans cet univers délétère, ces policiers tentent d'accorder leur dur labeur quotidien avec leur vie privée. Une jeune photographe (Maïwenn) est envoyée faire un reportage photo dans l'unité en charge des affaires de mœurs. Ces policiers donc, sont présentés comme des héros vivants, d'autant plus qu'eux même ont leur propres problèmes (insurmontables !), entre un alcoolique, un malheureux marié et une anorexique, mais tous excellent comme policiers (on appréciera l'esprit critique de Maïwenn). La réalisatrice a probablement essayé de nous faire rentrer dans le film à la manière d'un Hitchcock, où le spectateur, comme le personnage principal est clouée sur sa chaise, ici, nous sommes dans le regard de Maïwenn (omniprésente !) et bien malgré nous, nous ne voyons que ce qu'elle voit. Photographe, elle immortalise des clichés... Cogitez bien le mot, car il est très révélateur.
Alors oui, peut-être que certaines histoires (mais appelons-les épisodes, restons dans la série), si abjectes soient elles, reflètent la réalité et le quotidien de cette brigade des mineurs, mais on peut déplorer l'instrumentalisation que Maïwenn fait des enfants dans ce film. Car la réalité, c'est qu'elle se contre-moque de savoir comment vivront les Roms arrachés des bras de leur parents, le film n'est pas centré sur le sort des enfants, non, le film est centré sur l'issue de la procédure de divorce que Nadine a entamée. Les dernières minutes du film sont centrées sur le mal-être de la femme, et non sur les agressions commises sur un enfant gymnaste, qui ne sert qu'à amplifier le premier sujet. Un voyeurisme pour rien, et une instrumentalisation indigne des enfants au profit du scénario, de la réalisation, de Maïwenn, et, injustifiable, de l'intrigue, qui est centrée sur Maïwenn et son égo. Répugnant.
Alors oui, peut-être que certaines histoires (mais appelons-les épisodes, restons dans la série), si abjectes soient elles, reflètent la réalité et le quotidien de cette brigade des mineurs, mais on peut déplorer l'instrumentalisation que Maïwenn fait des enfants dans ce film. Car la réalité, c'est qu'elle se contre-moque de savoir comment vivront les Roms arrachés des bras de leur parents, le film n'est pas centré sur le sort des enfants, non, le film est centré sur l'issue de la procédure de divorce que Nadine a entamée. Les dernières minutes du film sont centrées sur le mal-être de la femme, et non sur les agressions commises sur un enfant gymnaste, qui ne sert qu'à amplifier le premier sujet. Un voyeurisme pour rien, et une instrumentalisation indigne des enfants au profit du scénario, de la réalisation, de Maïwenn, et, injustifiable, de l'intrigue, qui est centrée sur Maïwenn et son égo. Répugnant.