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Jason Statham excelle dans son genre. Alors pourquoi en changerait-il ? Il est le génie du film d’action, méchant et gentil en même temps, manipulé qui finit toujours chef d’orchestre d’un carnage d’une violence inouïe, mais toujours très esthétique. Cette fois-ci, le scénario est bien ficelé, manque de profondeur (comme toujours) mais s’en sort avec de bons points. Divertissant, amusant, violent, intriguant…bref, à voir.
La folie côtoie le génie, la violence joue avec l’art. Un acteur hors norme (pour ce rôle an tous cas), des scènes jouissives et un réalisateur exceptionnel pour un film magistral, qui contourne les règles pour mieux jouer avec et donne au final, une véritable œuvre d’art.
Un regard tendre, acerbe, un regard de femme autant que d’artiste. Impossible de rester neutre devant ce film plein de fureur, de rancœur, d’hystérie, de tristesse mais aussi d’amour, d’histoires, de découvertes. Un film qui en dit long, avec toujours ce personnage central d’une Maiwenn qui veut dénoncer, qui veut bousculer et qui ne peut s’empêcher d’aimer.
Des personnages mal étudiés mais une image parfaite ainsi que des morts aussi inventives qu’abominables.
La puissance de Sheitan réside dans la bizarrerie de ses personnages et le contraste qu’il existe entre les deux mondes représentés. Bien sûr, le film ne mène pas à grand-chose, voire à rien, mais on s’en souviendra sûrement pour le côté malsain, douteux et pourtant si difficile à capter de ce long métrage complètement barré.
Si l’action est inexistante, l’intrigue, elle, est plutôt prodigieuse. La mise en scène nous plonge dans une atmosphère prononcée difficile à oublier, dans laquelle évoluent des personnages inabordables que même les acteurs n’ont pas réussi à s’approprier.
On n’avait jamais vu une adaptation aussi fidèle au bouquin d’origine. Image par image, tout se tient et c’est avec un plaisir certain qu’on écoute les voix et que l’on observe les mouvements attribués à des personnages qui nous ont déjà fascinés.
On admire facilement la performance de Julia Roberts, pleine de beauté, de spontanéité, et de sourires resplendissants. Une héroïne adorable, faite d’une multitude de défauts pour un film pétillant, au hasard drôle, pas assez émouvant. Et deux héros mâles charismatiques, d’un flegme à s’en damner, qui donnent aux films son allure détachée et si agréable.
Une recette devenue un classique, un bon classique. Un scénario inutile mais qui endosse son rôle de prétexte sans sombrer dans le ridicule. Des morts poussées à l’extrême. En somme, tout ce qu’on attendait de ce cinquième volet, ni plus, ni moins.
Un film non convaincant, où les tensions sont quelconques et où Kristin Scott Thomas se rabaisse dans un rôle froid et perturbé qui ne lui sied pas. Le huit-clos où se déroule une grande partie de l’intrigue est une longue agonie, les deux personnages ne parvenant à capter aucun des sentiments du spectateur. Ni pitié, ni admiration, ni colère, ni confusion.
Un trio d’acteur aussi improbable que touchant. Des histoires de famille qui n’ont rien de complexe mais se transforment très vite en un chaos sans nom. A bord du Darjeeling Limited est un road-movie libérateur, une épopée fraternelle et attachante, un voyage drôle et vivifiant qui nous emmène là où les bonnes questions se posent.
Paul est un peu le film qui remet les pendules à l’heure sur le cinéma extraterrestre. L’un des seuls films qui ne se prend pas au sérieux mais reste toujours drôle et vraisemblable. Sauf la fin, qui tombe malheureusement dans le classique départ. On notera les répliques hilarantes et tout l’attrait du petit alien.
L’émotion et le lyrisme du film ne parviennent pas à combler le vide du scénario. Le charme des acteurs non plus.
Sombre et prenant, ce dernier volet clôt la saga avec brio. Si l’action abondante ne laisse que peu de temps au jeu des acteurs pour s’épanouir, le film en lui-même projette la noirceur nécessaire, le sensationnalisme désiré et l’émotion inévitable.
Maiween est agaçante ! Le problème, c’est qu’elle le sait parfaitement et parvient à en jouer dans un film passionnant sur la famille et le mensonge. Les cris, les pleurs, les délires s’enchaînent et sont délectables pour le spectateur averti. Seul hic : on oublie de souffrir.
Louise Bourgoin ? Une actrice ? Pas dans ce film en tous cas. Son charme ne fonctionne pas tandis que l’histoire, elle, se déroule à merveille et enchante. Grégoire Leprince-Riguet prouve une nouvelle fois son talent, toute en simplicité et forme un duo parfait avec Pauline Etienne. Si l’action tangue parfois un peu, entachée par quelques lourdeurs et invraisemblances, elle demeure ensorcelante.
Saisissant, d’un dramatique cependant sans surprise, Dog Pound aborde avec un talent certain de l’univers carcéral pour jeune. Révolte, rage, amitié, destruction, humour, indifférence sont au rendez-vous. Un film à saluer.
Cette fois, la bêtise et le salace l’emportent sur l’humour délirant et osé. Le lourdingue du film fait de Jackass 2.5 le film de trop !
Une équipe de choc pour un film saisissant d’ânerie…pour notre plus grand plaisir !
"On n’a jamais autant aimé la stupidité.".........
Le film de Maurice Barthélémy prouve que le n’importe quoi peut avoir du bon et mener quelque part.
