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Tourné en noir et blanc avec des bandes noires sur les côtés, ce film au scénario ubuesque malgré la probabilité d'une telle décision par les autorités iraniennes, est glaçant et édifiant. Filmé au plus près des athlètes dans le lieu clos de ce stade en Géorgie, clinique et austère dans ses partis-pris, sans musique, on assiste en apnée aux conséquences de cette dictature écrasante. Fort, émouvant et emprunt d'une réalité qui ...
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le pire que l'on peut faire dans la comédie bas de gamme. Scénario cousu de fil blanc sans la moindre surprise ni originalité, des effets comiques faciles, humour premier degré, incohérence à tous les étages, bref, heureusement que toutes les comédies françaises ne ressemblent pas à ça.
Une idée originale qui aurait pu aller plus loin car la dramaturgie manque d’évolution et a tendance à demeurer linéaire. La photo et le parti-pris son bien assumés et on compatit avec le personnage principal, même si l'on devine très vite où il se trouve.
La critique du Dauphiné libéré en parle de façon la plus juste : " Ce n’est plus du cinéma d’action, c’est un cauchemar."
Aucun temps mort dans la violence complaisante, aucun recul ni pointe d'humour pour offrir une respiration, il faut avoir le cœur bien accroché ou se complaire dans la violence pour avoir le seuil de tolérance afin d'affronter cette heure quarante cinq.
Aucun temps mort dans la violence complaisante, aucun recul ni pointe d'humour pour offrir une respiration, il faut avoir le cœur bien accroché ou se complaire dans la violence pour avoir le seuil de tolérance afin d'affronter cette heure quarante cinq.
Gustav Möller est un réalisateur sans concession qui livre une fois de plus ici, à l'instar de "Den Skyldige " un film dense, sans pathos ni facilité scénaristique. Sans musique, clinique, le film livre une confrontation dure et poignante entre une mère de famille, gardienne de prison ( Sidse Babett Knudsen est une fois de plus remarquable ), et un nouveau détenu qu'elle reconnait aussitôt. Son monde va alors vaciller, entre vengeance et ...
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Puissant, dérangeant, ce thriller horrifique bien dialogué et porté par un Hugh Grant qu'on a peu l'habitude de voir dans ce genre de rôle, sourire inquiétant, renouvelle un genre devenu difficile pour nous surprendre. Deux jeunes filles de l'église mormone vont devoir avoir les nerfs solides pour défendre leur argumentaire religieux face à un psychopathe intelligent et redoutable. En huis-clos, cet excellent métrage nous fait grâce de ...
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Film vu au Québec. Une très belle mise en scène en vase clos à l'intérieur du Vatican lors de l'élection d'un nouveau Pape: Un Conclave. Traité à la manière d'un thriller, on assise aux pourparlers, au lobbying, aux manipulations, voire aux coups bas des cardinaux dans un déroulé digne de la série " Succession". Ici, rien ne filtre de l'extérieur. Il peut se passer quoi que soit, rien ne viendra troubler cette élection sur laquelle ...
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Beaucoup de moyens mais la petite histoire prime trop sur la grande Histoire, faisant presque oublier l'essentiel au profit d'une aventure pour jeune public. A l'arrivée, il manque l'émotion polluée par trop de fil blanc, de bons sentiments limite sirupeux. Des longueurs finissent par nuire à la progression dramaturgique qui font que ce film traine en étant parfois ennuyeux. Dommage.
Véritable leçon de cinéma à tous les points de vue. Un scénario incroyable, des chorégraphies parfaites, des chansons délicieuses, un montage au cordeau, une photo hyper soignée grâce à une lumière intelligente. " Emilia Perez" prouve s'il en était encore besoin combien Jacques Arnaud est l'un des meilleurs réalisateurs français.
Tous les comédiens sont bons, le film offre out ce qui fait qu'on aime le cinéma. Ce sentiment d'être ...
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Film très clivant qui s'explique par le foisonnement d'idées plus folles les unes que les autres, il pourra perdre très vite le spectateur dans son scénario. Mais la réalisation, les effets spéciaux, la photographie et cette transposition dans une nouvelle Rome où s'affrontent César et Cicéron ne peut laisser indifférent. Cette plongée dans le monde fou imaginé par le grand Coppola mérite au moins la moyenne face à cette plongée ...
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Si kate Winslet livre une performance forte dans ce Biopic, Trop d'oublis concernant la vie de cette femme forte et courageuse manquent dans ce film pour rendre hommage à la photographe de guerre. Filmé de façon très classique par un procédé de flashback, il manque cruellement une étincelle d'émotion due à l'académisme de la mise en scène.
Dommage, car il y avait matière à offrir un film puissant.
Dommage, car il y avait matière à offrir un film puissant.
Drôle, décalé, gore, insolent, cette petite comédie est le genre d'OVNI qui correspond aux comédies qui me cueillent, plutôt originales et surprenantes, à l'inverse des Clavier et autre Dany Boom. Une comédie trop balisée et convenue sont hélas foison dans cette catégorie et il fallait le souligner..