Oui, c’est drôle, c’est émouvant, c’est proche du peuple, ça fout des dollars dans les yeux et c’est moralisateur. Mais ce qu’on retiendra surtout, c’est la performance des acteurs, notamment Jean-Paul Rouve, Isabelle Nanty et Claire Nadeau.
Malheureusement, le potentiel du film, entrevu dans la bande-annonce, reste franchement inexploité. Il manque un peu de mystère au personnage de Samuel L. Jackson, un peu plus de suspense et de longueur à cette intrigue trop vite dévoilé et qui ne s’envole donc jamais ainsi que davantage de panique au couple Mattson.
On ne souvenait même plus des deux précédents volets, relégués au rang d’erreur. On aura plus de mal à oublier ce troisième volet, tant les effets spéciaux nous en mettent plein la vue et le jeu de Shia LaBoeuf oscille entre une jouissante démence et une émotion presque touchante.
Moins attrayant que le premier car recopiant sans variation le scénario du premier volet, Very Bad Trip 2 n’en demeure pas moins attrayant et bien sûr drôle. Sauf qu’on ne sait plus bien si l’on rigole parce que c’est drôle ou parce que c’est un film drôle et que le premier avait laissé un souvenir de fous rires.
Terrifiant, agaçant, revigorant. Il fallait bien un film tout entier pour créer et narrer l’histoire de ce Bozz mémorable, dangereux, apeuré, bavard et aussi généreux qu’indépendant. Des répliques cinglantes qui le hissent au rang des plus grands, des acteurs qui collent au casting, un scénario qui frôle la banalité mais ne l’atteint jamais, Tigerland a tout pour réussir dans un domaine saturé.
Cynique, cru, irréel et pourtant envisageable, porté par une actrice qu’on ne soupçonnait pas, Le Bruit des Glaçons est en fait une histoire d’amour qui éclot dans l’anarchie et la maladie. Fort au départ d’une idée originale, novatrice, le film s’achève pourtant sur une victoire qui n’a rien de morale ni de réaliste.
Tableau réaliste et désordonné d’une famille belge exceptionnel, à la fois attachante et amorale, La merditude des choses aborde avec délicatesse (oui !) et poésie une vie marquée par une enfance. Les scènes s’enchaînent, pressées et flemmardes, et sont rythmées par ces « gueules » incroyables d’acteurs trop méconnus.
Ce qui est attrayant dans une parodie, c’est que c’est drôle et joussif. Pas pour Jason Friedberg et Aaron Seltzer apparemment. A moins que mords-moi sans hésitation ne soit la parodie d’une parodie.
Energique, simple, cyniquement drôle au hasard, Le complexe du Castor dévoile une Jodie Foster épanouie des deux côtés de la caméra et un Mel Gibson affirmé et réaffirmé dans son talent, flirtant avec son apogée. Présenté comme un film complexe attaché à une réflexion spirituelle, le film de Jodie Foster se révèle vite divertissant et orchestré comme une comédie hollywoodienne, mélangeant ainsi les meilleures ingrédients du ...
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Plus rock’n’roll que les précédents, une teinte plus fanatique, ce nouveau X-men promettait de revenir aux origines et le fait avec brio ! Servi par de nouveaux acteurs sur les marches du succès et de la célébrité, ancré dans la Guerre Froide, le film parvient à reposer sur autre chose que les effets spéciaux et autres pouvoirs mutants, cherchant souvent à s’élever vers davantage de spiritualité et d’humanité.
Douleur insondable, difficilement perceptible. Ce qui ressort de ce film, aussi malsain qu’envoûtant, aussi beau que dégoûtant, c’est que Nathalie Baye est vraiment douée, qu’elle est une femme, une mère, une actrice, et qu’elle parvient à être tout ça à la fois. Mais, ce qui laisse également une trace dans l’esprit, c’est ce scénario toute en longueur, en dialogues hypocrites, en scènes d’œillades maladroites et en ...
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Poignant, réalisé avec pureté, flirtant avec l’apocalyptique à l’échelle humaine, le Pianiste évoque la déportation, non pas sous un autre angle, mais sans aucune romance. Ni Roman Polanski, ni Adrien Brody, ni aucun des membres du casting, ne sont là pour donner dans la dentelle et larmoyer sur le sort des Juifs. Non, les personnages de ce film vivent, tout comme ce décor varsovien, qui s’égrène au fil des scènes.
Malgré la beauté de Léa Seydoux, le charme de Louis Garrel et le charme de tous les autres acteurs ainsi que les rebondissements amoureux somme toute divertissants, le film suinte la bourgeoisie parisienne et ne s’élève pas au-dessus d’histoires de cœurs d’adolescents avec des adultes qui sont trop ancrés dans la vie de leurs élèves pour rester de vrais adultes. Ce film pousse à dire assez aux films dits d’auteurs de Christophe ...
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Malgré ce qu’on veut bien laisser croire, il n’y a aucun génie dans Stone. Non, juste un enchainement de scènes trop calmes pour divertir mais dénuées de tout message. Milla Jovovich s’évertue avec un certain talent à jouer un personnage central à qui les scénaristes ont oublié de rajouter du mystère pendant que Robert de Niro s’essouffle et qu’Edward Norton fait la grimace (et il a bien raison). Le tout sur un ton de ...
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Dans ce film de science-fiction tellement alléchant au départ, on trouve quelques aspects des plus agaçants: d’abord, le désir de faire d’Elsa la femme-vice par excellence, ensuite cette science qui n’est pas développée, puis, clou final, une fin qui ne mène à rien et qui omet de conclure le film en beauté. Et le scénario, dont l’idée originale est assez intéressante mais demeure bancale, ainsi que les deux acteurs, méritants ...
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