Un énième film de zombies ? Oui, peut-être, mais outre le fait qu'il nous arrive des Philippines, son parti-pris est plutôt intéressant et original. Il risque donc de décevoir ceux qui attendent des hordes de mort-vivants, d'effets spéciaux et d'hémoglobine en cascade, d'attaques impressionnantes. Car le film possède l'intelligence de ne faire de cette fin du monde qu'un prétexte pour s'attarder sur une famille déliquescente dont ...
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le dernier film de Coralie Fargeat dont la présentation au festival de Cannes avait fait des remous, s'inscrit dans les pas de Cronemberg pour le scénario et l'aspect organique gore. On pense aussi à Brian de Palma avec "Sœurs de sang" ou encore Besson pour l'aspect " Clip soigné" de l'image. Le film est reparti de Cannes auréolé du prix justifié du scénario, et Demi Moore aurait bien mérité une récompense tant sa prestation est ...
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La Corse tel que l'on peut imaginer. On pourrait penser " cliché", que nenni, la prison ressemble à un club Med où de l'avis même de la directrice de la prison, " les détenus sont les gardiens des matons". Glaçant !
Tiré d'une histoire vraie, porté par la toujours excellente Hafsia Herzi, ce film coup de poing se vit comme un thriller passionnant, dans une dramaturgie proche d'une tragédie grecque où l'héroïne n'a pas le choix et ...
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Un très joli film pudique, tout en finesse, porté par un duo d'acteurs impressionnant. Deux être qui n'auraient jamais dû se rencontrer vont vivre une histoire forte malgré l'entourage hostile qui cache de lourds secrets de famille. Les silences comme les regards, la maladresse dans leur approche, tout bouleverse chez ces deux personnages cabossés.
Coup de coeur.
Coup de coeur.
Quel dommage que cette obsession de vouloir créer des suites aux bons films pour tenter d'engranger des bénéfices, au risque de pondre une bouse comme c'est le cas ici. Sans aucune mise en place des personnages on plonge immédiatement dans un marasme de personnages artificiels et mal campés pour aboutir à un fouillis de premier film dégluti en un magmas juste imbitable. Bref, une perte de temps et du gâchis à l'arrivée.
Présenté comme une préquelle du classique " Rosemary's baby" de Roman Polanski, , ce petit film se contente d'une resucée avec les mêmes ingrédients, hélas sans aucune surprise, et en beaucoup moins bien évidemment.
La présence de la charismatique Julia Garner, incroyable dans son personnage de Ruth dans l'excellente série " Ozark" permet de tenir jusqu'à la fin tout en ayant deviné bien avant la fin du film comment celui-ci se ...
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"Asphalt City" nous plonge en immersion dans le quotidien d'un binôme de deux ambulanciers à New-York.
Le vieux routier expérimenté Sean Penn est flanqué au début du film avec un jeune novice, Tye Sheridan. Ensemble, ils vont être confrontés au stress, à la violence et à l'urgence dans une mise en scène très réaliste qui confine parfois au documentaire. Mais le réalisateur n'oublie pas les rapports psychologiques en dressant deux ...
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Poursuivant avec plaisir ma rétrospective du grand Ken Russel après avoir revu l’excellentissime " Les Diables", revoir la réalisation passionnante de son approche baroque et provocante de la vie tumultueuse du compositeur russe, avec en mémoire toute fraiche la version de Kirill Serebrennikov. Si cette dernière était austère, parfois trop, celle de Ken Russel est foisonnante, dynamique et comme toujours politiquement incorrecte, vu la ...
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A l'heure où les films de possession devenus légion sont plus indigestes les uns que les autres, " When Evil lurks", venu d'Argentine, se révèle aussi surprenant que diablement efficace. Pas de têtes qui tournent, de voix d'outre-tombe ou de gelée verte qui dégouline, mais une tension permanente avec des effets gores ponctuels et très réussis.
Une excellente surprise qui prouve que le sujet peut offrir encore un terrain de jeu à ...
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Étonnamment moderne, parfois kitch, parfois baroque, dans des décors volontairement théâtraux, Ken Russel livre un film extraordinaire, anti-clérical, assumé, flamboyant. Vanessa Redgrave transcende ce film fascinant qu'il serait difficile certainement de tourner aujourd'hui, et confirme qu'il est un grand réalisateur. Culte !
Mais quelle jolie leçon de cinéma ! une écriture intelligente pour une succession de scènes réussies en tout point, plus drôles les unes que les autres, spirituelles, tout en taillant un costume aux wokisme, au cinéma lui-même, déstructurant les codes, inversant le travestissement d'acteur ( à l'image de la moustache de Vincent Lindon, ou aux prénoms des personnages ) absurde et décalé. Inconditionnel du cinéma de Bertrand Blier, ...
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Un joli film syrien qui réussit l'exploit avec sensibilité et onirisme à nous plonger dans cette guerre terrible qui n'en finit pas en nous immergeant au sein d'une famille attachante, sans vraiment montrer l'horreur de conflit absurde.
Les acteurs sont bons, et le film oscille entre drame, poésie et humour avec intelligence. Un premier film réussi pour la réalisatrice Soudade Kaadan, après son documentaire "Looking for pink".
Les acteurs sont bons, et le film oscille entre drame, poésie et humour avec intelligence. Un premier film réussi pour la réalisatrice Soudade Kaadan, après son documentaire "Looking for pink".
Mads Mikkelson est un homme taciturne et bourru qui décide dans le Danemark du XVIIIeme siècle de s'installer dans une lande hostile pour cultiver et s'élever socialement. Les paysages sauvages, le rythme et la dureté de la vie, les personnages tous fouillés et bien interprétés font de ce film une belle et grande fresque dramatique dont la dramaturgie toujours évolutive en fait un grand film passionnant et émouvant, souvent dur à ...
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Atterré devant un scénario aussi indigent, se moquant de toute crédibilité en empruntant des raccourcis scénaristiques affligeants. l'intrigue elle-même est totalement absurde quand on sait comment la police a eu le tuyau pour le concert, de vouloir aller le cueillir dans un endroit comme un immense concert alors qu'il suffisait de l'arrêter chez lui. Un aussi mauvais scénario venant d'un réalisateur qui a signé tant de long-métrages ...
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Derrière le sujet sérieux des conditions de travail des femmes dans les années 70, ce petit film est une succession de barres de rires, de gags potaches assumés, de bonne humeur constante, de vulgarité kitch. Alors certains ne fonctionneront pas, d'autres comme moi se laissent emporter dans ce tourbillon loufoque mené par une bande comédiens en grande forme. L'ambiance rétro est impeccable, costumes, décors, coiffures... L'humour second ...
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Pour être un grand amateur du cinéma à part de Yorgos Lanthimos, le film " pauvres créatures" est d'ailleurs mon film préféré de ce début d'année, je ne suis pas sûr d'être totalement objectif vis à vis du cinéaste grec. Ce dernier film est divisé en trois parties, trois sketches interprétés par les mêmes acteurs à chaque fois. Comme pour les nouvelles par rapport au roman, le court au cinéma est un exercice difficile pour ...
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Un petit film de sérial killer inspiré de faits réels dans le milieu gay, commis par un homosexuel dérangé qui empoisonne ses victimes. La réalisation moderne, épurée avec un parti-pris de minimalisme dans les décors, des plans soignés, font que ce film reste plaisant à voir, même si son intrigue est parfois confuse.
L'un des films qui m'a le plus traumatisé de toute ma carrière de cinéphile. Magistral dans son style, plus qu'anxiogène, difficilement supportable, avec un scénario diabolique et une tension psychologique incroyable. Un film qui m'a marqué à vie.
Un petit film sans âme, limite ennuyeux, où l'intrigue se délite dans une construction anarchique, sans réel suspense, sans réelle angoisse, et qui loupe complétement son but en puisant à droite et à gauche quelques références dans une mollasserie fastidieuse. Ringard et dispensable.
D'une force émotionnelle parfois insoutenable, le spectateur est plongé au milieu de la frontière biélorusse/Pologne, où les migrants ici ne sont plus considérés comme humains mais comme moyen de nuisance. Ici, on ne sait pas ce que sont les droits élémentaires de l'Homme. Filmé en noir et blanc,ce film coup de poing dont il faut du courage pour ne pas abandonner avant la fin tellement le réalisme est effrayant nous touche au plus ...
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Alex Ross perry a écrit le film pour Elisabeth Moss, en pensant à Elisabeth Moss, et on le sent bien. Présente à chaque image, promenant son hystérie sans respiration, on a plus affaire ici à un numéro d'actrice destiné à sortir l'actrice de sa zone de confort. Le problème est dans le scénario linéaire, avec un parti-pris d'aucune pose dans les conflits, caméra à l'épaule, rendant juste le film insupportable à regarder.
Si l'on ...
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Film coup de poing, réellement glaçant par son propos et son jusqu'au boutisme, qui offre une fois de plus un personnage fort à l'excellente Lubna Azabal, investie dans le rôle d'une prof de lycée sans concession face au danger de l'islamisation dans les écoles. La séparation entre religion et école laïque est un bel exemple et le film, même s'il a tendance parfois à schématiser un peu trop le propos, reste un bel exemple courageux du ...
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Après " la danseuse ", son excellent premier film, on était impatient de découvrir le second métrage de Stéphanie Di Giusto, et la bonne surprise se confirme...
" Rosalie", libre adaptation de la plus fameuse des "femmes à barbe", était aussi attirant sur le papier que périlleux dans sa réalisation, pour ne pas tomber dans le ridicule. La distribution en premier lieu, admirable, livrée par Nadia Tereszkiewicz y est pour beaucoup, ...
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Une parabole sur la violence étrange, originale, assumée et totalement réussie en grande partie grâce à Karim Leklou, idéal dans le personnage de Vincent, avec son air ahuri de chien battu. Les français réalisent de plus en plus des scénarios originaux, fascinants, comme " Le règne animal ", les films de Quentin Dupieux, ou encore ceux de Just Philippot. C'est une excellente chose de voir ce nouveau cinéma plein d'originalité émerger ...
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